sans titre

[akilihan]

je ne sais pas si il doit y avoir une suite





Les mots, ces sons fragiles sans
consistance qui ne laissent aucunes traces ne sont que des chimères.
Ils expriment tout ce que l'on peux ressentir. Parfois vérité,
parfois mensonge, ils rendent heureux, blessent ou détruisent.

Pourquoi est-ce le seul moyen
d'expression qu'il existe? Je l'ignore et aujourd'hui je ne veux plus
savoir. Plus rien ne m'intéresse, ni même l'éternelle question que
chacun ce pose, celle qui dérange et qui effraie car, après une vie
de joie et de peine, j'en ai la réponse. Qui a t-il après la mort?
Maintenant je le sais seulement, ça n'a aucune importance, pas plus
que la raison de ma présence sur terre.

Cette interrogation passive qui ronge
les âmes gonflés par la soif de connaissance à été remplacé par
une autre, plus dur, plus froide qui dévore mon esprit torturé.

Pourquoi tu ne m'a pas rejoins?


Mon être entier, pleur des larmes de
sang amer que je n'arrive pas a sécher. Lentement elles coulent de
la déchirure béante qui brise mon âme en peine.

Une légende me reviens en mémoire,
celle de la destruction d'une réalité impossible. C'est ce qu'il
m'est arrivé.




« Dans des temps lointain, une
chose improbable c'est produite, montrant aux hommes que tout est
possible, même trouver la beauté, la douceur, dans le chaos.

Au beau milieu du désert là où tout
n'est que rudesse, chaleur et détresse, une rose est née.

Un bourgeon unique qui a donné
naissance à une fleur exquise.

Voyant ceci, les témoins n'ont pu que
s'agenouiller en réalisant que ce n'était pas un mirage.

Seulement, ce ravissement n'avait pas
sa place sous les feux brulants du soleil et une tempête de sable
d'une rare violence l'a abattu, détruite, éparpillant ces pétales
aux quatre coins du monde. »




Tu es née dans un monde de violence,
un fleur unique que le destin est ta soif de vengeance à détruit.

Tu as voulus venger la mort de ta
famille et pour cela tu as renonçer au paradis, à la vie. Tu as
vécue dans la haine et la douleur sans atteindre ton but.

La mort t'a emporté avant.

Elle était ma rose d'une beauté
indescriptible, devant elle je me suis incliné, devant moi elle est
morte.

J'ai attendu le jour où je la
reverrais de l'autre côté, ce jour est arrivé trop lentement et
enfin j'y suis, mais elle n'est pas là.

J'ai obtenu ma place au paradis sauf
que sans toi il me paraît être un enfer pire que celui où elle se
trouve.




FIN