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"XENA" Amour et haine [terminé]

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"XENA" Amour et haine [terminé] Empty "XENA" Amour et haine [terminé]

Message par akilihan Ven 5 Mar - 12:44

certain d'entre de vous l'on déjà lu mais parmis toute celle que j'ai écris c'est celle que je préfère

amour et haine



_Chapitre 1

Un matin d'été, dans une petite ville, alors que
le soleil, encore bas, réchauffe l'air et sèche les dernières traces de
la pluie nocturne accompagnatrice d'un orage, une mère et sa fille
flânent dans les rues animées du marché, achetant et marchandant divers
produits avec des commerçants qui rivalisent d'ingéniosités pour
attirer les passants à leurs échoppes attrayantes et colorées.

Malgrè
cet univers lumineux et enjoué qui respire la joie de vivre ou tout le
monde discute dans la bonne humeur, cette jeune fille blonde, qui suit
docilement sa mère semble perdue dans ses pensées, une lueur de
tristesse dans ses yeux verts émeraudes.

_Gabrielle, tu m'écoutes?
_Oui, oui bien sûr. Répond la jeune femme avec un sourire qui n'éxprime aucune joie.
_Nous
avons tout ce qu'il nous faut pour le mariage, tu veux rentrer ou aller
voir comment ce passe les préparatifs de ton union?
_Je voudrais rentrer.
_Tu va bien ma chérie? Lui demande sa mère d'un ton inquiet.
_Oui, je suis juste fatiguée.

Les
deux femmes prennent la direction de leurs domicile ou les attendent le
père et la soeur de la futur mariée, quand elle croisent un jeune homme
brun qui leurs sourit.

_Bonjour Perdicas!
_Bonjour madame, salut Gabrielle ça va? Demande le garçon.
La jeune fille lui répond positivement avec un faible sourire.
_Je vais aider au préparatif de notre mariage, tu veux venir?
_Non, je vais aller me reposer un peu, je suis fatiguée avec toute cette agitation.
_Bien, alors on ce voit plus tard. Répond le garçon un peu déçu.

Gabrielle asquiésce puis, accompagnée de sa mère reprend la direction de sa maison.

La journée se passa dans la joie, la chaleur, deux familles s'affairent à préparer l'union de leurs deux enfants.

Les familles, les amis, Perdicas se réjouissent de ce mariage, seules Gabrielle se sent triste.
La
future mariée se sent prisonnière, à ses yeux, cette union représente
de lourde chaine qui la priveront de tout espoir de liberté, aussi
lourde que son coeur qui désir autre chose, une autre vie.

La
nuit est tombée depuis longtemps, la dernière que Gabrielle passera
seule dans son lit, la dernière avant une vie terne et monotone sans
aucun échapatoire.
Dans sa chambre, petite et modeste comme le reste
de la maisoon, Gabrielle se lève de son lit, ses cheveux clairs
brillent à la lueur de la lune alors qu'elle s'approche de la fenêtre
resté ouverte pour soulager la chaleur de cette nuit d'été, la jeune
femme regarde les innombrables étoiles qui parsèment le ciel aussi
sombre que son coeur l'est devenu quand son père à donnée sa main à
Perdicas.
Tandis que la légère brise caresse ses cheveux, la blonde se perd dans ses souvenirs.
"Maman
je veux devenir barde et non me marier. _ Bien sur ma fille, on en
reparlera." "Le pire qu'il puisse nous arriver demain est que cette
chienne de Conquérante arrive pendant que l'on fête notre union, vous
n'êtes pas d'accord Hécuba? Ne parle pas de malheur Perdicas."
Un chien hurle à la mort,au loin, ce qui la tire de ses pensées.
Alors qu'elle regarde les astres briller et que son coeur se ferme, elle se dit:
_Tu as tord Perdicas, si la Destructrice viens demain, ça ne serait pas pire que ce qui m'attend.
Soudain, une voix derrière elle se fait entendrece qui l'a fait sursauter.
_Gabrielle, parler seule t'aide à trouver le sommeil?
La
blonde se retourne et s'approche de sa soeur avec laquelle elle partage
la chambre, essuyant une larme solitaire qui fesait son chemin le long
de sa joue.

_Je réfléchissais.

Lila, sa jeune soeur, s'assit sur son lit et invite Gabrielle à en faire autant en tapant sur les couvertures.

_Gabrielle pourquoi tu te marie?
La blonde baisse ses yeux verts au sol en souriant.
_Perdicas est un garçon très gentil et aimant mais je ne l'aime pas d'amour.
_Gabrielle je sait que tu ne veux pas jouer les femmes au foyer avec une dizaines d'enfants, alors pourquoi tu accepte?
_Je ne veux pas faire de peine à nos parents.
_Ecoute,
si tu te marie, tout le monde sera heureux sauf toi, tu perdra cette
chaleur qui t'habite et qui fait de toi un être exeptionnel. Tu ne doit
pas subir ta vie, mais en faire ce que tu veux. De plus, si père et
mère veulent des petits-enfants, je me ferait un plaisir de leurs en
donner.
_C'est vrai que toi tu as toujours voulu un mari et des enfants.
Lila sourit à ses mots.
_Mais se que je veux aussi c'est ton bonheur.
_Lila, que dirait-tu si je partais vivre ma vie?
_Je serais triste de te voir partir et en même temps heureuse que tu réalise ton rêve.
Gabrielle
prend sa soeur dans ses bras, la serre un moment, tout ce bousculent
dans sa tête, le mariage, son rêve, les paroles de sa soeur, son coeur
prend un nouvel élan, une nouvelle énérgie l'envahie, elle soupire et
lâche sa soeur, la fixe dans les yeux, lui sourit puis se dirige vers
l'armoire que les deux filles se partagent, et entreprend de s'habiller.

_Gabrielle que fait-tu?
_Je pars pour Athènes, apprendre avec les plus grand poêtes.

Lila l'a regarde surprise.

_Maintenant! Tu ne compte pas en parler au parler aux parents?
Une
fois habillée, d'un haut bleu et d'une jupe longue brune, elle s'assoit
à nouveau au bord du lit de sa soeur pour mettre ses bottines.
_Lila, tu sais que père ne me laissera jamais partir tu leurs éxpliqueras.
_Mais tu reviendra? Supplia presque Lila, les larmes au yeux.
Ayant fini de se chausser la blonde regarde sa soeur en lui prenant sa main.
_Bien sur, et je vous écrirais très souvent je te raconterais tous ce que je fait.
Elles s'enlacent leurs yeux remplient de larmes, de peines et de bonheur.
Gabrielle se libère puis se dirige vers la porte de la chambre, offrant à sa soeur un dernier regard et un dernier sourire.
_Soit heureuse Gabrielle.
_Toi aussi. A bientôt.

Gabrielle
quitte la ville se dirigeant vers l'obscurité de la nuit et l'inconnu,
avec l'envie d'hurler sa joie de sentir son coeur et son âme libérés de
leurs cages.
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"XENA" Amour et haine [terminé] Empty Re: "XENA" Amour et haine [terminé]

Message par akilihan Ven 5 Mar - 12:45

Chapitre 2:

A la fin d'une guerre qui avait durée des
années, Xena et ses troupes étaient entrées dans Athènes, la ville sous
sont contrôle, elle conquit le reste de la Grèce avec une facillité
déconcertante.
Mais ce ne fut pas assez pour la brune au yeux bleu assoifée de pouvoir.
La
guerrière entreprit de prendre le contrôle du reste du monde par la
force, lâchant ces hommes tel des meutes de chien désirant sentir le
goût du sang, village après village, pays après pays.
Depuis qu'elle
a imposée son autorité, Xena savoure aussi bien la peur que la haine
que son nom ou sa présence provoque chez le peuple, ses hommes ou les
employés de sa demeure.

Son palais à beau être immense, entouré
de murailles, celle-ci séparées des mur du château par de vaste jardin
luxurieux, composés de plantes rares et exotiques, toute personne qui
passe à proximité peut entendre les hurlements de douleurs et d'agonie
des prisonniers, enfermés au plus profond des entrailles du palais.
Les
supplications vaines d'hommes encore vivants mélangés aux cris
stridents d'êtres devenus fou, glacent le sang de quiconque les entends
comme cet officier qui marche dans les couloirs sombres qui même à la
salle du trône.

Les lourdes portes s'ouvrent il entre, son
casque sous le bras, sa cape rouge au motif noir dans le vent, ses
mains et son armure argenté couvert de sang.
Le gradé avance encore de quelques mètres, puis pose un genoux au sol, sans lever la tête.
La grande salle est richement décorée, de dorures, de soie et étoffes rares, de peau d'animaux inconnus en Grèce.

A
une des nombreuses fenêtre, une femme est appuyée, observant le couché
de soleil, ses long cheveux noir couvrant une grande partie de son dos,
une robe rouge dessine son corps élançé.

_Je t'écoute Légendrios. Dit-elle sans se retourner.
Le ton froid et rigide la Conquérante le fait toujours tréssaillir, malgré toutes ces années à travailler à son service.
_Nous avons gagné majesté, Rome est à toi.
_Et César?
_Il s'est enfuit.

La
Destructrice des Nations, se retourne, s'approche de la table près
d'elle ou est disposé des fruits et du vin, dont elle se serre un
verre, puis, elle daigne enfin porter son regard sur son officier, un
regard froid et glacial, dénué de sentiments.
_Envois des hommes à sa recherche, si je n'ai pas sa tête à la prochaine lune, je vous tuerais tous de mes propres mains.
_Bien majesté.
_Tu peux disposer.
_Bien majesté. Répond le gradé en se relevant, puis, il reprend le chemin qu'il a prit pour venir.
_Légendrios! Dit aux geôliers de tuer les prisonniers, j'en ai assez d'entendres ces cris.
_Tout de suite majesté.

Le
soldat sort de la salle, soulagé de ne plus avoir à supporter ces
hurlements et en même temps triste pour ces hommes qui vont mourir
juste parce que c'est le bon vouloir de Xena.

La brune est
retournée se poster à la fenêtre, le soleil a disparut, ne diffusant
plus qu'un halo de lumière rosée, de la douceur petit à petit happée
par les ténèbres.
La Destructrice observe les étoiles naissantes,
buvant son vin, un sourire cruel sur les lèvres, tandis que les cris
s'arrêtent le silence arrivant au même rythme que l'obscurité nocturne.

Soudain, des coups à la porte se font entendrent.
_Entrez!
Une femme dans la fleur de l'âge entre, fait une révérence en fixant le sol.
_Majesté, il est temps de vous préparer pour la reception de ce soir.
_Tu as raison. Répond la guerrière d'un ton lasse.
La domestique fait demi-tour, suivit par la brune, arrivée aux portes, cette dernière s'arrête.
_Toi. Dit à Legnedrios que je veux lui parler tout de suite dans mes appartements.
Le jeune homme, qui garde les portes depuis peu, se mit à transpirer.
_Oui... Oui... Bien majesté. Bégaye le garçon avant de partir en courant.
La guerrière le regarde, avec un sourire moqueur, contente de son effet.

Arrivée
à sa chambre, la Conquérante demande à sa domestique de lui préparer un
bain, des bruits de pas se font entendre en même temps dans le couloir,
elle les reconnaît aussitôt.
Les pas s'arrêtent et des coups sont portés contre la porte.
_Entre Légendrios.
L'officier s'éxécute, restant le plus près possible de la porte.
_Vous m'avez fait demander majesté?
_Oui, je ne veux plus la tête de César.
Le guerrier lève la tête d'étonnement, et croise deux yeux bleu glacial, la Conquérante le toise, levant un sourcil.
Le gradé reprend aussitôt son admiration de la peau de tigre qui fait office de tapis.
_Je le veux vivant pour le crucifier sur la place public. Lance la guerrière en se retournant.
_Bien majesté. Lâche dans un souffle Légendrios.
La servante entre par une porte situé à l'autre bout de la pièce, puis, dépose une robe bleu au ornements argentés sur le lit.
_Votre bain est prêt majesté.
_Tu peux disposer Légendrios. Ordonne la Destructrice en se dirigeant vers la porte par laquelle, la femme était venue.
_Majesté!
La Conquérante s'arrête et se retourne à une vitesse fulgurante.
_Quoi? Demande t-elle avec colère.
_Je
me permet une question, étant votre lieutenant, pourrais-je savoir
pourquoi vous organisez une fête pour un homme Que vous détestez et de
plus veut votre perte?
Lentement, la Destructrice s'approche de son
officier avec une grâce féline, qui donne l'étrange sensation qu'elle
se déplace sans toucher le sol.
A ce moment, l'homme sent la
transpiration couler le long de son dos, par reflexe, pensant avoir été
trop loin, sa dernière heure venue, il retient son souffle.
_Parce
que je veux ces troupes, ses soldats lui sont fidèles, ils ne
m'obeiront pas si il ne leurs ordonne pas. Par la suite, il mourra lors
d'un combat contre je ne sais quelle misérable armée qui tente de
défendre ses terres. N'ayant plus de chef, ils n'auront d'autre choix
que de me suivre. Va maintenant, tu en sais suffisament pour l'instant.

Sur ces mots, le gradé quitte la pièce, une fois la porte refermée, il soupir l'air trop longtemps retenu.
Soulagé
d'avoir toujours la tête sur les épaules, il prend la direction de ses
appartements, pour, lui aussi, prendre un bain bien mérité.
Légendrios, connaît suffisament la guerrière pour savoir qu'il y a une raison à sa cruauté, même si il ne la comprend pas.
"Un jour Xena, quelqu'un réchauffera ton coeur et fera renaître ton âme." Pense t-il en traversant le couloir sombre et austère.
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"XENA" Amour et haine [terminé] Empty Re: "XENA" Amour et haine [terminé]

Message par akilihan Ven 5 Mar - 12:45

Chapitre 3:

Gabrielle est assise à une table occupée à écrire au
milieu d'une des immenses salle de la grande bibliothèque d'Athènes,
quand des pas se font entendre, la blonde relève la tête pour voir
arriver une femme d'âge mur, brune, les yeux noisette qui lui sourit le
regard brillant.

_Bonjour Héléne. Dit Gabrielle en posant sa plume.
_Bonjour, comment va-tu?
_Bien, merci.
La vieille femme s'assoit en face d'elle tandis que son sourire quitte son visage ravagé par les années.
_Gabrielle,
tu es la meilleur éléve qu'on ai jamais eu, ça ne fait que trois ans
que tu es là et pourtant tu n'a déjà plus rien à apprendre.
Suite à ces mots, la blonde eut un petit rire, alors que les traits de la femme agée s'assombrissent encore plus.
_Héléne,
qu'est-ce qu'il ce passe? Pourquoi tu as l'air si triste? Demande la
blonde alors que son sourire est remplacer par l'inquiétude.
_Gabrielle,
la Conquérante organise une récéption ce soir, elle a demandée
quelqu'un pour la distraire ainsi que ces invités. La femme fait une
pose, semblant se vouter encore plus. Elle en a assez d'entendre
toujours les mêmes histoires, elle veux un style nouveau.
Gabrielle baisse la tête, toute joie l'a quittée.
_Donc, je doit aller au palais ce soir et les occuper pendant qu'ils se saoûl.
Héléne
lève la tête cherchant la douceur du regard de Gabrielle mais ne le
trouve pas, elle cherche quelque chose de rassurant à dire, mais ne
trouve pas.

Tout le monde sait que la Destructrice n'aime pas
les histoires romantiques, plusieurs barde ont quittés le chateau la
langue en moins ou mort pour avoir conté une histoire qui a déplu à la
maîtresse des lieux.
Héléne est morose car elle vient d'apprendre à
cette jeune fille douce, pur, pleine de vie, qu'elle considère comme la
fille qu'elle n'a jamais eut, que se soir sera peut-être le dernier,
car elle mettra sa vie entre les mains d'une femme cruelle et lunatique.

_Bon, il faut que j'aille me préparer. Dit la blonde dont le ton est rempli de crainte.
Héléne,
les yeux encore plus délavé par la peur, se lève puis la prend dans ses
bras en lui donnant une bourse pour qu'elle s'achète une robe en
rentrant chez elle.

Après s'être lavée et vêtue d'une tunique
blanche ornée d'une ceinture dorée, prend son manteau suspendu au
porte-manteau à côté de la porte, pour se protéger du froid et des
regard pervers des hommes qu'elle pourrait rencontrer.

Pendant
que cette jeune fille marche dans les rues d'Athènes vers un destin
incertain, dans les murs du palais, les domestiques s'affairent aux
cuisines, d'autres à servir d'ifferents alcool à la Conquérante et ses
invités.
La Conquérante assise à la place d'honneur se delecte de
vin en écoutant les histoires sanglante de ses géneraux, surveillant
tout et tous, imitant à la perfection le sentiment d'interrêt envers le
seigneur de Sparthe dont elle envisage déjà la mort, ce dernier étant
persuadé que la Destructrice ne se doute nullement de ses intentions de
la détrôner, cède lentement à l'alcool et à ses charme, pensant pouvoir
obtenir ses faveur avant de la tuer.

Tandis que les invités
boivent et mangent, Gabrielle, incertaine de son avenir arrive au porte
du palais, la peur au ventre, car elle sait que sa spécialité son les
histoires d'amour, et que c'est tout sauf les préférée de la
Destructrice des Nations.
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"XENA" Amour et haine [terminé] Empty Re: "XENA" Amour et haine [terminé]

Message par akilihan Ven 5 Mar - 12:46

Un garde à qui il manque un bas, conduit la blonde à la salle du trône ou à lieu la réception.
Gabrielle
le suit, poussée pas sa curiosité, pensant qu'au pire elle n'aura pas
de réponse, elle prend la libérté de lui poser une question.

_Qu'est-il arrivé à ton bras?
_La Conquérante me l'a coupé parce que j'ai refusé de tuer un homme désarmé.
Gabrielle eut le souffle coupé par cette révélation.
_Et l'autre homme? Demande la conteuse incertaine de vouloir savoir.
_Elle lui a planté son épée dans la poitrine. Répond le soldat à la fille choquée.

La
jeune femme se demande comment cette femme peut-être aussi cruelle,
boulversé par se qui est arrivé au jeune homme qui doit être à peine
plus âgé qu'elle, pourtant une partie de son esprit est convaincu que
cette femme que tout le monde qualifie de monstre sanguinaire ne peut
pas être née comme ça, il y a forcement une raison à sa violence, un
événement ou une personne à changé son coeur en pierre et son âme en
glace.

Arrivé au porte de la salle du trône, le guerrier lui
lance un regard vide de tout sentiment, tandis que résonne les rires
des personnes qui assisteront certainement à sa mort.

_Donne moi ton manteau. Je pourrais savoir quel genre d'histoire tu raconte généralement?
_D'amour. Répond la blonde en lui donnant le vêtement demandé.
_Un
conseil, ne la regarde jamais dans les yeux. Dit-il après un soupir qui
en disait long, Le jeune homme reparti par le même chemin qu'ils
venaient d'emprunter.
Les portes s'ouvrent, Gabrielle entre, droite, tout en baissant la tête, dans le lieu ou sa mort l'attend peut-être.

Chapitre 4:

Gabrielle
marche vers le centre de la pièce, sentant les regards lubriques des
seigneurs de guerre sur elle, un frisson lui parcours l'échine.
La curiosité étant plus forte que sa peur, elle lève discrétement la tête puis parcours les visages aux sourires sadiques.
Son
regard remonte toute la tablée, quand ses yeux se pose sur une
magnifique brune assise à la place d'honneur, la conteuse n'entend ni
ne voit plus rien d'autre que cette sublime créature vêtue d'une robe
bleue qui met en valeur son corps athlétique.
Son esprit est incappable de réfléchir, tout semble terne, seule cette femme au cheveux de jais paraît vivante.
Soudain,
les cheveux couleur corbeau, s'envole pour laisser place à des traits
régulier et fin, alors que des yeux d'un bleu incroyablement clair se
dirige vers elle.

Lorsque Xena a entendu une voix grave et injurieuse envers le barde, elle daigna enfin lui porter attention.
Au
moment ou le regard bleu acier croise les yeux couleur émeraude, tout
disparaît, la seule chose que la Conquérante est capable de voir est
cette apparition divine, ces cheveux d'or, ces yeux clairs remplient de
pureté et d'innocence, un ange entouré d'un halo de lumière qui la
regarde.
Cette vision lui procure une sensation étrange, une
impression de feu qui remonte du plus profond de ses entrailles, qui
éclair et réchauffe les ténèbres, envahissant son âme et son coeur.
Son
être entier semble exploser sous la puissance de cette chaleur qui
irradie de cette femme, l'empêchant de réfléchir ou de penser.

Des rires gutturaux la sorte de sa comtemplation.
_Silence! Hurle la guerrière tentant de reprendre le fil de ses pensées.

La
rupture du contact visuel ressemblait à une déchirure dans la poitrine
de la blonde, alors qu'elle commençait à se noyer dans la mer de ces
yeux, ils sont redevenu froid et glacial, le cri haineux qui suivi, la
sorti de sa transe.

Les jambes de la blonde cessent de trembler, son coeur reprend un rythme normal tandis qu'elle commence à conter son histoire.
Tout en racontant, la blonde lutte contre le désir intense de voir à nouveau le visage d'une beauté irréelle.

Pour
Xena la voix de la barde et comme une douce mélodie apaisante et
ensorcelante qui lui procure un bien être et un calme qu'elle n'a plus
connut depuis que le chaos à remplacé l'enfance.

Est-ce son
auditoire, l'idée qu'elle rendra peut-être l'âme se soir ou les deux
orbes bleu gravé dans son esprit qui la perturbe?
A la fin de son
conte, Gabrielle retint son souffle, tandis que tout les regards se
portent sur la Conquérante, semblant attendre sa réaction, alors que
cette dernière baisse les yeux de peur que quelqu'un remarque son
trouble.

_Comment t'appelle tu? Demande froidement la guerrière amenant lentement son verre à ses lèvres.
__Gabrielle majesté. Répond la barde dont le timbre sensuel de la voix de la brune fait frisonner.
_Tu peux disposer.
_Bien
majesté. Rétorque la blonde avant de quitter la pièce, et liberer l'air
trop longtemps retenu par la peur, heureuse que tout soit terminé et
triste pour une raison inconnue.

Xena regarde cet ange partir,
son coeur se serre pourquoi l'a t-elle renvoyé alors que tout ce
qu'elle veut est de profiter encore de sa présence, entendre encore sa
voix, se perdre dans la douceur que cette fille dégage, Métrios la sort
de ses pensées, parlant de la futur réunification de leurs troupes.

La
soirée se passa comme elle avait commencé, histoire sanglante, alcool
et danseuses éxotiques à demi-nues, écoeurées par les mains sales des
guerriers vicieux qui courent sur elles.
A la grande décéption des invités, la soirée se fini tôt, sur la lassitude de la Conquérante.

_Alors on est d'accord Métrios, tu annonce publiquement demain que tu joind tes hommes aux miens?
_Oui Conquérante, on pourrait fêter nos alliance maintenant?
_Non, il faut que je parle à mon lieutenant de problème térritoriaux alors laisse nous.
_Comme tu voudras Conquérante à demain. Répond le seigneur de Sparthe déçu avant de quitter la pièce.
_Vieux
chien. Siffle Xena avec dégoût puis retourne sur son trône. Après
demain tu sera mort. Rajoute la Destructrice sans que le concerné ne
l'entendes.
_Majesté...
_Pas ce soir Légendrios, je ne suis pas d'humeur à discuter. Le coupe la guerrière.
_Bien majesté.

Le gradé se retire, la laissant seule dans la grande salle.
La guerrière se relève, se serre un verre de vin avant de se poster à la fenêtre.
Buvant son vin, elle observe les étoiles.
_Gabrielle.

Au
même moment, à l'autre bout de la ville, une blonde au yeux vert se
trouve aussi à observer les étoiles par sa fenêtre ouverte.
Les deux
femmes aux deux opposées de la ville, totalement differentes prononce
les mêmes mots au même moment, comme une prière secrète que seules
leurs esprit tourné l'une vers l'autre peuvent entendrent..
_Je voudrais tant la revoir.
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"XENA" Amour et haine [terminé] Empty Re: "XENA" Amour et haine [terminé]

Message par akilihan Ven 5 Mar - 12:46

Le lendemain matin ,l'annonce fut faite, le soir même, prétextant un
combat sur le point d'être perdu, Xena en mène Metrios et leur troupes
aux frontières de ses terres, là ou à lieu un combat avec un pays
voisin qui refuse d'être conquis.

.Après un jour et une nuit de marche, ils fuent sur le champ de bataille.
Rien
n'est visible à part les flammes des maisons en feu, les cris sauvages
des soldats qui, après des mois passés à tuer ont perdus toute
civilité, mélangés aux hurlements de douleur des mourants abandonnés là
ou ils sont tombés, l'odeur du sang ,de la chair brulée de la mort ,
agit comme le plus puissant stimulant , sur les guerriers qui viennent
d' arriver.

_Tuez-les tous! Hurle Xena levant son épée, partant
au galop, une haine froide et cruelle dans les yeux , tous ce quelle
veut à ce moment, c'est sentir son épée transperçer les chairs, voir le
sang couler d' hommes mourants dont les yeux blanchissent et ce vident
avec leurs derniers souffles.

Les hommes courent derrière la
Conquérante, alors que le sang gicle des chairs tordus et déchirés par
la Destructrices des nations.
Ils n'ont plus qu'une obsession, tuer, à n'importe quel prix.

Le
sol est rouge de sang, jonché de cadavres décapités, démenbrés,
certains en charpis, des amas de viandes cru, piétinée, dispérsée entre
les ruines des maisons éffondrés et détruites par le feu.

Malgré
la rage et la soif de sang qui l'habite, la Destructrice des Nations ne
perd pas son objectif de vue, tuer ce vieux porc vicieux qui lui donne
envie de vomir par sa simple présence, Métrios.

En cherchant du regard sa futur victime, elle voit un ennemi, l'épée levée, près à transperçer le dos son lieutenant.

_Légendrios! Hurle Xena.

Ce
dernier se retourne juste à temps pour dévier le coup, qui lui aurait
fatal, pendant que Xena arrive au galop et attrape le lâche par les
pieds avec son fouet pour le traîner à travers le champ de bataille.
Il
cri alors que son corps heurte des morceau de chairs et des corps
dépecés jusqu'a ce que son crâne explose en heurtant un amas de
détritus brûlant.

Lorsque Xena voit métrios, elle s'arrête, puis
lance son chakram, décapitant sa victime qui s'éffondre lentement,
avant de rattraper son arme en regardant le sang et les morceaux de
chair sortir de l'endroit ou se trouvait sa tête quelques minutes
plutôt.
Le massacre continu sous le rire cruel et carnassier de la Conquérante.

Le
lendemain, la guerrière inspecte ses troupes, leurs expliquant que
demain, ils repartiront au combat, pour éttendre encore ses
territoires, avant de s'adresser aux homme de Sparthe.
Un jeune guerrier un peu trop impétueux sort des rang.
_Je refuse de me battre pour vous en sachant que...
Il
n'eut pas le temps de finir sa phrase, la Conquérante lui envoya une
dague dans la poitrine, sorti de nulle part, à une vitesse tel que
personne n'a eut le temps de réagir.
_Quelqu'un d'autre à quelque
chose à dire? Donc, je veux le pays entier son mon contrôle dans une
semaine. Dit-elle en se retournant.

Tous savent qu'il devront se
battrent jour et nuit pour soumettre se territoire dans les temps, mais
la peur qu'inculque la guerrière et pire que la mort.

Tandis que les soldats repartent au combat, Xena, Légendrios et une troupe rentrent à Athènes.
_Majesté, puis-je me permettre une question? Demande le lieutenant.
_Quoi?
_Pourquoi m'avoir sauvé?
_Je
ne t'es pas sauvé, je t'ai prévenu, pour la simple raison que tu es mon
meilleur guerrier et que sans toi, mes entraînement seraient d'un ennui
mortel. Répond la guerrière d'un air déttaché.

Ailleurs, une
jeune blonde et une vieille femme discute comme à leurs accoutumé, dans
la bibliothèque, quand des cris, dehors, se font entendrent, poussé par
la curiosité, elles se dirigent vers la fenêtre pour connaître la
raison de ses cris.
_Le monstre à eut sa dose de sang alors il rentre. Dit Héléne, en voyant la garde de Xena arriver, avec dégoût et colère.
_Tu
te trompe Héléne, je suis sur qu'il y a un coeur derrière ce mur de
froideur et de haine, il suffit de réussir à briser sa carapace pour le
trouver. Dit Gabrielle dont les battements cardiaques s'affolent
lorsque la guerrière apparaît à sa vue.
Son visage s'illumine d'une manière dont Héléne n'avait jamais vu.
_Tu
plaisante? C'est une chienne, un démon qui vit pour le sang et... Elle
ne finit pas sa phrase en voyant la lumière dans les yeux de son amie
qui ne l'écoute plus, surtout en comprenant ce qui se passe entre les
deux femmes.

Xena chevauche en direction du palais, brusquement,
mué par une frce inconnue, elle tourne la tête pour rencontrer deux
opales vertes qui hante ses nuits et ses jours depuis la première fois
qu'elle les a vue.
Son regard froid et rigide semble s'adoucir devant cette vision de douceur et d'innocence qu'est cette jeune fille.
Poussé par sa peur de perdre à nouveau le contrôle, la guerrière se force à regarder devant elle.
_Légendrios! Ce soir je fête ma victoire et la mort de ce porc, je voudrais que la jeune blonde vienne.
_Bien
majesté. Répond le lieutenant avant de se diriger vers le lieu ou ce
trouve la jeune fille, sous le regard de la guerrière qui est confuse,
surtout surprise du désir qu'elle a de la revoir.

Lorsque la
Conquérante disparaît de la vue des deux femmes, celle-ci retourne
s'assoir, Héléne voit très bien le trouble qui s'est installé sur les
traits juvéniles de son amie. De plus son oeil aiguisé et ses années
d'experiences lui ont permis dicerner le regard que ces deux femmes,
qui représente à la perfection la nuit et le jour, se sont échangées.
_Gabrielle! Dit une voix féminine. Tu es sollicité au près de la garce ce soir.
A ces mots, le voile de tristesse qui avait recouvert le visage de la jeune blonde vole en éclat.
_D'accord, je vais me préparer, il ne faut pas que je soit en retard. Dit la jeune blonde soudain envahit par une joie immense.
"Si
tu as raison, que cette femme a un coeur, tu es la seul à pouvoir le
trouver même si vous l'ignorez toute les deux" pense Héléne qui n'a pas
manqué le changement d'expression de sa cadette qui est entrain de
partir d'un pas leger.

Plus tard Gabrielle arrive au palais, comme la fois précedente, le jeune handicapé l'escorte à la salle du trône.
Xena, assise sur son trône écoute distraitement la discussion proposé par son voisin de table.
Lorsque
la jeune blonde entre, plus aucun son ne lui parvient, la seul chose
qu'elle peu voir est c'est ange qui marche vers le centre de la pièce,
la guerrière sent son être se réchauffer d'une chaleur irradiante et
bienfaitrice au rythme des paroles de la barde.
Ce sentiment inconnu lui serre le coeur, qui bat déjà trop vite et provoque un autre, la peur.
La peur de ne pas comprendre ce qui lui arrive, de perdre le contrôle de ses émotions.
"Qu'est-ce
que tu m'a fait Gabrielle? Est-tu un ange venu pour me punir de mes
crimes? M'as tu ensorcelé?" Pense la guerrière pendant qu'un autre feu
prend vie en elle, attisé par l'effroi de ce que cette fille provoque
chez elle, et la peur de ce bien être qu'elle ne connaît pas.
Deux feu la dévore, le bien et le mal, la haine face à ce sentiment dont elle ignore le nom.
_Tais toi! Hurle la guerrière imposant le silence tandis que son verre se fracasse contre le mur opposé à sa place.
L'ordre
remplit de rage et le bruit du verre qui explose, que personne n'a vue
partir tant cela a été rapide à pour effet de tourner tout les regards
vers elle.
Lorsque Gabrielle entendit le cri, elle leva la tête avant de la baisser à nouveau, térrifié par ce regard rempli de haine pur.
Dans
le silence pesant qui c'est installé, seul la voix rauque de la
guerrière et le bruit de son épée qui sort de son fourreau se font
entendre.
_Je n'aime pas les histoire d'amour. Dit Xena en s'approchant de la barde son arme à la main.
La
jeune blonde ne sent que son coeur prêt à exploser, ses jambes
tremblante ne peuvent plus la porter, elle tombe à genoux alors que
Xena pose sa lame froide contre sa gorge.
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"XENA" Amour et haine [terminé] Empty Re: "XENA" Amour et haine [terminé]

Message par akilihan Ven 5 Mar - 12:47

Alors que la seule chose que son esprit lui dicte et reboir une
dernière fois ces yeux bleu qu'elle aime tant, la blonde lève la tête à
la recherche des traits fins et ciselés avec l'espoir que ce sera la
dernière chose quelle verra pour en mener se souvenir pour l'éternité
dans la mort.

Lorsque les méches blondes font place à un visage
doux et triste, la guerrière sent son coeur se briser et sa rage
s'éstomper, elle ne peux pas la tuer.

Tous sont incrédule face à
la réaction de la Conquérante, seul Légendrios ose enfin bouger. Il
s'approche de la brune, puis lui pose la main sur l'épaule.
Ce geste
sort la Destructrice de sa transe, elle regarde son sauveur, qui est
sur, que pendant un instant il a vu de la souffrance sur son visage
d'habitude si froid.

_Va t-en. Mais je ne veux plus jamais te revoir. Ordonne la guerrière en retournant s'assoir.

Gabrielle se lève, puis se dirige vers la sortie sans pouvoir retenir la larme qui coule le long de sa joue.

_Du vin. Ordonne la Conquérante avant que les discussion ne reprennent timidement.
Alors
que certain croit la Destructrice malade, d'autre qu'elle a eu un
malaise, Légendrios sourit intérieurement, il a très bien vu les deux
femmes se perdrent dans le regard de l'autre. Il observe du coin de
l'oeil la guerrière dont le regard vide cache une profonde douleur.

Tard
dans la nuit, Gabrielle, seul dans son lit, pleure pour une raison
inconnu, une souffrance qu'elle ne comprend pas, qui c'est insinuée
lorsque ces quelques mots avaient été prononcé. L'épée de la
Destructrice aurait été moins douloureuse que son désir de ne plus la
voir.
Légendrios ne dort pas non plus, il écoute les éclats de
colère de la Conquérante qui cri et fracasse tout ce qui se trouve sur
son chemin.
"N'ai pas peur Xena, laisse la te conquérir, elle t'aidera à te libérer de tes démons." Pense le gradé.

Loin des cris de peur et de haine de la Conquérante, dans les casernes des soldats ne dorment pas non plus.
_J'en reviens pas qu'elle ai tué ce type juste parce qu'il a osé parler.
_Tu es nouveau, tu t-y feras. Répond un guerrier plus âgé.
_Ouais, je vais faire un tour.
Une fois dehors à la fraîcheur de la nuit, il parle tout haut.
_De toute façon, les homme de Sparthe on dit qu'ils se laisseraient pas faire.
_Pourquoi tu dis ça? Le surprend une voix derrière lui.
_Ah c'est toi! Rétorque le guerrier en voyant le jeune handicapé qui est à peine plus âgé que lui.
_Pourquoi tu dis qu'il ne vont pas se laisser faire?
_Je
te le dis parce que je t'aime bien. Voilà, la nuit après la mort de
leurs roi, j'ai entendu des Sparthe discuter, ils disaient que leurs
roi avait un plan pour détrôner la Conquérante et que maintenant, ils
comptaient le mettre à éxécution en sa mémoire.
_Il faut la prevenir.
_T'a envie de mourir! De plus on ne sait même pas de quoi il s'agit et peut-être que c'est pas vrai. On a aucune preuve.
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Message par akilihan Ven 5 Mar - 12:48

Chapitre 5:

Cela fait maintenant trois lunes que Gabrielle à été
renvoyé du palais, et depuis que l'annonce à été faite que César à été
fait prisonnier et sera crucifié sur la grande place, la blonde à
retrouvé le sourire, non pas pour la mort du dictateur, mais pour
l'idée qu'elle verra certainement Xena.

Debout au milieu de la
populasse curieuse, la jeune blonde se tiens, en compagnie d'Héléne,
attendant avec impatience que la Conquérante daigne arriver.

Alors
que Xena sort du palais suivi de sa garde, ses yeux tombent tout de
suite sur la blonde au yeux pers, son coeur fait un bon, son souffle se
coupe, elle s'arrête net.
_Majesté. S'inquiéte Légendrios.
Xena sort de sa torpeur et le regarde avant de reprendre son avance.
Le
lieutenant à très bien compris ce qui a provoqué cette réaction chez sa
souveraine, il se sent soudain triste, lui qui à toujours été à ces
côté dans tout les combats, de ne pas pouvoir l'aider pour celui-ci.
Lorsque
la Destructrice des Nations fut arrivé sur la place public, César, le
regard hautain est amené vers la mort qui l'attend.

A côté de l'estrade, monté pour cette occasion, le jeune guerrier manchot admire la barde blonde.

_Il sont fort ces Sparthes. Dit un soldat qui se tiens à ces côté.
_Pourquoi? Demande le mutilé;
_Ben
quand ils étaient au frontières des terres de la Conquérante, César à
attaqué et ils ont décimé son armée et l'on fait prisonnier.
_Quoi? Demande le manchot stupéfait.
_Oui, t'es pas au courant, c'est les Sparthes qui l'on fait prisonnier.
_C'est un piège! S'exlame le soldat en se dirigeant vers la Destructrice des Nations afin de la prévenir.

Xena
sent le regard de la blonde sur elle, alors qu'elle se concentre pour
ne pas la regarder et perdre à nouveau le contrôle de ses émotions,
elle n'entend pas la flèche fendre l'air, signal de l'attaque.
Un choc qui l'a fait reculer, suivit d'une brulûre soudaine à l'épaule droite la ramène à la réalité.

Alors
que les gens crient et courent, elle regarde le projectile qui a
traversé ces cuirs, un vertige la prend, c'est alors qu'elle sent un
bras robuste la soutenir avant qu'elle ne tombe.

Gabrielle ne voit ni n'entend plus rien, la seule chose que son cerveau enregistre est que la Conquérante a été blessée.
Elle
n'entend pas Héléne la supplier de partir et ne voit pas les hommes de
Xena perdrent la vie sous les lames des Sparthe qui arborent les même
couleurs qu'eux, comme elle ne voit pas l'armée romaine entrer dans la
ville.
Son esprit lui dit que c'est un cauchemar, la Destructrice
n'est pas blessée, mais son âme lui dit le contraire, elle ne se
réveillera pas car ce n'est pas un rêve.

Le monde cesse de
tourner dans la tête de Xena, elle voit la bouche du jeune handicapé
bouger mais elle n'entend pas ce qu'il dit, Son esprit n'est occupé que
par une seule personne, César.
Cette pensée provoque un sentiment
qu'elle connaît trop bien, la rage, ces démons qui sont enfermés au
plus profond de son être, sont soudain libérés, explosant du plus
profond de ses entrailles, semblan posséder leurs propre volonté,
décuplant ces forces, si puissant que plus aucune douleurs ni pensée ne
lui parviens.
Alors que l'image même de l'enfer se grave dans ses
yeux, elle pousse un hurlement de rage, ce redresse, arrache la flèche,
ne ressentant plus aucune douleur, alors que la porte qui garde les
ténèbre au fond de son être s'ouvre, déversant toute la noirceur
qu'elle renferme.

Alors que la conteuse détourne le regard de
cette vision d'horreur, qu'elle viens de voir dans cet océan bleu,'elle
ne peut supporter, elle réalise que quelqu'un la tire par le bras.
_Gabrielle! Il faut partir! Supplie Héléne.
Electrisée
par la peur, alors que tous les bruits et hurlements qu'elle n'avait
pas entendu avant expose à ces oreilles, la barde soutien son amie
décide de trouver un endroit ou elles pourront se cacher.

Tandis
que les troupes romaines se battent pour un chef qui n'en a rien à
faire d'eux et les hommes de la Conquérante, pour une fois, ne se
battent pas pour une terre ou pour l'honneur de leurs chef, mais pour
leurs survie.
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"XENA" Amour et haine [terminé] Empty Re: "XENA" Amour et haine [terminé]

Message par akilihan Ven 5 Mar - 12:48

Xena
avance, son épée dans une main, une autre récupéré dans un amas de
chair sans tête, tranchant tout ce qui est devant elle, prenant plaisir
à voir le sang jaillir des membres ôter par ses soins.
Les boyaux se
rependent sous les yeux de leurs propriétaires horrifiés qui tente
désespérement de les remettre à leurs place avant de s'écrouler.
Le
feu qui brûle dans son corps redouble de puissance lorsque le haut du
corps d'un homme, tombe au sol, tandis que ses jambes sont toujours
debout, lui dévoile l'objet de sa fureur, César.
D'un coup de pied,
elle envoie les jambes voler loin du buste qui ce vide de ce qu'il
contenait, puis, elle suit le romain qui tente de s'enfuir.

Légendrios,
jette un regard au guerrier manchot qui a récupéré une épée, le voyant
ce battre, il se rend compte qu'il a dut s'entraîner longtemps pour
réussir à tenir une arme de la main gauche. C'est alors qu'il voit Xena
partir, la chair, le sang, les os giclant sur son chemin.
Il entreprend de la suivre, maintenant que Gabrielle et son amie sont parties.
Un
guerrier court vers lui, arrivant sur sa droite, le lieutenant lève son
arme juste avant que celle de son ennemi ne s'abaisse, recevant en
plein visage le sang qui jaillit de son aorte au lieu de sa lame.

Gabrielle
qui a retrouvée sa lucidité, se dirige le plus loin possible de cette
boucherie, Héléne trébuche, elle l'aide à se relever, une voix grave se
fait entendre.

_Attend je vais la porter.

Un jeune homme vigoureux prend la vieille femme dans ses bras, Gabrielle les suit.

Xena
suit sa proie au détour des rues, elle marche, son cuir couvert de sang
ses mâchoires si serrées que ses dents son prêtes à craquer, ses mains
crispées sur ses armes, glissent humidifiés par le sang.
Alors
qu'elle tourne au coin d'une maison, un cavalier fond sur la guerrière
qui l'esquive de justesse, laissant son arme dans plantée dans
l'arthére fémorale du soldat, criant sa douleur, regardant le sang
giclé de sa cuisse à chaque battement.
Un deuxième cavalier le suivait de près.
La
Conquérante saute pour éviter le coup qui vise sa gorge, puis sent la
lame froide écarter la chair de sa jambe, mais aucune douleur ne lui
parviens, ni même quand, en posant ses pieds au sol, elle s'éffondre,
seul un craquement d'os brisés se fait entendre.
Elle tente de se relever sans y parvenir.
Vexée
de s'être fait avoir ainsi, Xena lance son chakram, la tête du soldat
tombe dans la poussière alors que le cheval continu sa course avec le
reste du corps.

L'es empereur de Rome sourit, son épée levé,
tandis qu'il s'approche de la guerrière en train de se lever, prenant
appuie contre un mur.

Xena se redresse difficilement, sa vue se
trouble, elle secoue la tête, sa haine semble diminuer, la douleur
commence à naître dans ses membres blessés.

_Je te l'ai dit Xena, ma destinée n'est pas de mourir, mais la tienne si.
_Parce que tu crois que je vais te laisser me tuer comme ça?

A
ce moment, Légendrios arrive, il est un éxellent combattant, mais il
commence à fatiguer, de plus, voir sa chef au bord de l'évanouissement
ne l'aide pas à se concentrer.

_Ne te mêle pas de ça soldat, c'est entre elle et moi.
_Tu devras d'abord me tuer.

Les
deux hommes se battent, les coups portés rivalisent de puissance sous
les yeux de la Conquérante qui a de plus en plus mal, sa tête tourne.

_Xena va t-en!
_C'est à moi de le tuer.
_Si tu meurs tu ne seras plus 'aucune utilité.

Sous
la logique de ses mots, la Destructrice des Nations s'éloigne,
s'appuyant contre les murs, sa vue se trouble à chaque élan de douleur.
Elle n'entend presque plus de bruit de combat, sans savoir si c'est dû à son état ou parce que tout est fini.

César
redouble d'effort de peur et de frustration que Xena s'enfuit ou ne
meurt avant qu'il ai pu se venger et savourer sa victoire.

A
bout de force, la brune se laisse tomber, la douleur lancinante qui
traverse son corps domine toute autre sensation, son sang se glace dans
ses veines, sa fureur disparaît, alors que tout deviens noir, qu'elle
sent l'inconscience arriver, ces démons font place à une vision de
douceur, un sourire qui la hante.
La guerrière prononce un dernier mot, comme un appel au secours dans la nuit que personne ne peut entendre.
_Gabrielle.


Dernière édition par akilihan le Ven 5 Mar - 13:07, édité 1 fois
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"XENA" Amour et haine [terminé] Empty Re: "XENA" Amour et haine [terminé]

Message par akilihan Ven 5 Mar - 12:49

Gabrielle court avec le jeune qui porte Héléne. Soudain, arrivée à
un croisement, elle s'arrête net, son coeur explose, des milliers
d'aiguilles pénètrent chaque partie de son corps, sont regard est
inexorablement attiré par une forme noire inerte au sol dans la rue
adjacente, alors que la peur la foudroie, elle s'approche, tremblante,
priant que ce ne soit pas la personne à laquelle elle pense.

Alors
que la blonde découvre que son espoir est vint, en découvrant le visage
couvert de sang, les larmes envahissent ses yeux, et tombe à genoux.
Son
coeur bat à tout rompre, tandis que la jeune fille sent son monde
s'écrouler, elle pose une main sur sa joue, tourne la tête aux cheveux
de jais, désirant voir les yeux bleu si hypnotisant.
Le contact ne
la dégoûte pas, mais lui envoie des frissons comme une traînée de feu
qui lui donne une sensation inconnue jusqu'à maintenant.
Sa panique diminue, lorsque la jeune conteuse voit la poitrine de Xena se soulever au rythme lent de sa respiration.

Les
battements assourdissants de son coeur diminuent, lui permettant
d'entendre des cris, des bruits de métal qui s'entrechoque, d'hommes
qui courent.
Tout s'embrouille dans sont esprit, la blonde ne
comprend qu'une chose, il faut qu'elle cache la Conquérante, ignorant
si ce sont ses hommes ou les romains, Gabrielle la prend sous les bras
la traîne, dans la rue, cherchant un endroit pour se cacher, et surtout
retrouver son calme afin de réfléchir.

Légendrios, qui fait tout
son possible pour arrêter César réalise en entendant lui aussi les cris
se rapprocher à grande vitesse, que tout sera terminé dans quelques
minutes.
L'issue de son combat dépend des couleurs arborées par les guerriers en approchent.
L'appréhension
s'installe, alors que tout se passe à une vitesse fulgurante, César
regarde derrière le lieutenant et un sourire apparaît sur son visage,
le soldat comprend que ses hommes ont perdu la bataille, mais aussi que
cette inattention est est la seule chance qu'il aura de tuer l'ex
empereur de Rome.
Seulement la fatigue qui pèse dans tout ses muscles, ralentit ses mouvements, son adversaire esquive le coup.
Alors
que le lieutenant se retourne, puisant dans ses dernières ressources,
poussé par l'unique désir de le tuer, une explosion de douleur irradie
sa nuque, envoyant des des points lumineux devant ses yeux, le sol se
rapproche, tout devient noir.
Quand le romain a vu ses hommes arriver il a sut que l'attaque avait tourné en sa faveur.

_Non!
Ne le tue pas, puisqu'il aime tant sa souveraine, il sera crucifié avec
elle. Dit César à un homme qui venait de lever son épée au-dessus de
l'inconscient, tout en partant bien décidé à retrouver la Conquérante.

A
quelques mètres, au détour d'une rue, un sourire de satisfaction
s'installe sur son visage lorsque le romain de haut rang voit des
tâches de sang mélés à la poussière en quantité. Sur de lui, il suit
les traces rouges jusqu'au porche d'une maison.

_Fouillez cette masure de fond en comble.

Les soldats s'éxècutent vérifiant chaque coin d'ombre.

_Il n'y a personne. Dit un garde à son chef en sortant de la demeure.
_Trouvez
Xena! Blessée comme elle l'est, elle n'a pas pu aller loin. Et en menez
son officier dans une cellule du château. Ordonne le dignitaire dont la
joie à été remplacé par par la colère en se dirigeant vers la grande
place où sont réunis les guerriers de la Destructrice encore vivant.

Parmi
eux, le jeune handicapé, observe les villageois qui ont été rattrapés,
par les troupes ennemis, amenés sur le lieu du carnage, écoeuré que ces
hommes montrent à des enfants les corps dépecés, en lambeaux,
méconnaissable, preuves de la cruauté et la sauvagerie dont l'homme est
capable. Il regarde chaque visage, ou est inscrit la peur et le dégout,
mais ne trouve pas celui qu'il cherche.
Son espoir que la jeune barde aie pu s'enfuir vascille lorsque ses yeux croisent ceux de la vieille femme, remplis d'effroi.
Ce n'est pas la peur de mourir ou celle de ce qui va se passer, mais une peur impersonnelle, pour une autre personne.

En
arrivant sur le lieu de la boucherie, César cache son dégoût en voyant
ces hommes, femmes, enfants, réunis au milieu des quartiers de chair
qui étaient, avant, des êtres humains.
Leurs camp est indéfinissable
tant leurs armures sont souillées de sang, qui pour certains,
bouillonne encore s'échappant de plaies béantes.

Alors qu'il
marche vers ses prisonniers, entre les carcasses sanglantes, aux yeux
blanchis, exorbités, où est gravé l'horreur d'une mort atroce pour
l'éternité, le chef romain s'adresse d'abord aux villageois, puis aux
soldats.

Après que Gabrielle a traînée Xena à l'intérieur d'une
modeste maison, elle la dépose contre un mur, respirant profondément
pour se calmer.
"Réfléchit ma fille, réfléchit." Se dit la barde
térrifiée à l'idée que cette magnifique femme meure devant elle, sans
se soucier de se qu'il pourrait lui arriver si les romains la trouvait.
Mais plutôt de ce qu'ils feraient si ils la trouvaient elle.
alors
qu'elle inspire profondément, les yeux fermés, son coeur ralentissant
pour retrouver à peu prêt un rythme normal, son esprit retrouve ses
capacités de réflexion.
Elle se redresse, cherche des linges
propres, avec des gestes nerveux, la maison n'étant pas grande, la
blonde trouve rapidement ce qu'elle cherche
dans une petite commode.
Gabrielle
entreprend de soigner l'épaule et la jambe de la femme inerte, du
moins, stopper la perte de sang jusqu'à ce qu'elle puisse lui faire des
pansements corrects.

Plus un bruit ne se fait entendre dehors,
les combats sont terminés. Dans un silence lourd et pesant, une
question surgit dans son esprit, qui a gagné?
A sa peur pour la vie
de Xena, se joint la crainte que les romains ont remportés la victoire
et l'espoir que se soit les hommes de la Conquérante,
elle décident
d'en avoir la certitude, car dans le deuxième cas, elle n'aurait qu'à
demander aux guerriers de l'en mener pour la soigner.
Après un regard à la brune le jeune fille se dirige vers la porte.
Lorsqu'elle
l'ouvre, son coeur fait un bond, sa respiration se coupe, elle regarde,
hagarde, le sang qui laisse une trace évidente, indiquant leurs
cachette.

Un éclair traverse ses pensées, si les romains ont gagnés, ils trouveront la guerrière.
Gabrielle
marche, aux aguets, avec son fardeau si précieux, son coeur battant
trop vite, par peur que cette créature si belle qui a kidnappée son âme
meure dans ses bras, par peur d'être découverte.
"Le meilleur
endroit pour cacher quelque chose, c'est à la vue de tout le monde."
Pense la blonde en voyant un massif d'arbustes, qui n'a pas été
entretenu depuis longtemps, ce qui fait désordre au milieu de la place
du marché.
Gabrielle allonge le corps inconscient, puis, le recouvre
de branches, des pas lourd de bottes et des cliquetis de métal se font
entendre.

La blonde sent son coeur s'accélère encore, des picotements parcourent sa peau, tandis qu'elle s'éloigne du massif.
Au
moment ou la blonde arrive au coin d'une maison, prête à jeter un oeil
aux couleurs que portent les guerriers qui arrivent, la barde ne voit
pas les buissons se multiplier, devenir denses à une vitesse
incroyable, cachant ainsi totalement le corps de la blessée bloquant
tout accès au trésor qu'ils renferment.

_Hé toi!

Une voix grave ce fait entendre derrière elle, la faisant se retourner en un sursaut.
Paniquée
en voyant le romain courir vers elle depuis l'autre bout de la rue,
alors que la peur transcende son être, empêchant son esprit de
réfléchir, Gabrielle se met à courir, sans but précis.
L'un d'eux lui saute lourdement dessus, la coinçant entre le sol dur et son corps massif.
En
voyant le sol se rapprocher trop vite, la conteuse met ses mains en
avant, mais sous le poids de son agresseur, cela ne sert à rien, elle
heurte violement la terre. Une douleur subite apparaît dans ses genoux
et ses hanches, tous ses organes semble être retournés.
Tandis que
la jeune fille a la sensation que son diaphragme se déchire sous la
pression de son estomac, son menton cogne le sol dur, elle voit des
étoiles devant ses yeux.
Deux mains caleuses la soulèvent par les bras, tandis que les lumières s'estompent.

_Retrouvez la Conquérante, j'amène la gamine rejoindre ses compatriotes.

A
ces mots, l'esprit de Gabrielle se remet en marche, lui rappelant une
personne a laquelle elle n'avait plus pensée depuis sa découverte du
corps inerte de la Destructrice des Nations, Héléne.

Sur la
grande place, une vieille femme et un jeune guerrier sont partagés
entre la peur que la jeune blonde soit morte et l'espoir qu'elle ai
réussi à fuir.
César détourne les yeux des villageois écoeurés par
le spectacle sanglant qui s'offre à eux, hanté par la peur de mourir.
Puis il s'adresse aux gardes de Xena, eux aussi, incertain de leurs
sort, puis leurs explique que désormais, ils seront à son service.
Soudain un romain arrive, tenant par le bras la jeune barde.
Tout les regards se tournent vers eux, dont deux se remplissent de soulagement.


Chapitre: 7

César à pris possession du du palais, il admire la décoration, quand l'un de ses généraux arrive.

_César, mes hommes ont fouillés toute la ville sans résultat.
_Elle
n'a pas pu filée toute seule, donc on l'a aidé. Ettends les recherches
jusqu'aux limites du monde connu si il le faut, mais ramène-la moi! Dit
le nouveau souverain, inquiet des lourdes pertes qu'il y a eu lors de
l'attaque et furieux qu'une femme aussi dangereuse soit en libérté.

Pendant
que les soldats de Xena creuse une fosse commune suffisament grande
pour accueillir les amas sanglants, des guerriers mort aux combat, ce
demandant ce qui a bien pu arriver à leur souveraine.

Gabrielle arrive chez elle.
Le
soulagement d'être à l'abri remplace la peur de se faire surprendre qui
l'a accompagnée depuis qu'elle a quittée la place du marché avec la
brune.

Tout s'est passé très vite, il s'est écoulé environ une
heure entre sa décision de protéger la guerrière et maintenant, mais
pour la blonde, ça semblait une éternité.
Sa poitrine la brûle tant
son coeur bat fort, ses muscles commencent à la faire souffrir, la
fatigue s'installe alors que l'adrénaline qui engorgeait son corps
diminue.
Pourtant la seul chose qui lui importe est l'état de la femme blessée.
Gabrielle
pris en silence toute les divinités connues et inconnues, certaine,
sans savoir pourquoi, que si la Conquérante meurt, son âme ne sent
remettra pas, pendant qu'elle allonge Xena sur son lit.
Avec la peur
au ventre, la blonde déshabille la réscapée, nettoie ses blessures
avant de les panser, ainsi que le sang qui couvre sa peau.
Etrangement, ce qui d'habitude l'aurait écoeurée, ne la répugne pas.

Ayant
donné les meilleurs soins qu'elle pouvait, Gabrielle la recouvre, puis
avec une boule dans la gorge, entreprend de ranger le désordre que les
guerriers ont causés lors de leurs chasse à l'homme, tout en essayant
de faire également le ménage dans son esprit, comprendre comment tout
cela à pu arriver, comment la Conquérante à pu se faire détrôner, sa
course pour sauver une femme que tous considère comme un monstre et
désire voir morte.

Son coeur se serre, devient douloureux, non
pas à l'idée qu'elle soit découverte et tuée pour l'avoir aidée, mais à
la peur que ces paupières qui cachent un océan d'un bleu si clair, dans
lequel se perdre et se noyer représente le bonheur suprême au-delà de
toute espérance, ne réapparaisse plus.

Tard dans la nuit, Gabrielle avait succombée à l'épuisement.
Ce sont des coups à la porte qui la sorte de son sommeil, hanté par des songes étranges.
Elle
se lève, quitte la chambre, la mine défaite, son dos et sa nuque lui
font mal d'avoir dormi sur une chaise, la blonde va ouvrir, après
s'être assuré que la porte de la chambre est bien fermée.
Le soleil l'éblouït, tandis que le soulagement de voir Héléne remplace l'appréhension.

_Gabrielle, tu as une tête horrible.
_Bonjour Héléne. Entre.

La vieille femme s'éxécute, va s'assoir à la table, regardant son amie fermer la porte en se frottant un oeil.

_Je viens de me lever. Dit la jeune blonde toute engourdie de sommeil.
_Tu vas bien? Tu es partis si vite hier que je me suis inquiétée.
_Oui, c'est juste, tout c'est passé si vite hier et la vue de tout ce sang, je me sentais pas très bien.
_Je
te comprends, moi aussi ça m'a retourné, j'ai mal dormi. Répond Héléne,
tout en regardant la jeune fille préparer du café après avoir ravivé le
feu, avec des gestes nerveux, qui ne manque pas d'être remarqué par la
femme plus âgée, qui met ceci sur le compte des événement de la veille.
_Tu
sais Gabrielle, en venant, j'ai vue les gens ranger leurs demeures
saccagés par les soldats qui cherchaient la Conquérante, mais, c'est
bizarre, j'ai eu la drôle d'impression que tout est pareil et en même
temps que tout paraît changé. D'ailleurs je me demande bien ou elle
est, ce n'est pas dans les habitudes de la Destructrice des Nations de
se cacher.

Gabrielle se crispe à ces mots, puis avec un sourire qui ne trompe pas son amie, la blonde va s'assoir à la table.

_Oui. Tu veux un café?
_Non Merci. Gabrielle, je voit très bien que quelque chose ne va pas, dis-moi ce que c'est?
_Je
te l'ai dit, je suis encore sous le choc des événements, je veux dire,
ces changements soudains, ces visions d'horreurs, tout s'est passé si
vite.
_Oui, mais peut-être que ce romain sera moins dur que la
Conquérante. Bon, repose-toi quelques jours, je te tiendrais au courant
des dernières nouvelles, et si j'ai des informations sur la Conquérante
je te préviendrais. Dis Héléne, certaine que son amie lui cache quelque
chose, espérant provoquer une réaction en lui parlant de la brune.
_Pourquoi tu me parles d'elle?
_Oh comme ça! Je pense que comme tout le monde, tu doit te demander où elle est.
_Oui comme tout le monde. Répond la barde, son inquiétude se voit dans ses yeux verts si profond.
_Je
vais aller à la bibliothèque, avec toute ces radoteuses, je suis sûre
d'être au courant de tout. Fait la femme âgée, inquiète pour sa fille
adoptive, en se levant.
_D'accord, tu excuseras mon absence.
_Bien sur.

Gabrielle
accompagne son amie à la porte, puis, après l'avoir remerciée de sa
sollicitude, retourne dans sa chambre, une boule se forme dans son
estomac, quand elle entreprend de changer les pansements de la blessée
qui transpire et délire, sous l'effet de la fièvre qui l'a submerge.
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"XENA" Amour et haine [terminé] Empty Re: "XENA" Amour et haine [terminé]

Message par akilihan Ven 5 Mar - 12:50

Chapitre: 9

Quelques jours plus tard, le soleil à peine levé,
César, fou de rage est prêt à trancher la tête de son général au milieu
du couloir principal du palais.

_Elle était au bord de l'évanouissement, elle n'a pas pu aller loin, ni se volatiliser.
_On
a fouillé chaque parcelle de terrain, on n'a trouvé aucune trace, les
villageois ne l'ont pas vue. Répond l'officier terrifié.
_Es-tu sûr que personne ne l'a cachée?
_Oui majesté, on a menacé et torturé des villageois, personne ne l'a aperçue.

Un déclic se produit dans la tête de l'empereur, il baisse son épée.

_Elle
perdait beaucoup de sang, donc elle n'a pas pu aller très loin dans cet
état, si quelqu'un l'a aidé, il a dû s'arrêter pour lui donner des
soins.
_Oui majesté, et dans se cas, on aurait trouvé une piste. Dit
l'officier avec un soupir de soulagement et le désir encore plus grand
de plaire à son chef.
_Et si cette chienne n'avait jamais quitté la ville.
_Ca expliquerait que l'on n'a rien trouvé.
_Où sont tes hommes?
_Ils ne sont pas très loin, ils seront dans Athènes dans peu de temps.
_Envoie
tous les soldats qui sont ici les attendre aux portes de la ville. Dés
que tes troupes seront arrivées, je veux qu'elle ratissent à nouveau la
ville.
_Bien majesté.

Le gradé part executer les ordres, tandis que l'empereur sourit, sûr de sa victoire.

Alors
que le soleil atteint son zenith, Gabrielle, qui est retournée
travailler aussitôt qu'elle était sûre que Xena soit hors de danger,
discute avec Héléne dans une des pièce de la grande bibliothèque.
Quand une voix féminine se fait entendre.

_Vous savez la dernière, César croit que la garce de Conquérante n'a jamais quittée la ville, que quelqu'un la cache.
_Il faudrait être fou ou inconscient pour faire ça. Répond la femme âgée.
_Apparement il croit que quelqu'un en est capable.
_Pourquoi? Demande la blonde soudain intriguée.
Parce qu'il a envoyé toute ces troupes fouiller Athènes.
_Quoi! S'exclame Gabrielle.
_C'est vrai, et...

La jeune femme porteuse de nouvelle ne finit pas sa phrase, regardant ahurie Gabrielle partir en courant.

_Qu'est-ce qui lui prend?
_Je l'ignore. Répond Héléne intriguée par le départ soudain de son amie.

Ne comprenant pas ce qui se passe, la femme ridée, entreprend de la suivre.

La
blonde court dans les rues, son coeur bat si fort qu'il semble qu'il va
sortir de sa poitrine. L'air froid brûle ses poumons, sa vue se
trouble, ses yeux s'emplissent de larmes lorsqu'elle voit les soldats
entrer et sortir des maison.
Sa peur est remplacé par le désespoir,
une douleur profonde s'infiltre en elle, comme une preuve que ce n'est
pas un rêve, alors que deux guerriers pénètrent dans sa maison, où la
femme qu'il cherche se trouve.

Des mains fermes la stoppent dans sa course.

_Laissez-moi!
_Calme-toi petite fille. Répond une voix grave.

Gabrielle se débat, jusqu'au moment où ses forces l'abandonnent, ses larmes coulent silencieusement.
Sa raison lui dit que tout est fini, alors que son coeur bat avec l'espoir de voir une dernière fois cette beauté surnaturelle.
Son
esprit n'a qu'une envie, voir ces hommes éjectés de sa demeure, par la
guerrière, mais ce voeux ne peut pas se réaliser, Xena n'est pas en
état de se battre, ni même de ce lever.
Xena entend des bruits
lourds, les poils de sa nuque se hérissent, une chose et certaine, ce
n'est pas Gabrielle. Elle tente de se lever, mais cela lui est
impossible, tant à cause de la douleur dans sa jambe et son bras que sa
hanche cassée.
Quand la porte de la chambre s'ouvre, une armure
romaine apparaît, la seule chose à la quelle la brune peut pensée est
ce qu'ils vont faire à sa barde.
Le soldat entre, referme la porte derrière lui, la regarde.
Les deux sont stupéfaits de ce voir, elle de reconnaître un de ses hommes, lui de la voir, allongée, blessée mais en vie.
La voix de Gabrielle les sort de leurs torpeurs.

_Gabrielle! Dit la femme avec frayeur.

Le guerrier lève son unique bras, frappe sa poitrine avant de ressortir.
Xena entend la voix du soldat à travers la porte fermée.

_Il n'y a rien ici.

Les
deux guerriers quittent la demeure de la conteuse, la blonde s'attend à
voir la guerrière, sont esprit ne comprend plus rien, son coeur manque
un battement en croisant le regard vide du jeune homme qui l'avait
escorté dans les couloirs du château, se pourrait-il qu'il n'ai pas
dénoncé Xena?
Alors que les soldats continuent leurs recherche, la barde aux yeux pers se précipite chez elle.
Après avoir fermé la porte, elle se dirige vers la chambre, une boule dans la gorge.

Lorsque la blonde entre dans la pièce, les deux femmes relâchent l'oxygène qu'elles avaient retenus trop longtemps.

_Xena qu'est-ce qui c'est passé?
_C'était un de mes hommes, j'ignore pourquoi il ne m'a pas dénoncé.

Gabrielle s'assit au bord du lit, son corps tremble encore des émotions qui l'on submergée il y quelques minutes.

_Peut-être qu'au fond, il t'aime bien, malgré ce que tu lui as fait. Dit la barde en baissant la tête tristement.
_Peut-être. Mais comment tu sais ça?
_Il me l'a avoué quand il m'a escorté le premier soir où je suis venue au palais, mais ce que j'ignore c'est pourquoi.
_
Sans vraiment comprendre, Xena ressentait le besoin et le désir de lui expliquer son acte.

_Il
est mort dans sa tête quand il a vu ses parents se faire décapiter
devant ses yeux par des brigands. La mort n'aurait pas été une punition
pour lui, mais une bénédiction.

Le silence lourd qui s'est imposé, est rompu par des coup à la porte.
Gabrielle va ouvrir avec la peur au ventre que les soldats reviennent. Un soupir de soulagement lui échappe en voyant Héléne.

_Gabrielle qu'est-ce qui ce passe? Tu m'as fait peur en partant comme ça.
_Entre je vais tout te raconter.

Ce
qui venait de se passer était trop pour la jeune fille, elle avait
besoin de parler à quelqu'un, libérer son angoisse, ses nerfs, déjà
trop tendus, prêt à craquer.

_Mon dieu Gabrielle! Je suis
désolée que tu es eu à subir tout ça toute seule, mais tu as fait
preuve d'un grand courage. Dit Héléne, estomaquée par le récit et par
le fait que pendant que tout le monde cherchait la Conquérante, elle
était juste là, la vieille femme est soudain consciente que la blonde
qu'elle a apprécié et protégé dés son arrivée à Athènes, n'est plus une
enfant.

_Promet-moi de n'en parler à personne.
_promis, mais soit prudente, tu sais de quoi cette femme et capable.
_Ne t'inquiète pas, je ne peux pas te dire pourquoi, mais je suis persuadée qu'elle ne me fera pas de mal.

"Folle,
inconsciente ou amoureuse." Pense la femme âgée, en se rappelant la
discussion qu'elles ont eues plus tôt, avant que Gabrielle ne se sauve
en courant.
Quelques semaines plus tard, alors que les premiers
flocons de neige commencent à tomber dans le silence de la nuit, Xena
boîte plus qu'elle ne marche dans la chambre. Lorsque Gabrielle arrive,
surprise de ne pas l'avoir entendue arriver, la brune bascule en avant,
la blonde à le réflexe de la rattraper pour éviter qu'elle ne
s'écroule, les main de la barde sur les hanche de la guerrière, semble
lui brûler la peau, une chaleur irradiante l'envahie, une explosion de
bien-être, alors qu'elle ce perd dans le vert de ses yeux.
Gabrielle sent son coeur s'affoler, plus aucune pensées ne lui parvient tandis qu'elle se noie dans cet océan bleu.

Leurs
visages sont si proche que leurs souffles se mêlent, caressant
doucement leurs peaux, alors que leurs lèvres se rapprochent,
inconsciemment, des coups à la porte les sortent de leurs état de
transe.

Xena s'assoit sur le lit, Gabrielle va ouvrir, essayant tant bien que mal de retrouver le fil de ses pensées.

Lorsque la blonde ouvre, elle frisonne tant à cause de la fraîcheur de l'air que de la personne qui se trouve face à elle.

_Bonsoir
mademoiselle, je désire parler à la Conquérante. Dit le guerrier mutilé
qui se sent réchauffé par la vision de la blonde aux yeux pers.

Après un instant de stupeur, sa crainte s'estompe la conteuse le fait entrer.

_Attendez ici, je vais la chercher.
_Merci.

Le jeune homme la regarde disparaître dans la pièce adjacente avant de revenir en soutenant la guerrière.

_Majesté.
Dit-il surprit de voir la Conquérante simplement vêtue d'une tunique
noire, que Gabrielle lui à acheté au marché quelque temps auparavent.
_Je
ne suis plus ta souveraine. Que veux-tu me dire? Demande la brune
s'assayant à la table, tandis que l'obscurité qui l'avait quittée
depuis qu'elle était là, commençait à remonter en voyant son uniforme.
_On a besoin de vous.
_Ah oui? Et que veux-tu que je fasse? Répond la guerrière sur un ton froid.
_Enlevez
votre manteau et assayez-vous, je vais préparer du thé. Propose
Gabrielle qui est déçue de voir à nouveau la Destructrice des Nations
au regard glacial et non plus la femme douce qui a occupée ses pensées
depuis deux lunes.
_Merci. Reprenez votre trône. Dit le soldat handicapé en s'assayant.
_Et avec quelle armée?
_La
votre. J'ai parlé avec vos hommes, si ils devaient choisir, c'est pour
vous qu'ils se battraient. La soif de pouvoir de César est plus
éffrayante que... vous. D'après ce que j'ai entendu dire, vous avez de
nombreux partisans car contrairement à ce romain, vous torturez
seulement ceux qui ont commis un crime et non les innocents, vous
n'opréssez pas le peuple, vous prenez les territoires par la force mais
après, ils reprennent leurs vie tranquillement, vous êtes juste dans
vos jugements, lui il tue juste parce qu'une tête ne lui revient pas.
_Vous savez ce que l'on dit, contente-toi de ce que tu as, tu ne sais pas ce que tu auras après.

Les deux guerriers regardent la blonde qui viens de parler.

_Combien
d'homme reste-t-il? Légendrios est toujours en vie? Demande la brune en
regardant la barde verser le thé dans les tasses.

Son esprit
repasse tout ce temps où le bonheur était présent, la sensation de
liberté quand elle discutait avec son ange, la quiétude quand chaque
matin, elle l'a regardait dormir recroquevillée dans son fauteuil, le
pincement au coeur à cette vue de l'innocence, la douceur en elle
lorsque la blonde lui sourit.
Si elle reprend son trône, ces moments
de pur bien-être deviendront de simples souvenirs, son coeur léger
redeviendra lourd, encore plus lourd, car en plus de ses démons, il y
aura ses souvenirs, elle regrettera ce qu'elle ne connaissait pas avant.
Mais
si elle choisit Gabrielle elle devra vivre cachée,. Peut-elle laisser
le monde souffrir pour un dictateur, juste pour préserver son paradis?
Peut-elle vivre avec la peur d'être découverte? Peut-elle vivre en
sachant que sa capture signifierait la mort de Gabrielle? peut-elle
risquer la vie de cet être si pur?

_Une centaine d'hommes seulement a survécu, épargné uniquement si ils servaient César et le lieutenant est dans une cellule.
_Bien,
on va envoyer ce romain au Tartare. Recrute une armée hors de la ville
pour ne pas éveiller les soupçons. Trouve un homme de confiance pour
faire ce travail, n'en parle à personne tant que ce n'est pas fait. Dit
la guerrière au soldat alors que le même éclat qu'elle avait dans le
regard lors des batailles apparaît dans ses yeux bleus.
_Mais on ne pourra jamais avoir assez d'hommes pour renverser les romains, il nous faut un autre plan.
_Non
mais on a l'effet de surprise, de plus si on attaque de nuit, par
l'éxtèrieur et l'intèrieur en même temps, ça augmente déjà nos chances.
_Bien
sur et si les hommes tuent déjà ceux qui dorment, après il n'y aura
plus qu'a s'occuper de ceux qui sont de garde. Dit le jeune fière de
montrer à sa chef son intelligence.
_Oui tiens moi au courant lorsque tu auras rassemblé des troupes.

Gabrielle
écoutait buvant son thé en silence, son coeur semble se déchirer, si la
Conquérante revient, jamais elle ne reverra cette femme, qui a comblée
un vide dans son être, elle restera une barde, qui avec un peu de
chance, sera convoquée au palais lors de soirée.
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"XENA" Amour et haine [terminé] Empty Re: "XENA" Amour et haine [terminé]

Message par akilihan Ven 5 Mar - 12:51

Chapitre 10:

Cela fait déjà une lune que Xena a pris la décision de renverser César.
Les
jours passent, chacune des deux femmes profite de cet univers parfait,
sachant que ce monde idyllique prendra bientôt fin, la blonde
appréhende chaque nuit, que la personne qui viendra casser ce rêve
arrive.

Une nuit, la crainte de la conteuse se concrétise, le monde réel et souffrant viens frapper à sa porte.
Ce paradis ou le temps c'était arrêté, vole en éclat tandis que le guerrier handicapé entre en sa demeure.

_Cinq cent hommes attendent l'ordre d'attaquer. Dit le jeune homme.
_Bien,
qu'ils se dispersent et marchent sur la ville, toi pendant ce temps tu
recrute parmi les troupes de César, mais fait attention à qui tu en
parles, on lancera l'attaque dès qu'ils arriveront. La première chose à
faire, c'est libérer Légendrios.
_Oui, je suis sûr que la moitié des
hommes qui faisait partie de vos troupes sont de votre côté, ils seront
d'accord pour se rebeller.
_Xena doit être un bon chef alors. Demande Gabrielle avec un sourire sans joie.
_Oui,
elle ne prive pas ces hommes, et leurs donne ce dont ils ont besoin
contrairement à ce romain. Répond le soldat omnubilé par la blonde.
_C'est juste que vous ne faiblissez pas au combat. Se défend la guerrière.

Xena
ressent une étrange sensation, son coeur lourd à l'idée de la
séparation de sa barde, se gonfle de colère, tout devient rouge à ses
yeux, en voyant ce garçon sourire bêtement devant la conteuse.
La
jalousie qui s'infiltre en elle tel un serpent vicieux qui lui fait
perdre sa confiance, l'empêche d'entendre leurs discussion.
Le sang
qui bat dans ses oreilles, devient moins assourdissant, lorsque la
guerrière le voit perdre son sourire idiot, et la tristesse s'installer
sur son visage.
Son cerveau enregistre à nouveau les mots prononcés.

_Tu n'as jamais rien fait dans ta vie par amour? Questionne la barde surprise.
_Non, mais si un jour ça m'arrivait, je mourrais heureux. Répond le garçon avec déception.
_Fait
ce que je t'ai dit. Maintenant pars avant que quelqu'un ne remarque ton
absence. Dit la brune alors que son sang c'est mit à bouillir lorsque
Gabrielle a posée une main sur l'avant bras du soldat dans un geste de
réconfort.

Le jeune comprend l'ordre de partir, et s 'éxecute.
Après
avoir refermé la porte derrière le soldat, la blonde regarde la femme
aux cheveux de jais, son coeur se fend encore, la chagrin pèse sur ses
épaules, alors qu'elle va s'assoir.

_Xena, qu'est-ce qui ce
passera quand tu auras reprit ton rang? Demande la conteuse, muée par
un espoir insensé qu'elles ne seront pas séparées, cette prière prend
forme au milieu de la peur qui la domine.
_Je gouvernerais à nouveau
le monde connu et toi tu reprendras ta petite vie tranquille de barde?
Répond la guerrière avec véhémence.

Lorsque son regard croise deux opales qui l'hypnotisent, elle se sent soudain triste, son coeur se serre, la colère l'a quitte.

_Je
ne pourrais jamais te remercier, ni oublier tout ce que tu as fait pour
moi. Je ne pourrais jamais t'oublier. Dit la guerrière comme si ces
pensées s'étaient muées en paroles sans qu'elle s'en rende compte.

Une douleur survient dans la poitrine de Xena en voyant les yeux verts se remplirent de larmes.
Gabrielle
se lève, pour aller attiser le feu, sous le regard bleu emplit de
tristesse, coupant l'élan de la femme aux cheveux de jais, qui voulait
poser sa main sur la joue juvénile et recueillir la larme qui avait
commencée à perler.

_Mais tu viendras au palais, conter tes histoires, si tu le veux.

A
ces mots, le noeud qui s'était formé dans l'estomac de la blonde
s'estompe, Gabrielle regarde la guerrière, de la joie dans les yeux, un
sourire timide aux lèvres.

Les jours passent, le temps file sans
altérer leurs réalité, pourtant tout semble diffèrent, comme si, dans
ce monde de douceur, un monstre, tapis dans l'obscurité, attend de se
montrer.

Les deux femmes vivent chaque instant comme le dernier,
gravant dans leurs mémoires chaque geste, chaque parole, chaque regard,
chaque détail, comme un trésor plus précieux que n'importe quelle
richesse, aux quelles, elles seules auraient jamais accès.

Un
soir, alors Xena va se coucher, elle regarde Gabrielle s'installer dans
son fauteuil, bien qu'il ai l'air confortable, ça ne vaut pas un bon
lit.

_Gabrielle tu ne veux pas dormir avec moi?
_Pourquoi? Demande la barde, sans comprendre se qui lui prend de poser une question aussi stupide.
_Je
pense qu'il est assez grand pour nous deux et ça fait un moment que tu
dors dans ce fauteuil, tu doit en avoir marre, de plus, c'est ton lit
donc il n'y a pas de raison que je soit la seule à en profiter. Dit la
guerrière, sentant le besoin de ce justifier, s'en voulant de ne pas le
lui avoir proposée plus tôt.

Répondant par un simple sourire,
Gabrielle se lève et va s'allonger aux côté de la brune, son coeur
battant à tout rompre. Pour chacune, le sommeil a été dur à trouver.
Le
matin, Xena se réveil, son bras sur la taille de la petite blonde
blottie contre elle, son parfum enivrant ses sens, la respiration de la
blonde calme réchauffant sa gorge, une sensation de bien-être l'
envahie, elle ne voulait pas bouger, rester pour toujours ainsi.
Lorsque
Gabrielle sort de ses songes, elle éprouve une sensation de protection,
comme si rien ni personne ne pouvait la toucher, elle soupir de
satisfaction avant de ce rendre compte de la respiration qui passe dans
ses cheveux, les battements cardiaque à son oreille, elle ouvre les
yeux lorsqu'elle se rend compte que se n'est pas un rêve, c'est bien la
peau douce su dos de la Conquérante que sa main caresse.
Troublée, elle s'écarte.

_Bonjour. Dit-elle incertaine de savoir si Xena lui en veux de s'être imposée pour la nuit.
_Bonjour. Tu as bien dormi? Demande la guerrière déçue que se contact bienfaiteur soit rompu.
_Oui.
Merci, je vais faire du café. Répond la blonde en ce levant, alors que
elle aussi aurait voulut profiter encore de ce bonheur.
Quelques
soirées plus tard, des coups à la porte sonne comme le glas pour les
deux femmes, le coeur lourd, Gabrielle va ouvrir, mettant fin à leurs
vie équivalente au paradis, dont les journées étaient hantées par le
désir que le soir arrive pour retrouver l'autre et la peur que la nuit
amène le messager de leur apocalypse.

Seulement ce soir là, le
jeune manchot n'est pas le seul à avoir quitté la caserne. Un de ses
collègue l'a suivit, intrigué par ses sorties nocturne.

Le guerrier entre avec l'impression d'être un intrus.

Alors
que les trois discutent de l'attaque qui aura lieu demain soir, aucun
d'eux ne voit l'espion caché dans l'obscurité de la nuit, qui les
observent à travers la fenêtre.

_Tous les hommes savent ce
qu'ils ont a faire? Demande la guerrière alors que ses épaules
s'affaissent en pensant que demain, si tout ce passe bien, elle sera
seule dans son immense palais froid et vide, certaine que même toute
ces troupes réunis autour d'elle ne rempliront pas le vide que laissera
l'absence de son ange.
_Oui, demain ils attaqueront de l' éxterieur
de la ville, pendant que ceux qui sont dans l'enceinte s'occuperont des
romains par l'intérieur.

Les deux femmes se jettent des regards
discrets, une impression de vide les envahis, chacune pensant que les
nuits passées à dormir côte à côte ont été trop peu nombreuse, tandis
que l'espion cours en direction du palais.

Après une soirée à
parler de stratégie, au cours de laquelle, la peur c'est installée dans
les esprits, le jeune homme retourne à la caserne.

Alors que César parle avec trois de ses soldats, un guerrier arrive en courant.

_Majesté, je sais où se trouve la Conquérante! Dit l'espion essoufflé.
_Tu es sûr? Demande l'empereur en se levant de son trône.
_Oui majesté, une fille l'a cache chez elle.
_Amenez la moi ici, mais faite ça discrètement. Ordonne César au guerrier avec un sourire complaisant.

Le
jeune manchot marche dans les rues, en se demandant si il pourra revoir
la blonde une fois que tout ceci sera fini, quand une voix le sort de
ses pensées.

_C'est lui le traite, attrapez-le!

Le coeur
du jeune guerrier se met à battre trop vite en voyant les romains
courir. Son esprit ne lui dicte plus qu'une chose, ils savent tout.
Sans
se soucier du comment ils l'ont su, il se met à courir pour prévenir la
Conquérante sachant pertinemment que seul contre quatre, il n'a aucune
chance.

Xena assise à la table, regarde tristement son ange
faire la vaisselle, cherchant quelques chose à lui dire, pour voir à
nouveau se sourire, mais comment lui expliquer que sont coeur lui fait
mal d'un sentiment qu'elle n'avait jamais ressenti avant, que sa vie ne
sera plus jamais pareil après cette séparation.

_On ne peux pas regretter ce que l'on ne connaît pas.

Alors
que Gabrielle se retourne pour avoir une explication à cette phrase
inattendue prononcée par la guerrière, la porte s'ouvre avec fracas,
causant un sursaut chez lez deux femmes.

_Les hommes de César arrivent!

La surprise créer par l'entrée du soldat handicapé, et remplacée par la stupéfaction.

Les bruits de bottes et de métal, font réagis la guerrière, la brune se lève puis se dirige vers la porte ouverte.

_Protège Gabrielle. Dit Xena en prenant l'épée du guerrier.

Tandis
que la Conquérante sort de la maison en boitant, prête à se battre pour
la vie de la blonde, la lueur de haine et de retour dans ses yeux bleus.

Gabrielle
ne peut plus bouger, son rythme cardiaque s'accélère, son monde
s'écroule, une main ferme lui prend le bras, la traîne dehors.

_Viens vite! Ordonne le soldat handicapé, qui l'attire pour l'entraîner loin du combat.
_Xena! Crie la barde en voyant la guerrière tuer le deuxième ennemis .
_Vas-t'en
Gabrielle! Conseille la brune dont le combat est rendu difficile tant
par sa mobilité réduite, que son manque de concentration, son esprit
étant avec la conteuse.
Si bien que Xena ne voit pas le guerrier
arriver à sa droite, elle ne sent qu'une douleur fulgurante qui envahit
sa nuque, alors que ses jambes ne peuvent plus la porter, que tout
deviens noir, son esprit lui dicte une dernière chose, une dernière
phrase comme une révélation soudaine, à une personne qui ne peux pas
l'entendre.

_Je t'aime Gabrielle.


On les rattrapes?
_Non. On a celle que l'on est venu chercher.

Gabrielle
terrifiée à l'idée de ce qu'ils vont faire à Xena, essai en vain de se
liberer de la poigne qui la tire hors de la ville.

_Il faut aller l'aider!
_On
ne peux rien contre César et encore moins contre son armée. Ecoute
Gabrielle, notre seule chance de l'aider c'est de lancer l'attaque.

Sur ces mots, les deux compères marchent vers la forêt, certain que la guerrière a été arrêtée.

Quelques
heures plus tard, Xena se réveille dans la salle du trône qui fut
sienne, engourdie, ses tempes semblant prêtes à exploser tant son sang
y bat fort, une douleur lanscinante se déploit depuis sa nuque.

_Tu pourras te vanter de m'avoir fait courir. Dit l'empereur sarcchastique.
_C'est
ce que je ferais après t'avoir tué. Répond la guerrière alors que les
ténèbres reprennent possèssion de son corps, alors qu'elle se relève.
_Je viens d'avoir une idée, quand j'aurais retrouvé cette blonde, je la crucifierais avec toi.

A
ces mots, la rage envahit la guerrière, la noirceur se repend dans son
coeur, ses démons se libèrent sublimant toute autres sensations, le feu
dévorant, la soif de sang, contrôlent à nouveau son être.

Le
sourire arrogant du romain disparaît pour faire place à la peur, alors
que Xena prend l'épée de son garde, lui plante dans le ventre avant de
tuer le deuxième de la même manière, à une vitesse telle que personne
n'a le temps de réagir.

L'empereur n'entend plus que son coeur
qui bat, terrifié par la vue de cette femme à l'aspect démoniaque qui
s'approche de lui, le visage déformé par la haine, le regard si violent
qu'il en est insoutenable.

Dans un réflexe, il sort sa dague,
contrôlé par son instinct et non plus par sa volonté, la dirige vers
son assaillant alors que la lame de la guerrière s'abaisse à l'endroit
ou se trouve son coeur.

Le temps semble figé, puis son sang coule en bouillonnant de la bouche du romain qui s'effondre lentement, les yeux exorbités.

Alors
que Xena regarde son ennemi au sol, sa haine s'envole, étouffant le feu
qui la dévore, elle tombe à genoux, un liquide chaud coule le long de
son estomac.
La guerrière retire la dague de son sternum, se qui provoque un afflût de sang plus important.

Machinalement,
son esprit ne voit plus qu'un visage aux yeux pers, entouré de mèche
d'or, son coeur qui venait d'être réchauffé par un feu brûlant, si
agréable, qui a fait fondre la prison de glace dans laquelle il était
enfermé, ralenti ses battements, son être entier, réchauffé par
l'amour, subitement refroidit par la mort qui l'enveloppe.
Sa dernière pensée pour son ange qui lui a redonné vie, s'envole avec son dernier soupir.
Deux
jeunes marchent dans la forêt, approche d'un campement, soudain
Gabrielle sent comme une lame qui transperce son coeur, le souffle lui
en est coupé, une souffrance qui paraît s'étendre au-delà de la chair
pour toucher son âme, d'une puissance fulgurante.

_Ca ne va pas? Demande le jeune handicapé en voyant sa compagne s'arrêter brutalement.

Lentement,
la douleur diminue sans s'estomper, la blonde lui répond, sans
comprendre pourquoi, elle a l'impression de perdre une partie de son
âme.

_Oui, ça va.

Il continuent d'avancer, un homme aux cheveux gris s'approche d'eux.

_Qu'est-ce que tu fait là? Qui est-ce?
_Elle
s'appelle Gabrielle, la Conquérante a été arrêtée, il faut mettre le
plan à éxecution. Explique le jeune mutilé, dont l'inquiétude est
palpable.

Tout se passe trop vite, la blonde ne cherche plus à
comprendre, ses pensées sont tournées vers la brune aux yeux bleus,
elle ne ressent ni peur, ni crainte, ni espoir, juste une sensation de
manque et cette douleur dans sa poitrine.
Elle suit les deux hommes dans le camp sombre, aucun feu n'a été allumé pour ne pas dévoiler leur position.

Sur le mont Olympe, les dieux observent les mortels.

_Athéna, tu ne peux pas laisser Xena mourir, leur amour est trop pur. Dit tristement la déesse de l'amour.
_Aphrodite, tu les as déjà aidé en faisant foisonner ces arbustes pour que ses ennemis ne trouve pas le corps inerte de Xena.
_C'est vrai, mais leurs âmes sont liées, elle ne peuvent pas être séparées.
_Peut-être mais celle de Xena m'appartient maintenant. Intervient Adès.
_Elle ne t'appartient pas et ne t'appartiendra jamais, Gabrielle seule possède l'âme de Xena. Fulmine Aphrodite.
_Peu importe, elle est au Tartare et elle y restera. Crie Adès insensible.
_Ca suffit! Si la vérité est avouée, le secret dévoilé, l'amour accepté avant le levé du soleil, son âme sera libérée.

La condition d'Athena met fin à la discussion.
Aphrodite
regarde la suite des événements avec l'espoir que la barde prenne
conscience que les sensations qui l'habite, sont causé par la plus
belle chose qu'il existe, la même que celle dont elle parle dans ses
contes et qu'elle prononce les deux mots qui changeront sa destinée et
celle de la guerrière.

Alors que les envahisseurs courent vers la porte de la ville, les sentinelles donne l'alerte.
Les
hommes de la Conquérante, ignorant pourquoi l'attaque a été avancée, ne
cherche pas à comprendre, ils se mettent a trancher les gorges
romaines, empaler les soldats qui se dirigent vers les portes
d'Athènes, poignardant ceux qui n'ont pas réagit, surpris par une
attaque qu'ils n'ont pas vu arriver.
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"XENA" Amour et haine [terminé] Empty Re: "XENA" Amour et haine [terminé]

Message par akilihan Ven 5 Mar - 12:52

Dans le palais, le général arrive à la salle du trône, tout ce qu'il y trouve ce sont quatre cadavres.

La tristesse qu'il a ressenti en voyant celui de son empereur, se transforme en colère à la vue de celui de Xena.
Pourquoi n'a-t-il pas été prévenu de son arrestation? Comment quelqu'un a pu remplir la mission qu'il s'était inculqué?

Il repart, l'épée à la main, décidé à venger la mort de César par le sang.

Les
romains, assiégés, ne savent plus de quel côté regarder, ils sont vite
décimés, entourés par l'ennemi, les uns les poussant vers la sortie de
la ville, les autres arrivant de l'éxterieur, les poussent vers
l'intérieur.
Les corps jonchent une fois de plus le sol d'Athènes,
des tas de carcasses démembrées, comme des amas de viande entassées,
d'où s'écoulent des traînées de sang.

Dans la caserne, l'odeur
de la mort se mélange à celle du sang, rendant l'air suffocant, les
morceaux de chair des romains qui n'ont pas eu la possibilité de
sortir, couvre le sol.

Lorsque le général sort du palais, il
voit les guerriers arriver, enivrés par le massacre qu'ils ont commis,
prenant plaisir à décapiter, jetant au loin les quartiers de viande,
qui étaient des hommes, à coup de pied, faisant gicler sang, os,
organes.

A son tour, le gradé se lance dans le combat, décidé à voir le plus de sang ennemis possible couler.

Gabrielle qui avait reçu pour ordre de rester à l'écart, n'en fit qu'à sa tête.
Ecoeurée
par la vue de ce qui semble être des organes humains, elle se dirige
vers le château, persuadée que Xena est là-bas, alors qu'elle refoule
une envie de vomir en voyant la cage thoracique d'un soldat ouverte en
longueur, les côtes brisées se soulevant sous la pression du sang.

Légendrios,
seul et sale, depuis trois lunes est enfermé dans une cellule à se
demander ce qui est advenu de la Conquérante, entend des bruits de coup
avant que la porte du cachot fasse grincer ses gonds, un soldat entre
couvert de sang.

_En route lieutenant. Ordonne le guerrier en tendant une épée à son supérieur.

Légendrios ne comprend pas, mais prend l'arme et suit son libérateur.

_Qu'est-ce qu'il se passe? Demande l'ex prisonnier en entendant des bruits de combat.
_On rend à la Conquérante ce qui appartient à la Conquérante.
_Où est elle?
_César l'a arrêtée, elle doit être dans le palais. Répond le soldat en sortant le premier.
_Où l'a-t-il trouvé, elle va bien? Demande le gradé en sortant à son tour.
_Les
détails plus tard. Rétorque le guerrier en assenant un violent coup de
pied en plein visage d'un ennemi, dont le crâne va éclater contre le
mur de la prison.

Le lieutenant regarde le corps s'affaisser,
laissant des morceaux d'os et de cervelle contre la pierre, avant de ce
détourner pour participer à ce bain de sang.

Gabrielle court
vers le palais, la douleur dans sa poitrine ne l'en dissuade pas,
lorsque son regard est attiré par un soldat gradé romain, qui crie en
arrivant sur sa droite, la blonde reste paralysée, devant la mort qui
se dirige vers droit sur elle.

Le guerrier manchot, qui se trouve à quelques pas, ne pense qu'à une chose, sauver la barde.
Il se place entre le général de Rome et la conteuse, l'arme ennemi le transperce de part en part.

Légendrios
cours vers la blonde en voyant le danger, le sacrifice du jeune n'a
fait que retarder le tueur, le lieutenant arrive à leurs hauteur,
plante son épée dans le flan de l'ennemi, au moment ou il levait son
arme au dessus de Gabrielle.

La blonde sort de sa torpeur quand
son assaillant s'effondre les yeux exorbités, la conteuse se jette à
genoux, prend celui qui c'est sacrifié pour elle dans ses bras.

_Pourquoi tu as fait ça? C'était stupide. Déclame la blonde les larmes aux yeux.
_C'était peut-être stupide, mais je meurs heureux. Répond le mourant, dans un dernier souffle.
_Ca va? Demande le gradé à la blonde qui dépose le corps sans vie.
_Il
faut que je retrouve Xena. Déclare la barde son coeur douloureux
l'empêche presque de respirer, c'est comme un mauvais pressentiment qui
est en elle.
_Viens.

Le gradé la prend par le bras, ensemble
ils se dirigent vers le palais, l'officier tranche quiconque essaye de
les empêcher de passer.

Lorsqu'ils arrivent à la salle du trône,
ce qu'ils voient les stoppent net, comme leurs coeurs semble le faire
durant un instant.

Légendrios retourne au combat, la tristesse à envahit son être en voyant Xena sans vie, laissant Gabrielle seule.
Gabrielle
avance lentement, fixant le corps allongé, espérant la voir se relever,
lui sourire, alors que son coeur se déchire, une douleur
incommensurable encore plus violente que précédement la submerge.
Son
esprit ne voit plus rien, ni n'entend ni ne comprend plus rien, son
sang se glace, l'air lui manque, son univers tourne et disparaît, ses
jambes tremblantes lui semblent lourdes, les larmes qui coulent le long
de son visage la brûlent.

Tandis qu'elle tombe à genoux, son
être entier se vide, de la même manière que ses forces l'on quitté il y
a quelques secondes, quand elle pose une main tremblante sur le visage
froid et pâle de cette femme si belle qui a fait naître un sentiment
puissant en elle, comme si son âme était complète.

Le vide glacé
qui s'est installé en elle est remplacé par un élan brutal et
douloureux, qui surgit, pendant qu'elle prend le corps inerte dans ses
bras, ses yeux se ternissent, se vide de la douceur et la clarté qu'ils
possédaient.

Gabrielle hurle au ciel sa rage, son désespoir, la
haine qui s'insinus dans son être, essayant en vain de se libérer de ce
coeur en lambeau qui la fait souffrir, alors que l'obscurité coule dans
ses veines.

Quand l'officier est sorti du palais, les combats
étaient terminés les guerriers heureux d'avoir vaincu, jubilent devant
les romains encore vivant.

_Eh lieutenant, où est la Conquérante? Demande un soldat souriant.
_Elle est morte. Répond faiblement l'officier en baissant la tête.

Les
cris de joie s'arrêtent avec cette simple phrase, puis les hurlements
de rage à glacer le sang de la blonde résonnent, comme un mélange de
haine et de supplications adressés à un être supérieur qui refuse
d'entendre.

_Tuez-les tous! Crie le gradé, dont les cris de la barde brise le coeur déjà lourd.

Les
cris emplis de désespoir de la conteuse durèrent jusque tard dans la
nuit, accompagnant les guerriers qui tuaient les prisonniers, sans
joie, mais avec sauvagerie.

Lorsque l'aube commence à filtrer,
les premiers curieux, arrive afin de savoir ce qui c'est passé, tandis
que Légendrios se dirige vers la salle du trône.

Il y trouve Gabrielle en train de bercer doucement le corps de Xena, lui caressant les cheveux.

L'officier ne trouve pas le courage de la déranger, et encore moins d'affronter son regard.

Les premiers rayons de soleil éclair la pièce, Gabrielle ne ressent rien à part un vide immense.

_Je t'aime Xena.

En
même temps que la blonde prononce ces mots, qui décrivent se qu'elle à
ressentie depuis des mois et qu'elle viens juste de comprendre, la
dernière larme que semble encore contenir ses yeux, glisse sur sa peau,
tombe sur le coeur de la guerrière.

Soudain, celui-ci fait un
bond puis, se remet à battre, sous les yeux incrédules de la barde, la
bouche de Xena s'entrouvre dans une inspiration rapide, sa peau se
réchauffe, l'océan de ces yeux si clair apparaît.

Le coeur de
Gabrielle explose lorsque ses yeux pers voient se regard si limpide
qu'elle aime tant, son être se remplit d'espoir et de joie, une
nouvelle énergie l'envahit, le vide se remplit de bonheur et de
gratitude.

Xena sourit à son ange, qui pleur, heureuse que cette
résurrection ne soit pas un rêve, alors que son être se réchauffe, elle
regarde ces yeux verts retrouver leurs clarté.

Tout le corps de
Gabrielle, y compris son âme semble éclater, une sensation de chaleur
soudaine qui l'irradie lorsque la Conquérante pose une main tendre et
douce sur sa joue et arrête une larme qui venait de perler.

_Je t'aime. Dit Xena en caressant ce visage si beau.

Gabrielle n'a pas besoin de parler, son regard exprime toute ses pensées, alors, la conteuse se contente de lui sourire.

Légendrios,
après s'être remis de sa surprise, s'approche, gonflé de joie, sous les
regards heureux des deux femmes qui ne lui accordent que peu
d'attention.

_C'est pas croyable! Les dieux sont avec vous. Dit le lieutenant qui se sent de trop.
_Sûrement. Répond la blonde.
_Je vais annoncer la bonne nouvelle.

N'ayant ni réponse, ni la moindre attention, il se retire, prévenir ses hommes, que la Conquérante est vivante.

Poussées
par une force et un désir incontrôlable, Gabrielle se penche,
lentement, leurs souffles chauds se mêlent, une décharge de chaleur et
de satisfaction les pénètrent lorsque leurs lèvres se joignent dans un
premier baiser irradiant de douceur, exprimant tout ce que les mots ne
peuvent décrire, ce sentiment qui les hantes depuis des mois, est enfin
libéré.
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"XENA" Amour et haine [terminé] Empty Re: "XENA" Amour et haine [terminé]

Message par akilihan Ven 5 Mar - 12:53

Chapitre 11:

Depuis la résurrection, Gabrielle à élue domicile
dans les appartements de la guerrière, par sa simple présence, le
château paraît plus accueillant, comme si la lumière dont la conteuse
irradie illumine cet univers, cette même chaleur qui à transformé le
monstre froid et cruel qu'était la Conquérante, en un être respirant la
vie, doux et souriant.

Après un temps d'adaptation, les soldats
se sont habitués à obeir à la blonde comme le peuple c'est habitués à
voir leurs souveraine sereine et calme.

Xena et son lieutenant discute dans la salle du trône lorsque Gabrielle arrive.


_Gabrielle, où était-tu? Demande la brune en souriant à la vue de son ange.
_J'ai
été me recueillir sur la tombe de Merrias, il est mort pour me sauver
tu sais. Dit tristement la conteuse en s'approchant de la guerrière.
_Je sais. Répond sur le même ton la Conquérante en posant une main sur la frêle épaule de la barde.
_Je vais faire éxecuter vos ordres majesté. Annonce le gradé dans le silence lourd qui vient de s'imposer.

Alors qu'il se dirige vers la sortie, Xena se tourne vers Gabrielle.

Le lieutenant arrive aux portes de la grande salle, et manque de heurter Héléne qui arrive.

_Bonjour, je cherche Gabrielle. Propose la vieille femme au soldat.
_Elle est là.

Alors
que la gradé lui indique la pièce qu'il vient de quitter, il se
retourne pour voir Xena mettre difficilement un genoux à terre, à cause
de sa hanche brisée, pas encore tout à fait guérie, devant Gabrielle,
qui la regarde intriguée.

_Tiens, tiens. Fait l'officier curieux de savoir ce qui va se passer.

_Gabrielle, veux-tu m'épouser? Demande la guerrière avec la peur d'un refus.

A
ces mots, la barde ne peut contenir sa joie, avec un sourire radieux,
elle se laisse tomber dans les bras de sa promise, lui offrant un
baiser passionné.

_A mon avis ça veux dire oui. Propose Héléne heureuse pour son amie.
_Je le pense aussi. Répond le soldat avec un sourire.
_Oui. Murmure la conteuse son front contre celui de la brune, avec une larme de bonheur.

Xena
se relève, deux bras fin autour de son cou, tenant son ange par la
taille, leur paradis terrestre n'est plus un rêve, mais une réalité
éternelle, aussi vrai que les sourires qu'elles s'échangent entre deux
baisers.

Tandis que le printemps réveil se qui est endormi, que
le soleil réchauffe la terre et les coeurs, l'univers entier paraît
sourire à ces deux âmes soeurs enfin réunies par la plus belle chose
que l'on puisse trouver, la seul qui donne un sens à une vie.

fin de la première partie
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"XENA" Amour et haine [terminé] Empty Re: "XENA" Amour et haine [terminé]

Message par akilihan Ven 5 Mar - 12:53

deuxième partie


Chapitre 1:

Depuis que Xena a reprit son trône après la mort
de César et sa résurrection, énormément de chose ont changé, la
Conquérante elle-même a changé.
Les habitants des pays frontaliers
aux terres de la brune ne vivent plus avec la crainte de se faire
transformer en charpie pour satisfaire ses envies de grandeur, son
peuple n'est plus obligé de lui obéir sous peine de torture, ses
soldats et ses domestiques ne craignent plus la mort au gré de ses
humeurs.
Tout ceux qui ont vécu sous le règne de la Destructrice des
Nations, sont certain que ces changements sont dû à la blonde aux yeux
pers, qui est devenu princesse lors de la cérémonie d'union qui l'a uni
à la guerrière, un quart de lune plus tôt, et tous la remercie en
silence.

Légendrios, lui est reconnaissant d'illuminer le visage
de la brune, d'avoir fait fondre la prison de glace dans laquelle son
âme était murée.
Elle semble même rendre le palais accueillant par
sa simple présence, songe le gradé en arrivant à la porte de la chambre
des deux femmes.
Avant même qu'il ai eu le temps de frapper, une voix se fait entendre.

_Laisse nous Légendrios.

Xena sourit en entendant son lieutenant repartir sans un mot.

_Comment
tu sais que c'était lui? Demande la petite blonde blottie dans les bras
puissants de la femme qu'elle aime, sans se donner la peine d'ouvrir
les yeux.
_Je connais son pas. Je t'ai réveillée?
_Non, je le suis depuis un moment.

Alors
que la jeune blonde se serre encore plus contre son amante, cette
dernière lui dépose un baiser sur le front, caressant doucement la peau
nue et douce de son dos.

_Tu devrais aller voir se qu'il veut, c'est peut-être important.
_Rien n'est plus important que toi.
_Je t'aime. Lâche Gabrielle en déposant un baiser sur la gorge de la guerrière.
_Ah oui?
_Oui. Et tu sais pourquoi?
_Non.
_ Parce que tu es très confortable, une éxéllente source de chaleur et un parfait doudou.
_Si
je dis à quiconque que tu à traité la Destructrice des Nations de
doudou, on ne me croira pas ou on te prendra pour une folle.
_C'est
parce qu'ils ne te connaissent pas comme moi je te connais. Et de toute
façon je ne veux pas que quelqu'un d'autre que moi profite de la
douceur et la tendresse dont tu es capable. Rétorque la blonde avec un
sourire, caressant lentement l'abdomen de Xena.
La guerrière sourit à ces propos, étirant ses muscles.
_Bon, je vais aller voir ce que voulait Légendrios.
_Tu as bien dit que rien n'est plus important que moi?

A
ces mots, la conteuse ouvre les yeux, puis s'allonge de tout son long
sur le corps musclé de sa femme, les mains de chaque côté de la tête
brune.
_Oui. Répond la guerrière troublée par les baisers qui couvrent sa clavicule.
_Alors occupe toi de moi.

Sentant
un feu irradiant au creux de ses reins, Xena caresse le dos de la
blonde avant de la retourner sur le dos, elle recouvre le corps élancé
de sa compagne avec le sien, ses doigts et ses lèvres parcourent la
peau satinée de la femme qui lui a donnée la paix intérieur.

_Tes désirs sont des ordres.

Gabrielle
sourit à ces mots, mêlant ses mains aux cheveux de jais, désirant les
lèvres douce de cette femme qui a donnée un sens à son existence.

Après
un long moment langoureux et sensuel, emplit de tendresse et de
douceur, les menant indubitablement à une explosion de pur plaisir issu
d'un désir provoqué par la puissance de leurs sentiments, Xena réussit
à s'extirper de l'immense lit couvert de soie.
Suite à un bain
nécessaire pour ôter la sueur collée à sa peau, la guerrière rejoint
son lieutenant qui, d'après un garde, se trouve sur le terrain
d'entraînement.

A son arrivée, tout les combats cessent, le gradé s'approche d'elle.

_Majesté.
_Alors, que me voulais-tu? Et qui sont ces hommes?
_C'est justement d'eux que je voulais vous parler. Ils se sont présenté ce matin, prétendant vouloir intégrer vos troupes.
_Comment ils se défendent?
_Très bien.

Elle tend la main au gradé, Légendrios lui donne son épée, puis elle s'approche des hommes qui attendent sans oser la regarder.

_Alors, montrez moi de quoi vous êtes capable.
Les guerriers se ruent sur la brune, sans réussir, ne serait-ce, qu'à la déstabiliser.
La brune attaque et esquive avec une grâce féline, une agilité et une souplesse ahurissante.
Une fois tous les hommes aux sol, gémissant, la guerrière rend son épée au lieutenant.
_Occupe toi d'eux. Dit-elle à son officier.
Alors
qu'elle se battait, Xena repensait à la réception somptueuse qui avait
suivit leurs union, ce qui venait de lui donner une idée, qui a pour
unique but de faire plaisir à sa princesse.
Les hommes commence à se relever, tandis que la brune prend la direction du palais pour parler à la conteuse de son idée.

Chapitre 2:

Pendant que la Conquérante se battait, Gabrielle se dirigeait vers la salle de réception où une visite l'attendait.

_Héléne! Je suis contente de te voir. Fait la blonde avec un sourire.
A ces mots, la vieille femme se retourne pour voir sa jeune amie entrer dans la pièce.
_Comment vas-tu Gabrielle?
_Je ne pourrais pas aller mieux.
_Je n'en doute pas vu l'air épanouï que tu arbores.
_Si
tu savais, il suffit que je lève le petit doigt et j'obtiens tout ce
que je veux. Et Xena est si attentionnée, elle trouve toujours un moyen
de me surprendre, parfois, j'ai l'impression que tout ce à quoi elle
pense, c'est de me faire plaisir. Depuis que je suis avec elle, je
ressent un bien-être permanent, comme si elle remplicait un vide en moi.

Alors
que Gabrielle sourit, le regard pétillant comme jamais Héléne ne
l'avait jamais vue, cette dernière la regarde soudainement triste.

_Gabrielle, tes parents ne sont pas venus à votre union parce que ça les dérange, n'est-ce pas?
La blonde perd son sourire, puis baisse la tête.
_C'est
ça. Lila m'a expliquée qu'ils ne comprennent pas que je puisse aimer
une femme et encore moins Xena. Mais je suis sûr qu'ils changeront
d'avis sur elle quand ils se rendront compte qu'elle a changé.
_Je
l'espère pour toi. Mais dis-moi une chose Gabrielle, tu sais de quoi
Xena est capable, je veux dire avant, tu n'as pas peur qu'un événement
viennes tout bousculer?
_De quoi tu parles? Demande la barde intriguée.
_Que pour une raison ou une autre, son côté sombre reprenne le dessus.
_Au
début oui, mais avec le temps, j'ai remarqué que depuis qu'elle est
revenu à la vie, quelques choses à changé. Elle n'a plus d'accès de
colère, elle réussit même à pardonner. Comme si, elle avait connu une
horreur et une souffrance pire que ces propres ténèbres, d'une
puissance telle que ces démons en ont été sublimé.
_Qu'est-ce qui te faire dire ça?
__Etrangement,
quand elle m'a avoué qu'elle ne ressentait plus le chaos qui régnait en
elle, c'est comme si, j'avais ressenti ses sentiments, le calme qui
l'habite, mais aussi un trouble, un peu comme une ombre au loin. Tu
doit me prendre pour une folle. Sourit la conteuse.
_Non, Pas du tout.

C'est ce moment là que choisit la guerrière pour arriver.
A sa vue, le regard de la blonde s'illumine.

_Je vous dérange?
_Pas du tout. Répond la barde en tendant la main à son amante.
_Majesté.
_Bonjours Héléne.

Alors que la guerrière prend sa jeune femme par la taille, une voix grave se fait entendre.
_Majesté, les émissaires de Chine sont arrivé pour signer le traité de paix. Explique un garde.
_J'arrive.
Xena embrasse la blonde avant de repartir avec un soupir, déçu de devoir quitter son amante.

L'après-midi
passa vite pour la blonde et son amie qui le passèrent à discuter, mais
il parut beaucoup plus long pour la brune, qui pensait à sa conteuse
tout en essayant de ne pas montrer sa lassitude à ses invités, jusqu'à
ce que ces derniers se retire, au grand soulagement de la guerrière,
qui part immédiatement à la recherche de la conteuse.

Gabrielle
lisait depuis peu de temps sur un banc d'un des nombreux jardin
luxurieux du palais, réchauffé par les derniers rayon de soleil.
Elle lève la tête de son parchemin avant même que la Conquérante n'apparaisse sur le péron qui mène à ce lieu.
Dès
que la brune eut dans son champ de vision la barde, un sourire élargit
sa bouche, ce sourire ne la quitte pas tandis qu'elle va s'assoir au
côté de la conteuse, avant de l'embrasser.

_Tu a signée le traité?
_Oui.
_Bien alors si nous allions nous préparer pour la réception de se soir, en leurs honneur.
_Gabrielle...
_Tu ne compte pas y aller avec tes cuirs?
Ces mots arrache un rire à la brune.
_Non, Gabrielle, j'ai pensée que tu aimerais peut-être aller passer quelques jours chez tes parents, puisse qu'il ne sont pas...
La
guerrière ne put finir sa phrase, qu'une petite blonde remplit de joie
lui saute au cou. Le bonheur de sa femme semble envahir le coeur de
Xena, comme un élan d'énergie bien faisant, alors que des frissons la
parcourt au moment ou des lèvres chaudes se pose sur les siennes, son
esprit perd toute capacités de réflexion quand une langue douce passe
la barrière de ses lèvres.
Une voix douce ramène la brune à la réalité.
_Je peux partir quand?
_Gabrielle, tu n'est pas obligé de me demander, tu fait ce que tu veux.
_Demain! Décrète la barde au comble du bonheur.

Xena
sent son être entier fondre à l'air enfantin, de la femme qui est
incapable de cacher sa joie, qui lui prend la main pour l'entraîner
vers le palais.
Alors qu'elles se dirigent vers leurs chambre, Xena s'arrête à la hauteur d'un garde.

_Dit à Kara de venir dans nos appartements. Et envoie aussi Légendrios.
_Bien majesté.
Il sourit discrètement en regardant la princesse riant, traîner la Conquérante par la main avant de s'exécuter.

Peu
de temps après, alors que Gabrielle est collé au mur, bras et jambes
croisés autour du corps musclé de la brune, des coup à la porte
interrompt leurs baiser.

_Oui. Fait la conteuse déçue d'être importunée.

Kara entre, rougissante, puis fixe le sol.
_Kara
tu peux nous préparer un bain. Demande la blonde, sans même se donner
la peine de sortir ses mains de sous les cuirs noirs de la guerrière.
_Bien majesté. Répond la domestique en se dirigeant vers la pièce adjacente.

Gabrielle mêle ses doigts aux cheveux de jais, cherchant à nouveau les lèvres de la brune.
Puis, quelques instants après, la guerrière rompt le contact.
La blonde gémit de déception.
_Légendrios arrive. Explique la Conquérante.

Gabrielle
lâche sa proie, ses membres tremblent encore des vagues de passion non
assouvit qui viennent de déferler à travers tout son corps.

Les pas cessent de résonner.

_Entre. Permet la guerrière.

Alors que le lieutenant ferme la porte derrière lui, la barde va s'assoir sur le lit.

_Vous m'avez fait appeler. Demande la gradé attendris par l'air boudeur de la princesse.
_Oui.
Demain j'accompagne Gabrielle chez ses parents, tu t'occuperas de tout
jusqu'à mon retour. Et prend toutes les dispositions pour que nous
puissions partir le plus tôt possible.
_Bien majesté.
_Tu peux disposer. Ordonne la blonde avec un sourire.
_Oui majesté. Répond le gradé avant de repartir.
Xena la regarde avec un sourcil levé en s'approchant d'elle.
_Il faut bien que mon titre de princesse me serve à quelques chose. Explique la conteuse en attirant la brune à elle.
La guerrière ne peut retenir un rire en voyant l'air triomphant de sa femme.

Tard
dans la nuit, alors que Xena porte sa femme à leurs chambre après
s'être éclipsées de la fête, envahit par un désir incontrôlable, une
ombre quitte furtivement le château en direction du centre d'Athènes.
Arrivé à l'auberge, cette personne s'assoit à la table d'un homme.

_La
chienne et sa garce partent demain, mais j'ignore où elles vont ni pour
combien de temps. Ca serait le moment idéal pour lancer l'attaque.
_Bien,
très bien. Depuis le temps que nous attendons qu'elles quittent
Athènes. Tu t'arrange pour savoir combien de temps elles partent et
moi, je les suivrais pour savoir ou elles vont et je préviens les
autres. Explique l'homme avec un rire sadique.
_Il faut que je retourne au palais avant que quelqu'un ne remarque mon absence.
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"XENA" Amour et haine [terminé] Empty Re: "XENA" Amour et haine [terminé]

Message par akilihan Ven 5 Mar - 12:54

Chapitre 3:

Après avoir passé la matinée à chevauché, Xena et Gabrielle arrive au village natal de la blonde .
Bien que le peuple s'incline sur leurs passage, le doute et l'étonnement domine, le dégoût pour certain.
Lorsqu'elles arrivent à l'ex demeure de la conteuse, Lila, dont émane une joie certaine, en sort.

A
sa vue, la barde descend de chevalet se jette dans les bras de sa soeur
sous le regard chaleureux de sa mère et celui froid de son père.
L'air paraît lourd, la tension est palpable tandis que la blonde reçoit des embrassade et la brune de brèves salutations.

_Vous êtes là pour combien de temps? Demande le père de la blonde en toisant la guerrière.
_En fait, j'aurais voulu passer quelques jours ici, si tu es d'accord.

La
barde retient son souffle, la peur d'essuyer un refus lui noue
l'estomac, tout les regards se pose sur le géniteur dont le visage
n'exprime ni joie ni mépris.

_C'est d'accord.

Avec un
soupir de soulagement, la conteuse se dirige vers la guerrière qui
descend de cheval, puis, se blottie dans les bras puissants qui lui
offre une sensation de protection.

_Quand tu voudras rentrer, envoie moi une missive et je viens. Explique la guerrière avec un sourire.

La conteuse lui rend son sourire avant de se mettre sur la pointe des pieds pour un baiser d'au revoir sous les regards génés.
Avant
de repartir, la guerrière se perd une dernière fois dans les yeux pers,
alors que son coeur se serre à l'idée d'être séparé de son ange.

Une
fois Xena disparut à la vue de la blonde, cette dernière se dirige vers
la demeure de ses parents, partagée entre la joie de voir sa famille et
la tristesse d'être séparée de la brune.

Le soir, le repas se
passe comme le reste de la journée, chacune des femmes racontant en
détail se qui leurs est arrivé depuis le départ de Gabrielle.
Les
rires cessent, l'air devient glacial, la tristesse remplace la joie
dans les coeurs lorsque le père se décide à parler, son ton froid
cachent la douleurs qui l'a envahit quand sa fille à fait tout le
contraire de ce qu'il espérait.

_Qu'est-ce que tu trouve de bien chez ce monstre?
_Ne l'appel pas comme ça, elle a changée.
_Peut-être,
mais elle ne pourra jamais effacer le sang qu'elle a sur les mains. Et
Perdicas? Tu as pensée au mal que tu lui a fait? C'est un garçon bien,
tu aurais mieux fait de l'épouser plutôt que cette...
_Mieux pour toi? Je suis désolé de l'avoir blessé mais je ne l'aime pas et je ne l'ai jamais aimé. S'énerve Gabrielle.
_ Cette vipère ne peut que te faire souffrir.
_Ca
suffit! J'aime Xena, j'aime ma vie avec elle, elle fait tout pour me
rendre heureuse. Tu ne veux pas comprendre que j'ai réalisé mon rêve en
devenant barde et que ça m'a apportée l'amour? Ma vie me plaît ainsi et
je n'en changerais pour rien au monde.

A ces mots, l'homme se
voûte, le poids des années semble, soudain présent sur ces épaules, il
se rend compte que Gabrielle n'est plus la petite fille dont il a gardé
le souvenir précieusement, triste de ne pas l'avoir vu grandir et fier
de la femme qu'elle est devenue, incapable de prononcer une parole
devant le regard déterminé de sa fille.

Un silence lourd c'est installé, comme si le moindre son allait faire voler en éclat le calme apparent.
Le
seul homme de la famille se lève, lentement, se dirige vers la porte,
la seul chose dont il a besoin dans l'instant, c'est être seul pour
comprendre les émotions contradictoire qui l'habite.

_Eh bien, si après ça il n'a pas compris. S'exclame la mère de famille estomaqué.
_J'ai adoré comme tu l'as remis à sa place. Fait Lila en riant.
_Lila! Gronde la vieille femme, alors que Gabrielle se met à rire, elle rajoute. Vous êtes impossible!

Bien
que la tension avec son père ai disparu, que son séjour soit agréable,
rythmé par les travaux journaliers, les rires et les promenades avec sa
soeur, la conteuse se languit de la brune aux yeux bleus qui la hante
jour et nuit.

Alors qu'elle entre dans la demeure de ses
parents, la vision de l'homme à qui elle a brisé le coeur des années
auparavant, la sorte de ses pensées.

_Bonjour Gabrielle. Dit le jeune homme sans la regarder.
_Bonjour Perdicas.
_Ou étais-tu Gabrielle? Demande Lila sentant un malaise s'installer.
_J'ai fait envoyer une missive à Xena pour lui dire que je rentre demain.
_Pourquoi? Tu as besoin de son accord? Demande Perdicas avec véhémence.
_Non, c'est juste qu'elle viens me chercher, les routes ne sont pas sur et elle ne veut pas qu'il m'arrive quelques chose.
_Bien, je doit partir. Répond le jeune homme indifférent.
_Déjà? Tu ne veux pas déjeuner avec nous? Propose la vieille femme.
_Non merci. Un autre jour.

Quand
Perdicas se lève, salut la famille sauf Gabrielle, sans même daigner
lui lancer un regard, la blonde se sent triste, elle se rend compte du
mal qu'elle lui a fait, une question traverse sont esprit, une vie
malheureuse vaut-elle le plaisir de rendre quelqu'un heureux?

Le
soir même, alors que Gabrielle passe sa dernière nuit chez ses parents
son âme tournée vers la femme aux cheveux de jais, alors que sont coeur
et partagé entre la peine d'avoir fait souffrir Perdicas et le bonheur
éxcitant de savoir que demain, elle reverra la personne qui illumine
son être entier, la seule personne qui lui procure bonheur, bien-être
et protection par sa simple présence.

Malgré l'heure tardive,
Xena non plus ne dort pas, lassée de se coucher seule dans se grand lit
froid, le vide laissé par la blonde semble vivant tant il lui est dur
de s'endormir et s'éveiller sans la chaleur du corps de la conteuse, sa
peau douce contre la sienne, sa respiration apaisante, son parfum
enivrant.
Que faire de ses bras quand il n'y a pas son amante à serrer et protéger.

Mais
si ce soir là, la guerrière ne dort pas pour une raison différente des
nuits précédentes, ce soir, c'est le plaisir de savoir que demain, elle
sera à nouveau comblée grâce au retour de son âme soeur.

Les
pensées des deux femmes se rejoignent, comme deux étoiles brillantes de
la même force, visible mais incompréhensible pour quiconque.

Alors
que ces deux âmes qui sont liées, se perdent dans leurs souvenirs de
paix et de bonheur, un homme et une personne capuchonné parlent dans
l'obscurité des rues d'Athènes.
_Xena part chercher sa catin demain matin.
_Bien, dès qu'elle sera partie on se planque et on attend leurs retour.
_Mais fait attention, c'est une éxéllente combattante.
_Ne t'inquiète pas, un peu de ce produit et elle ne posera plus aucun problème. Dit l'homme en montrant une bourse.

Suite
à des au revoir accompagnés d'embrassade et la promesse de la conteuse
d'expliquer à Xena la raison du changement de comportement des parents
de la blonde envers la Conquérante, les deux filles ont reprit la route
d'Athènes, avec la joie de se revoir et d'autres sentiments qui
diffèrent chez les femmes.

La blonde sent l'inquiétude s'insinuer en elle depuis qu'elle a remarqué que la guerrière n'est pas au mieux de sa forme.
_Xena, ça ne va pas?

La
brune ne répond pas, désorienté, alors que sa vue se trouble de plus en
plus, la sensation qu'elle a depuis un moment d'être suivi s'estompe,
alors que son esprit vacillant semble ne plus être en mesure de
réfléchir.

_Xena?

L'appréhension de la blonde se mue en crainte lorsqu'elle voit la guerrière s'effondrer.
Son
coeur explose, le temps ralenti sa course, alors que la blonde tente
veinement de rattraper la guerrière, réussissant seulement à atténuer
sa chute.
Gabrielle se jette à genoux après être descendu de son
cheval, prenant la brune inconsciente dans ses bras, l'incompréhension
et la peur de ne pas comprendre ce qui se passe lui déchire les
entrailles, elle caresse la joue de Xena, la suppliant de se réveiller,
quand des bruits de chevaux se font entendre.
La conteuse lève la
tête espérant avoir de l'aide, son regard emplit de détresse se porte
sur les trois hommes entrain de quitter leurs montures.

Le doute
s'installe en elle alors que les hommes vêtus de cuir s'approchent,
leurs sourires sadiques et leurs regards vitreux envoi des décharges de
frisson le long de l'échine de la jeune blonde, son coeur bat si vite,
qu'il menace de quitter sa poitrine, la seule chose qu'elle est capable
de faire est de serrer la brune contre elle.

_Lâchez-moi! Hurle la conteuse quand deux d'entre l'éloigne de la guerrière.

La
barde tente de se libérer de la poigne qui la retiens, la panique
l'envahie quand le seul malfrat qui n'a pas les mains occupées soulève
la Conquérante, puis sa dirige vers son cheval.

Gabrielle se
débat, sa gorge la brûle mais ses cris ne lui parviennent pas, tant les
battements qui résonnent à ses oreilles sont fort, son esprit ne peut
que lui dicter que tout ceci est un rêve, cet homme n'est pas entrain
de partir avec Xena en travers de sa monture, mais la douleur soudaine
qui vrille dans sa mâchoire, la rencontre de ses membres avec le sol
dur, lui prouve le contraire, ce n'est pas un cauchemar, elle ne se
réveillera pas dans les bras protécteur, elle ne sentira pas la
présence rassurante de son âme soeur.

Son esprit reprend
conscience de la réalité, alors que son corps devient douloureux, le
seul réflexe que la conteuse a, est de protéger son visage des poings
et des pieds qui s'acharnent sur elle.

Une phrase fait écho dans
la tête de la blonde, incompréhensible pour son esprit qui à perdu sa
lucidité, comme une prophétie annonçant l'horreur.

Gabrielle
lutte contre l'étourdissement qui menace de l'en mener vers
l'inconscience, son corps entier paraît paralysé par la douleur,
celle-ci s'emplifie lorsque l'air caresse sa peau sous ses vêtements
déchirés.

La peur coule dans ses veines, l'espoir que quelqu'un
vienne à son secours est étouffé par un désir plus grand, celui de
réussir à séparer son âme de son corps afin de ne plus sentir la
douleur toujours plus forte, l'envie de vomir au contact de la masse
couverte de cuir vautré sur elle, ne plus sentir les mains câleuses,
qui semble laisser des traînées de crasse sur leurs passages, ne plus
sentir la sensation écoeurante de la bouche à l'haleine puante et
alcoolisé sur sa peau, ne plus entendre les rires qui brisent son âme.

Incapable
de se libérer, alors que la bénédiction de mourir ne lui est pas
accordé, la conteuse crie sa souffrance, hurle la brûlure déchirante
qui envahie son ventre, tandis que des nausées la prennent, elle ne
peut que subir cette douleur qu'elle n'aurait cru possible.

Les larmes coulent, alors que le désespoir s'infiltre au plus profond de son coeur qui bat trop vite.
Mourir
pour ne plus rien ressentir, pour être en paix, ne plus être le jouet
de se porc, un souhait qu'aucun dieux ne semble vouloir satisfaire.

Dans
le chaos qui règne dans son esprit, quelque chose paraît se briser,
libérant dans le tumulte des émotions qui la submerge un sentiment
puissant, semblable à un feu dévastateur qu'elle n'a connu qu'une fois
au paravent, la haine.

Tandis que la rage déferle par vague,
envahissant son être entier, le poid qui l'écrasait se retire,
Gabrielle voudrait partir, fuir se corps déchiré, enlever cette peau
dans laquelle elle se sent mal, comme on enlève un manteau, pour ne
plus sentir l'outrage qu'elle vient de subir.

Le soulagement ne
dur qu'un instant, avant qu'une masse plus lourde et plus brutale que
la première lui tombe dessus, l'empêchant de respirer.
Elle ne peut que subir assauts, ne peut que laisser couler les larmes de ses yeux fermés.

Après
un temps qui parut une éternité pour la conteuse, elle est libérée du
corps qui l'entravait, avec un effort pour ne pas crier, elle se roule
en boule, terrifiée que tout recommence, elle croise les bras sur sa
poitrine dans un instinct de protection.

C'est à sa moment que
deux mains la retourne sur le dos, une haleine puante dégagé à quelques
centimètres de son visage lui donne l'envie de vomir.

_Ne pleurs pas, ce n'est rien à côté de se que je vais faire à ta garce de Conquérante.

A
ces mots, la rage qui engorge l'âme de la conteuse explose, elle ouvre
les yeux, sa main qui était en contact avec une pierre, se crispe sur
cette dernière, son bras se dirige de lui-même en direction de la tête
du tortionnaire, qui, surprit et effrayé par le regard vert délavé par
les larmes froid et haineux, ne voit pas l'objet arriver sur sa tempe.

La
blonde pousse le corps inerte qui se trouvait sur elle, elle tente de
se lever, mais ses membres tremblants refuse de la porter.

La
barde avait assommé son agresseur à une tel vitesse que son compère n'a
pas eut le temps de réagir, maintenant, il fait les quelques pas qui le
sépare de la blonde incapable de se lever, lui assène un coup de pied
en plein visage envoyant, ainsi, la blonde dans l'inconscience.

Suite
à un regard pour son compagnon qui a le visage en sang, il prend la
direction de l'endroit ou il avait laissé son cheval, persuadé que si
il rentre seul, il aura la totalité de la récompense promise pour le
travail que l'on leurs avait confié, laissant ainsi les deux corps
inerte sur la route d'Athènes.

Chapitre 4:

Réchauffé par
le soleil de l'après-midi, deux compères marchent en direction
d'Athènes, pressé de dé changer l'argent durement gagné avec leurs
heures de travail dans les champs, contre de l'alcool et des filles.
Sur leur chemin, l'un d'eux stoppe son ami en lui tapant sur le thorax.

_Regarde un cheval! On pourrait le prendre.
_Arrête, il est forcement à quelqu'un.

Alors
qu'ils s'approchent, leur attention est attiré par deux masses inertes,
quand ils réalisent que se sont des personnes, les amis se précipitent,
leur empressement effraie le cheval qui s'enfuit.
L'un approche de l'homme, lui met la main sur la bouche afin de vérifier sa respiration, l'autre retourne la femme blonde.

_Il a l'air dans un sale état.
_Bon dieu! C'est la princesse! S'exclame le jeune aux cheveux de jais en retirant une mèche d'or du visage couvert d'ecchymose.
_C'est pas vrai? Qu'est ce qu'on fait? Demande estomaqué son compagnon.
_On
les en mène à Athènes, on ne peux pas les laisser comme ça, sans
compter de se que nous ferais la Conquérante si on ne les aide pas.
Explique le jeune au cheveux noir en prenant le frêle corps de la
princesse.
_Je voudrais pas être à la place de ceux qui on fait ça
lorsque la Conquérante leurs mettra la main dessus. Rétorque son ami en
prenant l'homme au visage en sang.
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"XENA" Amour et haine [terminé] Empty Re: "XENA" Amour et haine [terminé]

Message par akilihan Ven 5 Mar - 12:55

Alors que les deux compères marchent le plus vite possible vers Athènes
avec leurs fardeau, pressé d'arriver de peur qu'il n'arrive un malheur
avant leurs arrivée au palais, au port, le chien galeux qui a assouvi
ses fantasme sur la princesse par la force, monte à bord d'un navire,
un grand sourire aux lèvres.

_Alors, tu as eu un problème que tu reviennes seul? Demande un homme d'âge mur sur le pont.
_La garce s'est rebellé, elle a tué Gendal à coup de pierre. Et la récompense?

L'homme
qui fixe la mer, lui tend une bourse, sans daigner lui porter la
moindre attention. Bien qu'il reste impassible son cerveau travail à
une vitesse folle, la Conquérante est à sa merci, personne pour dire ou
elle se trouve puisque personne ne l'a vue être porté sur le bateau
enveloppé d'un linsceul, dans quelques heures, il pourra donner libre
court à sa vengeance, après tout se temps à attendre pour enfin faire
payer à la brune le prix pour la mort de la personne qui lui était si
chère, enfin libérer la rancoeur qui le ronge, le dévore de
l'intérieur, lui permettant d'imaginer toutes les tortures qui puissent
être possible de pratiquer.

_Quand est-ce que l'on part? Demande l'agresseur de Gabrielle, déçu de ne pas toucher la solde de son compagnon soi-disant mort.
_Tout de suite.

Alors
que le navire quitte le port avec la Conquérante, vers un destin
incertain, dans la cour du palais de Xena, Légendrios s'inquiète de
l'absence des deux femmes, partagé entre la crainte qu'il soit arrivé
malheur et la certitude que cela soit impossible grâce aux talents de
combattante de la guerrière.
Son idée qu'une halte ai retardé le retour de la brune et son amante s'évanoui lorsqu'un soldat arrive en courant.

_Lieutenant, deux hommes ramène la princesse...

Il
n'a pas le temps de finir sa phrase, le gradé cours déjà vers les
portes d'enceinte que sont entrain de franchir les hommes en question,
l'un portant un être vêtu de cuir et l'autre la conteuse, tout deux
inconscient.

_Qu'est-il arrivé? Demande l'officier, terrifié à la vue de l'état de la blonde.
_On ne sait pas, on les a trouvé inanimé sur la route.
_Et la Conquérante?
_On ne la pas vu. Répond le jeune aux cheveux de jais surpris.

Le
lieutenant prend la princesse dans ses bras, son inquiétude
grandissante, il se dirige vers le palais. En partant, il s'adresse à
un des nombreux soldats qui se sont réunis pour savoir ce qu'il se
passe.

_Toi, fait venir le guérisseur de la Conquérante, et envoie des hommes à la recherche de Xena. Et fait soigner se gars.
_Bien. Répond le guerrier estomaqué avant de partir en courant.

L'incertitude,
la crainte s'installent, des questions sans réponses sont chuchoté
pendant que la nouvelle de l'agression et de la disparition se propage.

L'équipe
de recherche quitte déjà l'enceinte du château, tandis que les deux
sauveurs se dirigent vers le centre d'Athènes, annoncer la nouvelle qui
créera une frénésie parmi le peuple, poussé par une envie incontrôlable
de dire se qu'ils ont vu, compris et fait.

Attendre est la seul chose que le lieutenant peut faire, l'inquiétude et l'incompréhension se dispute son esprit.
Qu'est-il
arrivé? Pourquoi la Conquérante n'a pas empêché se crime? Où est-elle?
Si elle a été vaincu, qui serait assez puissant pour y parvenir? Qui
est cet homme?
Toute ces questions tourne dans la tête de l'officier, y réfléchir ne sers à rien, seul les deux blessés peuvent y répondre.
Des bruit de pas pressés résonnent dans le couloir sombre, ce qui sort le gradé de ses pensées tourmentées.

_Légendrios! C'est vrai? La princesse a été agressé et la Conquérante a disparu? Demande Kara choquée.
_Oui.
_Tu sais ce qui c'est passé?
_Non, la princesse pourra le dire lorsqu'elle se réveillera, ou l'homme qui était avec elle.
_Un homme? Qui c'est?
_Un type a été amené avec Gabrielle, mais je ne sais pas si c'est son agresseur ou quelqu'un qui a tenté d'intervenir.
_Et...

La
domestique n'a pas le temps de terminer sa phrase, l'attention du
guerrier se porte sur un vieil homme aux long cheveux gris qui
s'approche d'eux, il répond à une interrogation muette de l'officier
qui est dominé par la peur.

_Elle va s'en sortir. Elle à des
ecchymoses sur tout le corps, deux côtes cassées, le col du fémur
fracturé et une légère commotion à la tête.
Mais, la princesse n'a pas seulement été battue, elle a également été violé. Explique tristement le vieillard.
_Mon dieu. S'exclame la domestique horrifiée.
_Kara, reste avec Gabrielle, il faut que je lui parle dès que possible.
_Oui. Tu vas où?
_Ce malheur va se savoir très vite, il faut que je prenne des dispositions pour prévenir une possible révolte.

Sur
ces mots, l'officier s'éloigne, son coeur rongé par la colère lui fait
mal, suite à la révélation du guérisseur. Tout se que sont esprit
écoeuré par se que vient de vivre la conteuse lui dicte et de faire
payer le ou les auteurs de se crime ignoble.

Le vieil homme soupir, regardant le soldat partir, son pas rapide trahie la rage qui l'habite.

_Cette pauvre enfant sera vengé d'une manière ou d'une autre.
_Il
vaut mieux que ce soit Légendrios plutôt que la Conquérante. Répond la
domestique en se dirigeant, le coeur lourd, vers la pièce ou se trouve
la princesse.
_Je n'en suis pas certain.


Chapitre 5:

La
guerrière dont l'esprit est embrumé, ouvre les yeux pour ce rendre
compte qu'elle se trouve dans une pièce sombre et humide, seulement
éclairé par une torche.
Une puanteur envahis ses narines, avant
qu'elle réalise que ses membres, engourdis, sont entravé par des
chaînes qui coupe la peau de ses poignets, ces derniers supportant tout
son poids.
Un voix venant de l'ombre surprend la brune.

_Alors Xena, enfin réveillé?
_Qui est-tu? Que me veux tu? Qu'a tu fais à Gabrielle? Demande la guerrière qui sent la colère monter en elle.
_Chaque chose en son temps.
_Si tu as touché à Gabrielle...
_Je ne lui ai rien fait. D'ailleurs, a cette heure, elle doit être au palais entrain de gouverner tes terres.

La
brune regarde l'homme aux cheveux gris qui apparaît, partagé entre la
peur qu'il soit arrivé quelques chose à la blonde et l'espoir que cet
homme dises la vérité.

_Je sais ce que tu pense, si ce que je
dis est vrai elle viendra te chercher. Mais elle ne viendra pas, elle
est trop occupé à gouverner à ta place. Explique le vieil homme en
s'approchant de la brune.
La guerrière a un rire hautain, le doute toujours en elle.
_Quand mes hommes viendront me libérer je t'arracherais les tripes à main nues. Répond la guerrière le regard emplit de colère.

Suite à ces mots, une douleur soudaine travers son visage.
_Il ne viendront pas te chercher.
Tandis qu'un goût de sang s'impose dans la bouche de la brune, le souffle lui est coupé par un coup violent à l'estomac.
_Ils
ne viendront pas et tu sais pourquoi? Parce qu'ils obéissent à la
princesse maintenant et elle ne les enverras pas te chercher.
Il se dirige vers la porte puis s'arrête.
_Comment
as-tu pu croire qu'une fille comme elle aurait pu t'aimer avec tout le
sang que tu as sur les mains? Elle pense comme tout le monde, que tu es
un monstre. Tu as conquéris le monde par la violence, elle t'as détrôné
par la douceur.

Après que l'unique porte de la pièce ai claqué,
seul un rire guttural se fait entendre, un échos qui s'éloigne laissant
la guerrière seule avec ses pensées, ses doutes, ses espoirs et ses
questions.

Ses membres douloureux, l'odeur infecte qui règne, le
froid transcendant son corps, l'ignorance de l'heure qu'il est sont
sublimé par son désir de réfléchir, comprendre ce qui se passe.
Alors que son esprit est tourné vers la blonde, la porte grince laissant apparaître deux hommes aux sourires sadiques.

La
guerrière tente veinement de se libérer alors que l'un deux s'approche,
un fouet à la main, l'autre la contourne, glisse une dague sous son
cuir suivant sa colonne vertébrale puis déchir son cuir noir jusqu'à sa
taille avant de faire pareil avec ses bras.

Alors que le seul
bruit qui se fait entendre est le claquement du fouet, le sang chaud
coule le long de la peau froide de la brune qui serre les dents, chaque
claquement suivit d'une brûlure aussi soudaine que violente, la
guerrière tire sur ses chaînes, espérant pouvoir protéger sa peau qui
se déchire sans succès, elle n'a aucun moyen de se protéger des coup
qui lui sont porté.
Son esprit qui lui ordonne de ne pas leurs donner le plaisir de gémir, encore moins de crier se dirige vers l'inconscience.

Le
souvenir du soulagement, la perte d'un poids surgit, une promesse qui
vient du passé, d'un temps ou le bonheur régnait, le souvenir du jour
ou elle a été pardonné pour ses crimes.

"_Xena, tu as comblé un vide en moi, merci.
_C'est moi qui te remercie de m'avoir ramener à la vie.
_Pourquoi... Qu'est-ce qui a fait que la douceur en toi ai été étouffé par la haine?
_J'ai...
Ma mère et mon frère ont été tué devant moi par un seigneur de guerre
qui avait attaqué notre village. Après cela, j'ai décidé de protéger ma
ville et le moyen le plus simple, pour moi, était d'imposer la peur.
Seulement la soif de pouvoir s'est installé, ma colère n'a fait
qu'augmenter je n'ai plus voulus lutter, je les ai laissé me dominer,
petit à petit, je suis devenu le monstre que tous connaît.
_Je suis navré que tu as eu à vivre ça.
_Ne
le soit pas,. De plus, si je ne t'avais rencontré je serais toujours se
monstre. Tu m'as redonné vie. Je ne pourrais plus vivre sans toi.
_Xena, promet moi une chose, si un jour on devait être séparé ne redevient pas celle que tu étais.
_Promis."

Le
souvenir de ce moment de bien-être, le plaisir de sentir le corps nu de
son amante contre le sien est la dernière chose que sont esprit voyait
avant de sombrer dans l'inconscience sous les coups qui lui sont porté.


Le
coeur déchiré, Gabrielle regarde le lieutenant au regard emplit de
haine quitter sa chambre. Son âme torturée et son corps blessé se
battent pour le point culminant de la souffrance.
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"XENA" Amour et haine [terminé] Empty Re: "XENA" Amour et haine [terminé]

Message par akilihan Ven 5 Mar - 12:55

Dans la tempête d'émotion contradictoire qui déferle jusqu'au plus
profond de son être, la haine et la peur dominent, la haine envers les
hommes qui l' ont relayer à l'état d' objet, ces hommes qui lui ont
pris la femme qu' elle aime, la haine envers elle-même de n' avoir rien
fait pour empêcher cet enlèvement de ce qui est ou va arriver à Xena .
Pleurer
est un soulagement que son âme meurtrie, ne semble pas vouloir lui
offrir. Une seule larme coule de son regard vide, perdu dans le vague.

Mourir
pour ne plus souffrir, ne plus penser, ne plus sentir ce mal être,
cette culpabilité, ne plus éprouver la sensation écoeurante et
persistante des mains, comme une crasse indélébile sur sa peau, ses
idées sombres se confrontent à une envie, un désir plus puissant, celui
de vivre pour retrouver Xéna et faire payer ce crime .

Kara, qui
n' avait pas quittée la pièce durant l' entretien qui vient d' avoir
lieu entre Gabrielle et le lieutenant, regarde tristement la blonde qui
parait avoir perdu la lumière qui émanait d'elle .

_ j' espère qu' il va mourir . Crache le domestique pour rompre le silence pesant
- Non .
- Mais majesté, après ce qu' il vous a fait ...
- Avant de mourir, il doit nous dire où est Xena .

La
domestique ne peut que se taire devant la logique de cette phrase
prononcée par la barde qui, à aucun moment n' a daigné lui porté un
regard .

Alors que la blonde sent une noirceur lancinante
envahir son être, Legendrios arpente les couloirs du palais, d' un pas
rapide . C' est alors que deux de ces hommes arrivent en face de lui .

-
Toi . Je veux que le type qui a été amené avec la princesse soit gardé
jour et nuit. Que je soit prévenu dès qu' il se réveillera .
- Bien . réponds le guerrier en partant apeuré par la colère visible de son chef .
- Les hommes ont suivi une piste vers le sud, mais ils l' ont perdu près du port .
- Je dirige une bande d' incapable . hurle le lieutenant en reprenant son chemin .
- Mais le port est très fréquenté, c' est impossible de suivre ...

Le
guerrier n' a pas le temps de finir sa phrase, son chef l' attrape par
le col en le plaquant contre le mur .La peur s' insinue en lui lorsqu'
il sent la colère irradie du gradé .

- Envoie tous les hommes,
recrute parmi les villageois si il le faut, mais je veux que chaque
parcelle de terre, chaque maison qu' il existe sur cette terre soit
fouillé .

Après avoir relâché le soldat, Legendrios reprend son
chemin, les poings serrés, la rage qui lui dévorent les entrailles
grandit encore alors qu' il pense à l' homme qui se trouve dans l'
enceinte du palais, dont la mort lente et douloureuse approche .

Ce que l' officier ignore est que sa crainte va se réaliser .

L'
effervescence qui a eu lieu dans le château, lorsque Gabrielle a été
amené inconsciente, gagne la ville, suite aux révélations qui ont eu
lieu dans la taverne par les deux sauveurs de la blonde.

La
nouvelle de l' agression de la blonde et la disparition de la brune se
répand à une vitesse folle, vérité et rumeur, les spéculations
foisonnent, entre vengeance et crime gratuit, certains annoncent que
tout n' est que mensonge, d' autre que la guerrière aurait retrouvé son
côté sombre et blessé sa femme allant jusqu' à prétendre la princesse
morte.

Les murmures augmentent tandis que les esprits s'
échauffent dans les rues d' Athènes, alors que tous les plans possibles
sont imaginés, partagé entre la crainte et l' horreur de ne pas savoir
ce qu' il en est de la princesse que tous adule .Dans ce tumulte
d'idées et d' informations vrai ou fausses qui déferlent, une personne
ne sait encore rien du drame qui s' est produit .

Cette personne
se dirige vers la sortie de la bibliothèque, décidée à aller faire des
emplétes au marché avant de rentré chez elle . Soudain, une voix l'
interrompt dans l' énumération mentale de ses causes .

- Hélène ! Attends, il faut que je te parle !

La vieille femme s' arrête, se retourne pour voir arriver Philimène .

_Qu' est qu' il y a ? si c' est encore pour me rapporter les derniers potins ça pourra attendre demain .
- Non, c' est à propos de Gabrielle . Explique la blonde en s' arrêtant devant la vieille femme .

Devant
le regard intrigué d' Hélène, Plilimène entre-prent de l' inviter à s'
asseoir en la guidant par le bras vers des sièges alignés contre l' un
des murs du couloir .
Ceci fait, elle s' agenouille devant sa collègue .
- Mais qu' est qui se passe ? demande la femme aux traits tirés par le temps .
- Je viens d' apprendre que Gabrielle a été agressée lors de son retour à Athènes .
- Quoi ? C' est pas possible !
- Elle a été amené inconsciente et salement amochée.
- D' où tu tiens ça ? Demande Hélène incrédule .
Mon ami était de garde quand c' est arrivé , c' est lui qui me l' a dit .
- Et la conquérante ?
- Elle a disparue .

Hélène se lève, troublé par cette révélation .

- Où vas-tu ?
- Il faut que je vois Gabrielle .

La
femme, dont les traits sont encore plus tirés par l' inquiétude soit de
l' immense bâtisse, puis se dirige vers le palais, tout se bascule dans
sa tête, l' espace que tout soit faux, la crainte que se soit vrai, la
douleur de savoir ce qui lui est arrivé , l'envie de comprendre ce qui
est arrivé la pousse à accélérer le pas . Une sensation étrange l'
envahie alors qu' elle évolue au travers des rues, une tension semble
peser dans l' air comme un mauvais présage, annonçant la fin de la
sérénité qui régnait depuis l' arrivée de la blonde au pouvoir .

Depuis combien de temps est-elle enfermée dans cette cellule ?
La
seule certitude de la guerrière est que cela fait des jours, peut-être
plusieurs semaines, le froid a envahi ses membres, l' humidité a rendu
sa peau moite, les brûlures sur sa peau couverte de sang séché, les
chaînes qui lui coupent les poignets le lui prouvent

A chaque
fois que la porte grince, la brune ne peut que se résigner incapable de
se défendre contre les coups qui pleuvent sur son corps meurtri . Son
esprit ne peut que voir deux opales vertes en attendant le soulagement
de l' évanouissement pour ne plus sentir les décharges qui traversent
son être, ne plus entendre les rires qui résonnent .
Mais une phrase
revient sans cesse, le doute s' installe, ses hommes ne viendront pas,
ce type avait raison, Gabrielle a pris le trône.
Pourtant une part
d' elle lui dicte que c' est fait, que la blonde l' aime, qu'elle la
cherche. dans ce dilemme intérieur une question reste toujours sans
réponses, est-ce que Gabrielle a été blessée ?
Entre son corps
torturé et son âme emplit de doutes, la seule chose qui l' empêche de
chercher la paix dans la mort et le souvenir du visage au sourire
rayonnant qui a réchauffé son coeur;
Puis, plus rien plus un son, plus un mouvement n' est perceptible.

Dans le calme soudain, des pas se fond entendre. Lent et sur.

_Les rumeurs sur ta force ne sont pas exagéré. Personne n'aurait pu endurer tout ça et être encore capable de lever la tête.
_Qu'est-ce que tu me veux? Demande la guerrière dont la voix est enrouée.
_Ta mort.
_Alors qu'est-ce que tu attend? Ou tu es trop lâche pour commettre un meurtre?
_Oh, mais tu vas mourir Xena, mais lentement et dans d'atroce souffrances.
_Pourquoi? Pourquoi ne pas me tuer tout simplement?
_Parce que c'est le châtiment que tu mérites pour avoir tué mon frère.

Alors que ces mots remplient de colère résonnent, des phalanges percutent la mâchoire de la brune.
Sa
tête tourne sous le choc, le goût de sang dans sa bouche augmente son
envie de vomir, sa colère monte quand un rire se fait entendre derrière
elle, alors qu'un souffle chaud caresse son visage.

_Merrias t'a toujours été fidèle, malgré le fait que tu l'ai démembré et toi tu lui as planté ton épée dans le coeur.
_Je ne l'ai pas tué.
_Mais
si, il est mort le jour ou tu lui a ôté un bras. Pourquoi le laisser
souffrir toute ces années pour au final lui transpercer le coeur?
Demande le tortionnaire qui sent sa rage grandir.
_Il est mort bien avant d'avoir rejoind mes troupes.
_Tu mens!

L'homme
hurle ces mots tandis que ses poings s'abattent sur la brune avec toute
la puissance de sa rage. Le sang qui coule de la bouche de sa victime
lui donne seulement envie d'en voir plus.
Il arrête de frapper lorsque ses force l'abandonnent. Il se retourne, va s'appuyer contre le mur.

_Tu as tout perdu Xena, ton trône, ta grandeur, ta suprématie, ta femme.

C'est le moment que choisi son acolyte, qui était resté silencieux jusqu'à maintenant, pour se mêler à la conversation.

_En parlant de ta catain, je comprend que tu l'ai épousé, c'était une très belle femme.

Ces
quelques mots suffirent à la guerrière pour retrouver ses esprits, elle
relève la tête, un éclair de crainte passe dans son seul oeil encore
ouvert avant d'être remplacé par la colère.

_Si tu l'as tué je te jure que tu vas mourir à ton tour.

La voix faible de la brune est rendue rauque par ce sentiment puissant qu'elle connaît trop bien et qui grandit en elle.
En
entendant la menace, le frère de Merrias qui a senti les poils de sa
nuque se hérisser, se retourne pour voir un oeil bleu azur, terni par
la rage tandis que la sienne diminue remplacé par la peur.
Refusant de montrer à la guerrière sa crainte, il s'approche d'elle en tentant un sourire moqueur.

_Non,
ne t'inquiète pas, je ne l'ai pas tué, une si belle femme, se serait du
gâchis. Quoi que, quand j'en ai fini avec elle, elle était loin d'être
aussi mignonne qu'avant.

Puis, il se met à rire, il ne voit pas
les mâchoires de la brune se serrer à en faire craquer ses dents, il
voit juste ses muscles se contracter, les ombres créées par l'unique
torche de la pièce se modifier sur la peau couverte de sueur.
Son sadisme le pousse à ajouter le phrase qui le ménera à sa mort.

_Je lui ai donné se que tu ne pourras jamais, je lui ai montré ce que c'est qu'un vrai homme.

Xena
serre les poings si fort que ses phalanges blanchissent, la souffrance
qui la gardait en éveil s'estompe tandis que son corps brûle de
l'intérieur, un feu qui se déverse dans ses veines semblant couler de
son coeur qui viens de se déchirer dans une douleur soudaine.
Au
plus profond de son être, des portes s'ouvrent avec fracas, libérant
une seconde force froide, une explosion de noirceur se repend, l'envie
de voir le sang, le désir de tuer, cette fureur qu'elle croyait avoir
laissé au tartare déferle à nouveau en son sein.
Elle lève son
regard glacial sur son premier bourreau, le seul qu'elle peut voir,
qui, tétanisé par la haine qui se dégage de la brune n'a pas bougé d'un
pouce.
Un rictus se forme sur ces lèvres fendus , son âme envahie
par le chaos paraît se nourrir de la peur qui irradie de sa futur
victime.

_Ton frère est mort le jour ou il a vu vos parents se faire massacrés.

Sur
ces mots prononcés d'une voix grave, la guerrière brise ses chaînes en
tirant dessus, elle porte aucune attention au fer qui entaille encore
plus ses poignets avant de renouveler l'opération avec ses chevilles.

_Et si il est mort, c'était pour sauver la femme qu'il aimait.

Explique Xena en attrapant le malheureux par le cou, lui coupant le souffle.

Son
compère horrifié, qui n'a plus du tout envie de rire, réagit au moment
ou le bruit sec des os de la nuque de son employeur qui se brisent se
fait entendre.
Il court vers l'unique sortie, mais un objet lourd
lui heurte le dos, le faisant tomber, il tourne la tête incertain de
vouloir savoir qu'elle est la masse qui le clou au sol.

Il a
juste le temps de voir deux yeux exorbités ou la peur est incrusté pour
l'éternité dans une tête tournée au-delà des limites de la souplesse
humaine, qu'une main brutale le tire par les cheveux le forçant à se
relever.

_Non, s'il vous plaît, arrêtez. Supplie l'homme tandis qu'un souffle chaud lui caresse la joue.
_Est-ce que Gabrielle t'a demandé d'arrêter? Est-ce que tu l'a écouté?

Tout
de suite après cette question, la tête de ce prétencieux va s'écraser
contre le mur de pierre devant lui avec un craquement sourd, dès le
choc, ses jambes cessent de le porter, mais la brune continu de
frapper, encore avec toute la force que lui apporte sa haine, chaque
craquement d'os brisé comme une douce mélodie tandis que l'odeur et la
vue du sang qui coule de l'endroit de l'impact l'enivre.

Elle s'acharne sur la tête réduite de moitié qui n'a plus qu'une forme rouge et plate la où se trouvait le visage.

Ce
n'est que lorsque le crâne devient mou sous ses doigts qu'elle lâche
prise, sa victime s'effondre aussi lentement que les morceaux de chair
glisse le long du mur.

Puis, suivant simplement son instinct,
Xena ouvre la porte et marche droit devant elle, sa rage toujours aussi
grande, un élan qui la dévore demandant d'être libéré, une douleur au
plus profond de ses entrailles sublimant toute celle qui parcours sa
peau.

Une larme quitte son oeil ou paraît briller un feu
terrifiant pour glisser sur sa joue, arriver à ses mâchoires trop
serrées et finir sa course sur le sol poussiéreux, seule preuve que son
âme meurtrie peut encore être sauvé.
Ses jambes tremblantes la mène
à une seconde porte, lorsqu'elle l'ouvre, la lumière du jour l'ébloui,
ses yeux mettent quelques instant à s'habituer au jour qu'elle n'a pas
vu depuis un moment.

Après ce temps d'adaptation, elle sort pour
se retrouver dans un jardin à l'abandon entourer de colonne de pierre
soutenant des balcons, la brune se dirige vers deux immenses portes
dont l'une claque avec le vent chargé de sable et l'autre , à moitié
sortie de ses gonds menace de tomber.

L'espoir qui lui avait
permit de se libérer, continuer, l'espoir de revoir Gabrielle, de
l'aider à se soulager de l'outrage qu'elle a subit se dissipe, c'est
espoir disparaît tandis qu'en voyant l'architecture de se lieu et le
sable brûlant apparaître au fur et à mesure qu'elle avance, à perte de
vue, elle réalise qu'elle se trouve dans le désert d'Egypte.

Une
crainte l'envahie, non celle de ce qui va advenir d'elle mais celle de
ne pas être aux côté de Gabrielle pour lui offrir son soutien et son
réconfort.

Son corps devient lourd, une lassitude la pénètre, la
brune hurle au ciel sa rage, celle de n'avoir pu empêcher ce crime
odieux, celle de savoir que son âme soeur à souffert, la frustration de
ne pouvoir rien faire pour aider Gabrielle.

Mourir ici ou dans le désert n'a aucune importance, tout ce qui la blesse est de perdre la vie loin de la femme qu'elle aime.

Tout
deviens noir, son esprit tourné vers la blonde aux vert se déconnecte
de la réalité, ses yeux se ferment tandis que son corps s'écroule.

Le vent recouvre lentement le corps inerte de sable chaud comme pour protéger un trésor d'une grande valeur.
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"XENA" Amour et haine [terminé] Empty Re: "XENA" Amour et haine [terminé]

Message par akilihan Ven 5 Mar - 12:56

Chapitre: 6

Cela fait plus de deux semaines qu'Hélène a essayé d'obtenir une audience au près de la princesse, sans succès.
A chacune de ses tentatives, elle a été refoulé, le fait qu'elle soit une amie de Gabrielle n'y change rien.
Une fois de plus, elle a entendu la même phrase, personne n'a accès au palais, c'est les ordres.
Deux semaines que l'inquiétude la ronge, et une fois de plus, elle s'éloigne du palais déçu.

Soudain, des cris la sorte de ses tristes pensées, elle lève la tête pour voir une émeute se diriger vers les portes du château.
Avec
les cris, la vieille femme ne peut entendre l'échange qui a lieu entre
le chef du groupe et le garde, mais elle sait très bien qu'il sont là
pour connaître la vérité suite aux rumeurs qui cours sur la mort de la
Conquérante et la princesse.

Légendrios regarde la foule
déchaîné depuis les remparts, il comprend que la seule chose qui les
calmeras est de leurs prouver que Gabrielle va bien.

_Toi! Va dire à la princesse qu'il faut qu'elle parle à son peuple.
_Bien.

Après
que le soldat soit parti en courant, le lieutenant observe la suite des
événements, espérant qu'aucun badauds ne feras un geste inconsidéré.

Le jeune guerrier arrive aux appartements de la princesse.
Essouflé, il frappe, Kara ne met pas longtemps à entrouvrir la porte.

_Oui?
_Une révolte se prépare, il faut que la princesse fasse une allocution pour calmer la foule.
_Un instant.

Kara referme la porte et regarde la blonde muré dans son silence depuis son réveil.

_Majesté, il faut que vous parliez au peuple pour éviter une émeute.
_Bien. Répond la blonde le regard dans le vide.

La domestique entre ouvre la porte et explique au soldat que la princesse arrive.
Alors
que Gabrielle se lève et s'habille aidé de la brune, pour la première
fois depuis trois semaine, le soldat revient vers son officier,
essouflé après sa course à travers le palais.

_La princesse arrive.
_Bien, arrangez-vous pour les contenir en attendant.

A ce moment, le lieutenant aperçoit la forme familière de la femme aux cheveux gris.
Elle
est à l'équart de l'attroupement, mais toute son attention est porté
vers la liesse, la tristesse et l'inquiétude visible sur son visage.
Il descend des remparts, son désir d'aider la barde à se sentir mieux ca peut-être se réaliser par le biais de cette femme.

Voyant que les villageois n'ont pas plus de chance qu'elle, Hélène reprend lentement le chemin inverse.
Alors qu'elle longe les murs d'enceinte, perdu dans ses pensées, une main se pause sur son épaule, la faisant sursauter.

_Lieutenant!
_Suivez-moi.

Après s'être assuré que personne ne les voit, il invite Hélène à entrer dans l'enceinte du palais par une porte dérobée.

_Comment va Gabrielle?
_Elle vous expliquera tout.
La vieille femme s'arrête exaspérée.
_Depuis
des jours je suis refoulé, et maintenant vous m'en mené sans une
explication je ne sais où. Mais vous vous prenez pour qui?
_Ecoutez,
je m'excuse pour le zèle de mes hommes, mais si j'avais su que vous
étiez là je vous aurais fait escorter auprès de la princesse.
D'ailleurs c'est là que je vous conduis. Et avant que vous demandiez,
je vous fait passer par là car j'ai peur que votre présence dans le
palais complique la situation, parce qu'il ne comprendraient pas
pourquoi vous et pas eux.

Suite à cette tirade, le gradé tend le bras, invitant ainsi Hélène à continuer leur chemin.
Les deux conspirateurs continu leur avancé, pendant ce temps, Gabrielle se dirige vers les remparts.
L'air caresse sa peau, le soleil réchauffe ses cheveux pour la première fois depuis l'agression.
Elle
n'offre aucun sourire ni même la moindre attention à quiconque et
encore moins au soldat qui lui offre son bras afin d'aider sa chef à
gravir les marches qui la conduise à la vue des Athèniens qui
s'échauffent devant l'accès au château.

Lorsque la blonde
apparaît, les cris se muent en murmures, certains étonnés de voir la
blonde, d'autres surpris de son apparence froide, ou encore, heureux de
la voir.
Mais tous ont la même pensée, en plus d'avoir perdu son sourire, elle paraît avoir perdu sa clarté.
Tout les regards se portent sur la barde dont le regard est ternis.

_Vous repartez chez vous tout de suite, je ne suis pas d'humeur à essuyer une rebèllion.
_Où est la Conquérante? Demande une voix dans la foule.
_Elle
a été enlevé et c'est moi qui dirige ses terres en attendant son
retour. Maintenant vous vous dispersez, quiconque ira contre mes ordres
sera arrêtez et éxécuté.
Les murmures résonnent, chacun étant troublé par la violence soudaine dont la blonde fait preuve.
_Je vous ai dit de vous disperser. Tué ceux qui ne bougeront pas.

La populasse obeit perturbé par l'attitude froide et haineuse de la barde d'habitude si douce et clémente.

Sans un mot de plus, Gabrielle retourne dans ses appartements.

La
barde n'a qu'une envie, retrouver sa chambre, le calme qui y règne,
pouvoir à nouveau se perdre dans ses pensées, penser à Xena.

Quand
elle est éveillé, il lui est facile de se tourner vers la brune aux
yeux bleu, et se servir de ses souvenirs pour trouver le courage de
continuer à se battre, mais lorsque le sommeil l'emporte, son esprit
dérive, le visage aux traits ciselés est remplacé par deux autres, deux
regards vitreux, deux expressions vicieuses accompagné de rires
sadiques sinonyme de sa souffrance.

_Vous avez terrorisé la moitié d'Athènes pour les dix années à venir.
La tentative d'humour de Kara échoue lamentablement.
_Ce n'est pas parce que Légendrios t'a ordonné de ne pas me quitter que tu dois te permettre des familiarités.

Le
ton froid de Gabrielle remet immédiatement la domestique à sa place,
elle n'a aucune envie de parler, bien que sa présence et celle du garde
en permanence devant sa porte amoindri sa peur que tout recommence.
Le
seul endroit ou elle voudrait se trouver le seul ou elle est certaine
de pouvoir trouver protection et réconfort est dans les bras puissant
de Xena.

Son désir impossible à assouvir lui fait mal, aussi mal
que le vide qu'elle ressent lorsqu'elle se trouve dans son grand lit
froid.

Lorsque les deux filles arrivent le garde ouvre la porte de la chambre, elles entrent pour y trouver deux personnes.

_Hélène!
_Gabrielle! Je suis contente de te voir.
_On vous laisse. Propose Légendrios en se dirigeant vers la porte resté ouverte.
_Merci. Répond Hélène inquiète à la vue de son amie.

Kara et le gradé marchent dans le couloir sombre.

_T'aurais du voir comme elle leurs a parlé. Un instant on aurait cru voir la Conquérante.
Pour seule réponse, elle obtint un soupir.
_Qu'est-ce qui va ce passer si vous ne retrouvez pas la Conquérante?
_On la retrouvera! Fulmine l'officier.
La domestique paniquée par cette soudaine colère est sauvé par un soldat qui arrive en courant.
_Lieutenant, le prisonnier s'est réveillé.

Sans
un mot de plus, les deux guerriers prennent la direction des cachots ou
l'agresseur de Gabrielle est enfermé, pour qui la mort aurait mieux
valu comparé à se qui l'attend.


La présence d'Hélène n'offre que peut de soulagement à Gabrielle comme le fait de lui avoir raconter tout ce qui est arrivé.
La
vieille femme n'a prononcé aucun mot durant le récit de son amie, elle
est effaré par le calvaire qu'a subit la jeune fille, elle voudrait
l'aider à trouver un certain réconfort mais comment?

Hélène se
lève de la chaise, se dirige vers la blonde posté à la fenêtre, le
regard porté sur un point lointain, lui pose la main sur l'épaule.

_Gabrielle. Je suis désolé que tu es eu a vivre ça.
_Non. C'est de ma faute, j'aurais du faire quelle chose pour empêcher que ça arrive.
_Tu n'es pas responsable! Tu n'es pas une guerrière, tu ne pouvais rien faire contre ces brutes épaisses.
_Mais Xena si.
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"XENA" Amour et haine [terminé] Empty Re: "XENA" Amour et haine [terminé]

Message par akilihan Ven 5 Mar - 12:56

A ces mots, Gabrielle baisse la tête, ses épaules s'affaissent.

_C'est tout de même étrange que ces hommes sont arrivé juste au moment ou elle a fait un malaise. Rétorque Hélène.
_Je
doute que se soit une coïncidence. Elle allait très bien à notre départ
de Potédaia. Et ces porcs ne l'ont pas en mené sur un coup de tête, ils
savaient très bien se qu'ils faisaient.
_Gabrielle...
_Ecoute,
ils n'ont pas hésité, je suis sûr qu'ils nous ont suivis depuis un
moment. Je pense qu'elle a été empoisonné et ces lâches ont attendu
qu'elle s'évanouisse plutôt que se battre contre elle.
_Tu es sûr de toi?
_Xena n'était pas malade! Je ne vois pas d'autre raison à son malaise.
_Mon dieu! Mais qui serait assez fou pour monter un plan pareil?
_Quelqu'un
qui lui en veux assez pour être patient. Et j'espère que le chien
galeux que j'ai assommé se réveillera car il pourra peut-être nous le
dire. Et dire ou se trouve Xena.
_Gabrielle, as-tu envisagé la possibilité que Xena soit...
_Elle n'est pas morte! Hurle la blonde en se retournant.
_Je ne dis pas ça pour...
_Elle
n'est pas morte. Je ne peux pas t'expliquer mais si ça serait le cas je
l'aurais senti, comme je l'ai senti lorsque César l'avait...
_Je te crois.

Alors qu'Hélène cherche un moyen d'offrir un peu de soulagement à son amie, inquiète de voir que Gabrielle ne pleur pas.
Des coups à la porte se font entendre.

_Entrez! Ordonne la blonde.
Kara entre dans la pièce puis referme la porte.
_Majesté, vous avez demandé à être prévenu dès que votre... Le prisonnier sera éveillé.
_C'est le cas?
_Oui majesté.
_Où est Légendrios?
_Il s'est déjà rendu aux cachots.
_Merci. Tu peux disposer.
_Bien majesté.

La
domestique quitte la pièce tandis que Gabrielle prend sa béquille
qu'elle avait déposé contre le mur et s'apprête à sortir à son tour
lorsque son amie l'arrête en posant sa main sur son bras.

_Gabrielle...
_Quand
tu viens ou part, passe par le chemin que t'as montré Légendrios, que
personne ne te voit, ça t'évitera de crouler sous les questions.
_Fait attention à toi. Répond la vieille femme après un hochement de tête.

La blonde lui fait un sourire sans joie avant de se diriger vers la sortie de la chambre.

Pendant
que la barde arpente les couloirs, suivi du garde préposé à la porte de
sa chambre, le lieutenant, qui était entré en trombe dans la cellule
froide et humide sent sa colère monter à la vue du violeur.

_Où est la Conquérante?
_Je t'en pose des questions?

A peine le blessé a répondu que deux mains puissantes le prenne par le col et l'éjecte à l'autre bout de la pièce.

_Bon, une question simple. Pourquoi avoir enlevé la Conquérante?
_Tu crois que je vais te le dire?

Alors que l'homme tente de se relever, un pied entre en contact avec son estomac à plusieurs reprises.

_Tu parles tu auras une mort rapide, tu te tais, tu auras une mort lente et douloureuse. Ton cerveau dégénéré comprend ça?
_Quel choix! Répond le prisonnier sur un ton moqueur.

Légendrios, qui sent sa colère monter encore l'attrape par le col et le plaque contre le mur.

_Je devrais te...
_Tu ne me tueras si tu veux retrouver ta garce.

Bien
qu'il soit certain de ses propos, la peur lui entrave les entrailles en
voyant le soldat qui le tiens, les mâchoires serrées, la rage visible
dans ses yeux lui donne des frissons le long de l'échine.

Le grincement de la porte se fait entendre, la blonde apparaît.

_Il a raison.
En entendant la voix douce mais ferme de Gabrielle, Légendrios lâche sa proie se retournant avant de commettre un meurtre.
_C'est gentil de venir voir comment je vais.
_Ton arrogance te perdras. Rétorque la blonde en s'approchant.
_Je suis déçu, je te donne du plaisir et toi tu m'assomme...

Le prisonnier ne peut finir de parler, des poings s'abattent sur lui, l'envoyant au sol.
Un vertige le prend, tandis que le goût du sang s'impose dans sa bouche.
Sous
la violence des coups portés par le soldat, un craquement sec se fait
entendre au moment ou une douleur soudaine traverse ses côtes.
Puis une main se pose sur sa tête, le tire vers le haut afin de le relever.

_Où est Xena? Demande le gradé tremblant de rage.
_Les ordres étaient d'en mener la Conquérante, toi, c'était juste un petit bonus que l'on c'est offert.

Sont rire est interrompus par des coups redoublant de violence.
La blonde se retourne, se dirige vers la porte, y frappe deux coups.
Cette
dernière s'ouvre pour laisser apparaître un soldat, apeuré en voyant la
force avec laquelle son chef s'acharne sur le prisonnier recroquevillé
au sol.

_Fait venir Gendal.
_Bien majesté.

Le guerrier repars, fermant la porte derrière lui alors que la barde reporte son attention sur le bourreau et sa victime.
L'homme
au sol sent tout son corps transpercé par des éclairs de douleurs, sa
tête paraît prête à éclater tant elle lui fait mal.
Lentement, il reprend son souffle, essayant au mieux que possible de retrouver le fil de ses pensées.
Son regard se porte sur son tortionnaire qui lui tourne le dos.

_Vous reverrez jamais cette garce. Et si tu veux je peux la remplacer dans ton lit ma jolie.

Légendrios
qui avait traversé la pièce se dirige à nouveau vers le prisonnier,
mais la main de Gabrielle qui se pose sur son torse le stoppe .

_Evite de le tuer. Explique la blonde.

Le prisonnier rit après avoir craché le sang qui avait envahit sa bouche.
Soudain, un homme à l'apparence bourru entre dans la cellule.

_Alors, où est Xena demande la princesse.
Seul un rire encore plus fort lui répond.
_Gendal, arrache lui les ongles.
_Bien majesté.

Le nouveau bourreau s'approche , sa victime ne rit plus, sa frayeur visible sur son visage.
Il supplie espérant échapper à ce crime, tandis qu'il est enchaîné au mur.
Ses
cris résonnent à travers tout le palais, des cris d'horreur mélangé à
des supplications que personne ne paraît vouloir entendre.
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"XENA" Amour et haine [terminé] Empty Re: "XENA" Amour et haine [terminé]

Message par akilihan Ven 5 Mar - 12:57

La colère du lieutenant diminue à la vue du plaisir certain prit par
Gabrielle en voyant le spectacle qui s'offre à elle, en même temps le
doute et la crainte le pénétre lorsqu'il remarque le rictus qui orne
les lèvres de la princesse et la joie morbide qui se lit dans les yeux
vert.

Les hurlements qui ne cesse pas depuis que le premier
ongle à été délogé de son emplacement initial avec des craquements et
des giclés de sang s'arrêtent.
La douleur fulgurante de son corps meurtri à fini par l'emporter dans l'inconscience.
Les bourreau quittent la pièce, laissant leurs victime suspendu à ses chaînes.

_Lieutenant,
vos ordres étaient de me prévenir dès qu'il serait possible de
l'interroger. N'est-ce pas? Demande la barde sur un ton froid.
_Oui.
_Alors pourquoi ne l'avez-vous pas fait?
_Vous étiez occupé avec votre amie et...
_Quand je donne un ordre, j'attends qu'il soit éxecuté. C'est clair? Crie la blonde.
_Oui majesté.

Gabrielle
repars, suivi de son garde attitré sous le regard interdit du gradé,
inquiet du changement évident qui c'est produit chez la princesse.
La femme douce, aimable, radieuse semble devenir l'opposé.
Ses yeux ont perdus l'éclat et la lumière qu'ils possédaient, le sourire bienfaiteur a quitté ses lèvres.
Se
qui terrorise le plus l'officier est le plaisir évident qui se
dégageait de la jeune femme lorsque la douleur de se porc était
palpable, comme une odeur persistante, une puanteur enivrante
emplissant l'air.
La tristesse envahit son coeur, la disparition de
la guerrière, l'agression dont il n'est pas sûr de vouloir connaître le
niveau de violence, tout ça, à fait de la petite femme fragile dont on
avait envie de la prendre dans ses bras pour la protéger, pleine de
vie, qui communiquait sa joie et sa bonne humeur par sa simple
présence, une personne terne et froide.

Son être entier paraît
se vider de son éclat pour être remplacé par la noirceur comme une
descente aux enfers lente qu'il n'a aucun moyen d'arrêter, si ce n'est,
en retrouvant Xena.


Chapitre 7:

Enchaîné, incapable
de bouger et encore moins de se défendre du bourreau qui le maltraite
depuis maintenant deux semaines, toute l'arrogance qui l'habitait à
disparut en même temps que l'espoir que toute cette douleur cesse, soit
par la clémence de la princesse soit par sa mort.
Ses cris résonnent, glace le sang de toute personne qui entends ses supplications.
Le sang coule le long de sa peau comme les larmes de ses yeux fermés par les coups reçu.

La pitié est une chose qui n' existe pas dans l' enceinte du palais .

Un
craquement sec se fait entendre, une douleur violente traverse ses
jambes lui arrachant un hurlement rauque alors que la souffrance
brûlante et lancinante qui qui vrille déjà dans ses bras se répand dans
ses jambes .

_Ca suffit . Ordonne la blonde .
_ Pourquoi tu t' entêtes à ne pas parler ? Demandes Legendrios .
_ Si je parle il me tuera . Rétorque le prisonnier à bout de souffle .
_ Tu ne comprends pas ! Si tu te tais tu mourras ici et de la manière la plus horrible possible .

La victime crache, seule réponse qu' il daigne offrir au gradé .

_ Bien, te briser les os un à un n' est pas suffisant alors on va passer à autre chose .

Gabrielle
prononce cette phrase avec un rictus aux lèvres, preuve que la blonde
est déterminée à obtenir des réponses en poussant le sadisme encore
plus loin .

_ Vous avez déjà été jusqu'à me briser les os des doigts alors qu'est ce qui pourrait être pire ?
_ Sentir l' odeur de ta peau qui brûle .

A
ces paroles, le prisonnier sent la peur s' insinuer en lui, il n' aura
jamais la paix . Tout ce qu'il peut encore espérer est une mort rapide .

_
Je ne sais pas ce que ce type veut à la conquérante, on a simplement
été payé pour vous suivre et l' emmener dès qu' elle serait
inconsciente .
_ Vous l' avez empoisonné ?
_ Ce n' est pas moi .
_ Qui ? Fulmine Gabrielle .
_ Tout ce que je sais c' est qu' une personne à l' intérieur du palais devait mettre la drogue dans sa nourriture.
_ Son nom ?
_ Je sais pas, je le jure.
_ Où deviez vous mener Xena ?
_ Au port sur un bateau.
_ Pour quelle destination ?
_ J' en sais rien, on me l'a pas dit.
_ Gendal, fais chauffer un fer. ordonne la princesse dont la colère ne cesse de monter.
_ Non ! Pitié ! Je vous jure que c' est tout ce que je sais.

La peur de l'homme grandit, sublimant la douleur qui engorge ses membres brisés.

La
peur lui ronge le ventre, plus puissante que toutes autres sensations.
Cet homme qui riait de la souffrance de Gabrielle, qui a trouvé du
plaisir à prendre de force ce que la blonde refusait de lui donner,
nourrissant son ego par cet acte ignoble est là enchaîné, incapable de
bouger, à pleurer comme un enfant, à hurler la souffrance qui s' est
insinuée dans chaque parcelle de son corps, tandis que l' odeur acre de
chair brûlée envahit l' air puant de la cellule. Ces cris d' agonie
déchirent l'atmosphère déjà trop lourd.
Son coeur ralentit, le
souffle court, il n'est capable de prononcer qu' une phrase entre ces
hurlements, alors que son esprit perd toutes notions de réalité. Il ne
pense qu' une chose, abandonner pour obtenir le seul soulagement qu' il
peut encore espérer, la mort .
Lentement, sa tête tombe sur sa poitrine. Il n' y a plus que le grésillement de la viande qui brûle qui se fait entendre.

Gendal
attrape les cheveux du prisonnier, relève la tête mollement, place une
main devant la bouche sanglante d' où ne sort aucun souffle.

_ Il est mort.

Sans un mot de plus, sans montrer la moindre expression qui pourrait trahir ses pensées, Gabrielle se dirige vers la porte.

_ Jettes sa carcasse hors de la ville, les charognards vont bien s' en charger.
_ Bien majesté.

La blonde et son lieutenant partent, déçus de n' avoir pas pu obtenir plus d' informations.

_ Si ils ont emmené Xena sur un navire, elle peut être n' importe où.
_ Si je dois retourner terre et ciel pour la retrouver, je le ferais.
_ Mais majesté ...

Le
gradé ne fini pas sa phrase, la princesse s' est arrêté, son regard
emplit de rage le transperce. Jamais il aurait cru voir ça dans les
yeux verts.

_ Envoie des hommes sur les terres les plus
éloignées, chercher chaque parties de terre, et toi, trouve moi le
traître, quitte à torturer chaque personne qui a accès au palais.

Le ton froid et dur de Gabrielle ne laisse aucun refus possible.

_ Bien majesté, réponds le soldat qui trouve soudain le sol très intéressant.

Gabrielle reprends sa route sous le regard inquiet du gradé, qui lui, part exécuter les ordres.

Les
jours, les semaines passent, tous semblables, la disparition de Xena se
répands comme une traînée de poudre. le seul sujet de discussions qui
intéressent le peuple est le changement qui se produit chez la
princesse qui paraît devenir froide et cruelle.

Certains pensent la guerrière morte, mais personne n'ose le dire par peur d' essuyer la colère de la blonde.

Une
lune que l'armée arpente chaque parcelle de terre, l'espoir de
retrouver la brune les quitte lentement, mais ce qui est pire de
chercher sans espoir serait d' abandonner et affronter la princesse.

Même
Hélène a peur. La jeune fille pleine de vie qu' elle a connu a disparu.
Gabrielle ne sourit plus, son regard s' est terni. Toute vie semble l'
avoir quitté, remplacé par la haine et une souffrance si forte qu' elle
en est perceptible.

Son coeur trop lourd s' est déchiré il y a
quelques instants lorsqu'elle a proposé à son amie que si la personne
qui a drogué la guerrière a un minimum d'intelligence elle aurait déjà
fuit le château.

La réponse froide et sans équivoque qu' elle a
reçu, hante encore son esprit, tandis qu'Hélène quitte le palais, un
poids sur ses épaules voûtées par le temps, la preuve d' une évidence
qu'elle refusait d' accepter.

_ Quand je retrouverais cette personne, je la tuerais de mes propres mains.

Comment cette femme radieuse qui s' est embellie en trouvant l'amour a pu changer à ce point.
Une
chose est sûr pour la vieille femme, l'amour permet de faire beaucoup
de chose, mais, jusqu'où peut-on aller quand on le perd?

Gabrielle
pour sa part, ne réfléchit pas à l'image qu'elle donne, ses pensées
sont tournées vers vers la brune aux yeux bleu et son esprit vers les
hommes qui lui ont tout pris, sa femme, son corps, sa vie.
Le désir de vengeance se dispute la suprématie sur la peur de ne pas savoir ce qui est advenu de la guerrière.
Ces
nuits sans sommeil sont parcouru par les souvenirs heureux des moments
passés dans les bras de son âme soeur toujours remplacé par ceux de la
souffrance qui est devenu sa seule compagne.

Dans la salle du
trône, seule, Gabrielle regarde le soleil disparaître lentement,
laissant juste une lumière rosée doucement happée par les ténèbres qui
s' installent, des bruits de pas attirent son attention.

Un
homme d' une cinquantaine d' années s' approche, fier, la tête haute,
richement vêtu, la prétention se dégage de chaque partie de son être .

_ Majesté, je suis Arthégor, je viens de la ville de Salamine.
_ Que veux tu ? Demande la princesse en s' approchant de l' individu.
_ J' ai demandé audience car, étant un homme riche et respecté, le peuple m' a désigné pour être son porte parole.
_ Viens en au fait !
_
Voilà, cela fait près de deux lunes que la conquérante a disparu et
toute sorte d' hypothèses circulent. Donc, je pense que nous avons le
droit de savoir ce qui se passe exactement
_ Et pourquoi penses tu çà ?
_
C' est pour votre bien majesté. Chacun croit ce qu' il veut, et quand
le doute sera bien installé, il y aura une rebèllion de grande ampleur
car le peuple voudra la vérité.
_ La vérité ? Xena a été enlevé, on a tout mis en oeuvre pour la retrouver. C' est tout ce que j' ai à te dire.
_
Bien. Mais, sauf le respect que je vous dois, cela doit être dur de
diriger autant de terre, je veux dire pour une femme seule.
_ Pourquoi tu dis çà ? Demande la blonde, pratiquement certaine de savoir où il veut en venir.
_
Hé bien, vous êtes jeune et inexpérimenté. Dans ce domaine, il vous
faut quelqu'un pour vous soutenir dans votre rôle de souveraine.
Quelqu'un qui a une poigne de fer, sûr de soi, qui sait diriger et se
faire obéir . Quelqu'un comme moi .
_ En clair, tu veux le trône de Xena, affirme Gabrielle qui sent la colère gonflée son coeur blessé.
_ Je ferais un excellent dirigeant et un bon époux.

Son
sourire suffisant disparaît de son visage lorsque la blonde se retourne
à une vitesse incroyable, portant son attention sur son visiteur pour
la première fois depuis le début de leurs conversation, puis s'approche
de lui, son regard montrant la colère qui déferle en elle.

_Je suis déjà mariée et Xena reprendra son trône dés son retour.
_Elle ne reviendra pas.

Sur
cette phrase, la main de la barde s'abat sur sa joue sans qu'il ai eut
le temps de réagir, avec une force dont il n'aurait jamais cru possible
de la part de la petite femme.
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"XENA" Amour et haine [terminé] Empty Re: "XENA" Amour et haine [terminé]

Message par akilihan Ven 5 Mar - 12:57

_Ose encore une fois dire une chose pareil et je te fais éviscérer sur la place public.
La
haine envahit l'homme outré d'avoir été giflé par une femme, seul son
rang l'empêche de réaliser son envie de lui rendre son geste.
_Majesté...
_Garde! Hurle la princesse, son visage déformé par la colère.
Deux soldats arrivent d'un pas rapide.
_Sortez ce bâtard arrogant.

Enragé
par sa joue en feu et le fait d'avoir été traité ainsi par une femme,
il se dégage de la poigne qui lui encerclait le bras puis se dirige
vers la sortie du palais suivi des deux gardes sencé l'escorter.

_Quand vous vous rendrez compte de votre erreur, vous viendrez me trouver crit-il.

Une fois les trois hommes partis, Gabrielle se retourne, sa colère lui provoque des tremblements.
Soudain,
ses poings se dés sérent, ses mâchoires se relâchent, son esprit sombre
dans l'obscurité, tout devient noir, ses yeux se ferment tandis que son
corps s'effondre pour reposer inerte au sol.


Au même moment, les deux gardes qui ont escorté l'intrus reviennent à leurs poste.

_Tu crois qu'il lui a fait quoi pour qu'elle soit aussi énervée?
_J'en sais rien et je prefére ne pas savoir, ces temps si moins tu en sais et mieux tu te porte.

Sur
ce, l'un d'eux s'arrête ébahit, son compagnon regarde au même endroit
afin de comprendre sa stupeur, mais ce dernier réagit plus vite.

_Je vais chercher le guérrisseur. Explique t-il avant de partir en courant.

Son collègue court vers la femme inconsciente.


Seule
dans sa chambre, allongée dans son grand lit vide et froid, Gabrielle
qui croyait avoir touché le fond, descend encore plus dans le gouffre
noir qu'est devenu sa vie, la souffrance grandissante de son âme
torturée évolue, se répands comme un raz de marée en elle.
La blonde pense qu'il n'y a aucune limite à la déchéance douloureuse que subit son coeur.
Pour la première fois, une larme coule le long de sa joue, en menant avec elle tout espoir de soulagement.
Une phrase, promesse de noirceur et de tristesse se répète sans cesse dans son esprit.
"Vous êtes enceinte."


Chapitre : 7

La
noirceur qui recouvre l'esprit de Xena se trouble , un visage aux yeux
verts apparaît, les cheveux blonds semblent briller d'une lumière
intense, puis le sourire s'estompe, l'image se ternis à la même allure
que la tristesse envahit le regard si doux .
Ses lèvres bougent, aucun son n'en sort, pourtant la brune comprend parfaitement ce qui est dit.
Une prière prononcée par sa vision qui lentement disparaît .

_ Reviens-moi, j'ai besoin de toi.

La
guerrière n'a qu'une envie, retenir ce rêve, alors que son corps rappel
son existence grâce à une douleur lancinante qui s'amplifie. Son
cerveau, reprend conscience de la réalité, l'air frais qui caresse sa
peau, la douceur qui l'enveloppe.
Contre tout désir, elle ouvre les yeux, une forme humaine se présente à sa vue trouble qui s'éclaircit doucement.
Une femme aux cheveux noirs lui sourit, sa main douce caresse sa joue.
Xena regarde autour d'elle, pour voir une pièce richement décorée, des couvertures de soie bleue recouvre son corps blessé.

_ Ou je suis ?
_ Dans la demeure du seigneur Beîdar Al Haria.
_ Comment ... Comment je suis arrivé ici ?
_ Chaque chose en son temps. Pour l'instant reposez vous.
_ Mais ...
_ Mon seigneur vous donnera toutes les réponses que vous désirez plus tard.

Sans perdre son sourire, la femme à la peau mat quitte la chambre.
La
guerrière ferme les yeux,la fatigue mélangée à l'étau qui lui serre la
tête rend la lumière produite par toutes les bougies qui éclairent la
nuit insupportable.
Doucement, son cerveau cesse de réfléchir pour
se laisser glisser vers un sommeil agité, emplit de songe étrange où
ses démons deviennent des anges et la réalité perd toute consistance.
La
vision cauchemardesque de la blonde aux yeux verts suppliant dans sa
douleur provoquée par des êtres hideux et difformes la sorte du sommeil
en sursaut.

_ Pas elle ! Crie la brune avec effroi.

Son esprit écoeuré met quelques instants à prendre conscience que ce n'était qu'un songe, un rêve si réel.
Elle
n'a d'autre choix que se rallonger lorsque son corps raide reçoit des
décharges, souvenir persistant de la violence qu'elle a reçu.
La guerrière, le souffle court, ferme les yeux, soudain une voix la surprend.

_ De quoi a tu rêvé ? Demande l'homme dont les traits sont caché par le soleil.
_ Qui est-tu ?
_ Beidar Al Haria. Tu est dans mon harem.
_ Comment suis-je arrivé ici ?
_ Je t'ai trouvé dans le désert et a mené en ma demeure
_ Merci de m'avoir sauvé.
_ Ce n' est pas moi, C'est l'esprit du désert.

Devant
le regard bleu azur interrogateur, l'homme se dirige vers le lit ou
repose la blessée, dévoilant son visage jeune et ses yeux bruns.

_L'esprit du désert ta recouverte, tas protégé du soleil meurtrier puis t'a libéré pour que je puisse te venir en aide.
_Bien sûr. Répond la brune incrédule.
_Je
me doute que nos coutumes et croyance soit dur à accepter pour toi, je
ne te demande pas de comprendre mais juste de le respecter.
_Bien.
_Je m'interroge sur un point. Comment la puissante Conquérante à pu se retrouver seule dans le désert et battu à mort?
_Comment sais-tu qui je suis?
_Qui ne connaît pas la destructrice des nations ?

L'homme se retourne, va se poster à la fenêtre.
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"XENA" Amour et haine [terminé] Empty Re: "XENA" Amour et haine [terminé]

Message par akilihan Ven 5 Mar - 12:58

_ Ici tu auras tout le confort auquel tu es habituée, tu n'est qu'une invitée, ne t'attends pas à ce que ton titre te serve.
_ Je n'ai plus de titre, ni de trône. Explique après un rire arrogant.
_
Je ne comprend pas. Tu es une guerrière très puissante, tu as conquis
presque tout le monde, quelqu'un a réussi à le détrôner et tu ne feras
rien pour le recupèrer ?
_ Je suis sûr qu'elle fera mieux que tout ce que j'ai fait durant toute ces années. Explique la guerrière tristement.
_ Tu crois vraiment que la personne à qui tu as donné ton coeur t'as trahis ?
_ Qu'est-ce que tu veux dire ?
_ D'après ce que j'ai compris, c'est gràce à cette femme qui gouverne à ta place que tu es devenue celle que tu es aujourd'hui.
_ Oui, réponds la brune en fronçant les sourcils.
_
Alors, crois-tu vraiment qu'elle aurait bravé la conquérante, qu'elle
aurait accepté de partager ta vie juste pour prendre ta place ?

Sur ce, l'homme se retourne, regarde la brune qui sent le doute s'installer.

_ Je te laisse te reposer. Et je vais te faire apporter un repas.
_Merci.

Après une solution dans les règles, le jeune homme quitte la chambre, laissant la guerrière avec ses pensées troublées.

Cet homme qu'elle ne connaît pas, qui ne connaît d'elle que sa réputation a compris ce que son esprit perturbé n'a pas saisi.

La
peine penêtre son coeur, elle se rend compte qu'elle a douté de la
femme qui lui a rendu la vie, elle a cru un chien galeux plutôt que son
âme soeur.

La honte l'envahit, celle d'avoir cessé de croire en la personne qui compte le plus pour elle.

Comment elle a pu, ne serait-ce, qu'imaginé que Gabrielle l'avait trahi .
La
brune qui était présente à son réveil entre dans la chambre, portant un
plateau chargé de nourriture. Elle s'approche, toujours souriante.

_ Je n'ai pas faim. Explique Xena qui se sent lasse.
_ Vous devez manger pour guérir.

Si vous ne le faîtes pas pour vous, faîtes le pour ceux qui vous aiment et vous cherchent. Explique la brune avec compassion.

Après un moment de réflexion, la guerrière accepte pour Gabrielle.
Pendant
que Xena avale la nourriture offerte, contre l'avis de son estomac, la
jeune femme s'assoit et porte son attention sur la blessée.

_ Je peux vous poser une question ?
_ Oui ...
_ Qui est votre ange ?

La seule réponse qu'elle reçoit est un regard interrogateur.

_ Vous avez parlé quand la fièvre vous faisait délirer.
_ C'est la femme qui m'a apporté la paix en m' apprenant ce qu'est l'amour.
_ Elle doit être très importante pour vous.
_ Plus que ma propre vie.

A
cette constatation, la rage qui lui avait permis de libérer et de
venger le crime affligé à la blonde reviens moins puissante, moins
forte, mais tout aussi violente. Elle décuple lorsque la guerrière
pense qu'elle aurait dû les faire souffrir encore plus, cette haine
augmente encore, mais contre elle-même, d'avoir pu douter de la blonde
aux yeux verts.

_ Pourquoi cette colère qui brûle dans vos yeux ?

Sans
savoir si c'est un désir de laisser sortir ses sentiments ou la douceur
de la femme, Xena éprouve l'envie de lui faire confiance et de se
confier à elle.

_ Je m'en veux d'avoir pu croire que la femme qui m'a libéré de mes démons ai pu participer à tout ça pour prendre mon trône.
_
Vous croyez qu'elle aimerait vous voir comme çà ? A la vue de vos
blessures, vous avez dû vivre une expérience terrible, qui vous a
touché moralement, l'incertitude et le doute sont tout à fait
compréhensibles .D'après ce que j'ai compris, cette femme incarne la
pureté et la bonté, donc elle vous pardonnerait ?
_ Oui .
_ Alors pourquoi ne le faîtes-vous pas ?

Cette
fille qu'elle ne connaît pas, qui paraît comprendre le language du
corps aussi bien que les mots, qui offre réconfort et douceur troublent
Xena. Elle ne sait quoi répondre à cette personne si jeune et pourtant
si mature.

_ La haine est le pire poison qui existe. Il détruit
le corps et l'esprit, mais aussi notre monde et les personnes qui nous
entourent. Explique gentiment la brune.
Cette phrase jeté sans aucune rancoeur frappe la guerrière en plein visage, sa logique éclate dans son esprit .

Je vous laisse vous reposer.

_ Non, reste .
_ votre amie doit être inquiète pour vous . Plus vite vous serez sur pied, plus vite vous pourrez la retrouver .

Sur ces mots, la jeune Egyptienne se lève, elle marche vers la sortie.

_ Attends .
Elle s'arrête, puis se retourne.
_ Comment tu t'appelles ?
_ Hathor. Réponds-t-elle en repartant .

Xena repose son corps, mais pas son esprit ;
Une
simple phrase a servi de déclic, toute sa vie elle a détruit tout ce
qui n'allait pas dans son sens, lieu où personne, dominé par une
perversion qu'elle croyait être la seule chose nécessaire pour obtenir
ce qu'elle voulait .
Tant d'années à souffrir seule et à faire souffrir, toute ses années à chercher une chimère .
Les paroles prononcées par cette femme lui paraissent familière, comme un écho surgissant d'un autre monde.

_
Xena, tu es devenue cruelle pour venger la mort de ton frère, et la
soif de pouvoir ta fait devenir la terrifiante Conquérante . Mais tu
crois que c'est ce qu'il aurait voulu ?

Pourquoi est-ce que tout
devient évident maintenant ? Pourquoi elle n'a pas compris quand
Gabrielle lui a dit la même chose à propos de son frère ?
Une
nouvelle force la pénètre, une détermination soudaine, elle doit
rentrer en Grèce, pas pour elle, pas pour son peuple, juste pour la
blonde aux yeux verts qui, elle en est certaine, maintenant l'attends .

chapitre8:

L'espoir
du retour de la conquérante est devenu une denrée rare, quiconque qui
habite sur les terres conquises, s'est mis dans la tête que désormais,
ils seront uniquement par la princesse qui elle, malgré le temps qui
passe, ne désespère pas de retrouver la brune qui hante ses jours et
ses nuits.

Contrairement à la blonde, les deux guerriers qui arrivent au palais, au galop, on perdu l'espoir de la retrouver.
Ils ne font qu'obéir aux ordres, en ramenant leur prisonnier, ils pense pouvoir obtenir le droit de rester à Athènes.

Arrivé
aux portes du château, ils descendent de cheval sous le regard
interrogateur de Légendrios, qui s'approche, intrigué par leurs arrivée.

_Lieutenant, il faut que nous parlions à la princesse.
_Pourquoi? Demande le gradé, étonné du culot des deux larbins.
_C'est homme à peut-être des informations sur la Conquérante.
_En menez le dans la salle du trône.

Les
deux lèche-botes tire et pousse leur prisonnier à l'intérieur de
l'immense batîsse, tandis que l'officier par à la recherche de la
blonde d'un pas rapide.

Dans sa chambre, qu'elle ne quitte
presque plus, Gabrielle regarde, dans un miroir en pied, son ventre
gonflé qui commence à dévoilé son état.

_Je vais devoir
commencer à mettre des vêtements ample. Dit pour elle-même la barde
avec tout le dégoût qu'elle ressent pour cet enfant.

Elle se
dirige vers la fenêtre, tristement, elle regarde dehors, les paroles
d'Hélène, seule personne à être au courant de sa grossesse, ne change
rien à ses sentiments.
Bien que Gabrielle sache que son amie à
raison, que cet enfant n'a pas demandé à être conçu, elle ne peut
s'empêcher de le detester, il est la preuve vivante de ce qu'elle a
subit, le souvenir réel et grandissant de sa souffrance.
Cacher sa
grossesse puis abandonner le fruit de ses entrailles à une famille qui
l'aimera et lui donnera tout ce dont il aura besoin, loin d'ici, est la
meilleur solution mais cette certitude se confronte à un doute, la
crainte prenante que Xena n'accepte pas et la jette de sa vie.
La
douleur et la tristesse qu'elle éprouve depuis la disparition de la
brune, lui assure que jamais plus, elle ne pourra vivre sans son âme
soeur.

Un bruit de coup la sort de ses pensées noires, lassé et vraiment pas d'humeur à discuter, elle va ouvrir.

_Majesté, un homme qui aurait vu la Conquérante viens d'être escorté
Sans
se donner la peine de répondre, la blonde quitte son repère pour suivre
le chemin qui l'a mène vers la pièce où tout les visiteurs sont
conduit, suivit du gradé.

Tandis qu'ils passent devant la salle de réception, des voix ce font entendre par la porte restée ouverte.

_Quand la Conquérante était là cette salle servait pratiquement tout les soirs.
_Oui, c'était des soirées de repos pour nous. Mais bon, c'est fini maintenant qu'elle est morte.

A
peine les deux femmes ont échangées ces mots, prête à aborder un autre
sujet, que leurs attentions est attiré par une forme qui se tiens dans
l'encadrement de la porte.
Mais l'expression de colère visible, mélangé à l'ordre, presque crié, les éffraient.

_Je ne veux plus entendre dire que Xena est morte!
_Oui majesté. Répondent-elles ensemble, en baissant la tête.
_Plus jamais. Rajoute la barde avant de repartir furieuse.

Les deux femmes reprennent leurs travail de nettoyage, estomaquées par la réaction de la princesse.

Cet accès de colère ne fait qu'augmenter la tristesse que l'officier, qui l'a suit, ressent déjà pour elle.
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"XENA" Amour et haine [terminé] Empty Re: "XENA" Amour et haine [terminé]

Message par akilihan Ven 5 Mar - 12:58

Arrivé à la salle où ces visiteurs l'attendent, la colère de Gabrielle
monte encore lorsqu'elle voit l'homme à genoux et mennoté.
Elle les dépassent pour leurs faire face.

_Je vous écoutes. Fait la blonde sur un ton froid.
_Majesté, c'est homme prétend avoir vu la Conquérante.
_Où?
_Eh bien quand on l'a trouvé, il était trop ivre pour parler, et le lendemain, il a refusé de le faire.
_Où l'as-tu vu?

Devant le regard froid et violent qui se pose sur lui, l'homme baisse la tête sans dire un mot.

_Où? Crie la princesse.

Toujours aucune réponse.

_Très
bien, puisque tu refuse de parler, je vais faire lacérer, lentement,
chaque parties de ta peau putride et si ça ne suffit pas, je te ferais
crever les yeux, et si tu es encore en vie, tu auras les côtes brisées
pour pouvoir t'arracher le coeur.

Sur cette menace, l'homme sent sa peur dégouliner le long de sa nuque par des gouttes de sueur.

_Si il apprend que j'ai dis quoi que ce soit, il me tuera.
_En menez le aux cachots.
_Non! Attendez! Demande le prisonnier en se faisant prendre par le bras.
Un
type m'a payé une grosse somme d'argent pour que je l'embarque vers
l'Egypte, je savais pas qu'il avait la Conquérante. Je l'ai su
seulement plus tard, lorsqu'il l'on débarqué à Alexandrie, mais après
j'ignore où ils ont été.
_Son nom? Exige la blonde.
_J'en sais rien, il ne me l'a pas dit. Je le jure.

Gabrielle se retourne puis, va s'assoir sur son trône, la peur de ce porc empeste toute la salle.

_Légendrios, mène le aux cachots, dit au bourreau de le fouetter.
_Bien majesté.
_Non! Je vous ai dit tout ce que je savais. Cris l'homme en se débattant de la poigne de fer.
_C'est juste pour en être sûr. Répond la barde.

Une
fois que les supplications hurlés s'estompent la princesse porte son
attention sur les deux guerriers qui attendent leurs ordres.

_Où l'avez-vous trouvé?
_Dans une taverne au port d'Alexandrie.
_Comment avez-vous su qu'il a vu Xena?
_Il
était ivre et parlait de la Conquérante, il disait que personne ne la
retrouveraient quand on lui a demandé des précisions, il a répondu
qu'il était avec lorsqu'elle a quitté la Grèce.
_Et?
_Il racontait n'importe quoi alors on a attendu qu'il cuve pour lui parler.
_Que faisiez-vous dans cette taverne?
_Je... Je m'étais arrêté manger quelques chose.
_Tu arrêtes tes recherches pour prendre du bon temps? Fulmine Gabrielle en se levant, s'approchant d'eux.
_Majesté...
_Tu mériterais que je te tue!
_Mais lui ça faisait une semaine qu'il y était à boire et manger.
_Garde! Hurle la princesse envahit par la rage.
_Majesté je...

Le
soldat qui avait gardé le silence jusqu'à ce que son compagnon
l'accuse, ne finit pas sa phrase, une gifle retentissante lui arrive en
plein visage.

_Tu as désobéis! Hurle Gabrielle.

Les deux gardes arrivent d'un pas rapide.

__Majesté, depuis le temps que la Conquérante a disparut, je pense comme beaucoup qu'il n'y a plus d'espoir...

Une
fois de plus, il est interrompu dans sa tirade. Mais cette fois c'est
par une petite main qui l'attrape par le haut de son armure avant de le
tirer en avant, la voix basse et emplit de rage lui glace le sang.

_Xena n'est pas morte.

Le soldat baisse les yeux, ne supportant pas la haine qui brûle dans les yeux vert de la petite femme qui le relâche.

_Enfermez
le dans les cachots. Qu'il soit vidé de ses tripes et pendu sur la
place public comme exemple. Quiconque osera annoncer la mort de Xena
subira le même sort.

Le traître se fait traîner au lieu ordonné tandis que sont accusateur tremble du sort qui lui est réservé.

_Combien d'autres ont abandonné leur mission?
_Aucun majesté, je le jure.
_Et pourquoi je te croirais?
_Parce que vos hommes vous respect et vous sont fidèle à vous et à la Conquérante.
_Ah oui?
_Et pas lui?
_Non majesté. C'est un traître.
_Pourquoi?
_Il avait des informations sur la révolte des Sparthe et n'a rien dit.
Toi non plus, apparament.
_Je l'ai appris lorsque nous faisions route vers Athènes.
_Donne moi une seule bonne raison de ne pas te tuer.
_Je vous suis fidèle et dévoué majesté.
_Mauvaise réponse.

le jeune homme sent la peur grandir alors que Gabrielle retourne s'assoir.

_Tu
retourne en Egypte continuer ta mission, je veux que tu préviennent
tous tes camarades que si ils arrêtent de chercher Xena, je le saurais
et il subiront le même sort que ton compagnon. C'est clair?
_Oui majesté.
_Disparaît avant que je change d'avis.

Sans
demander son reste, le soldat repars pour le pays d'où il vient,
soulagé d'être encore en vie et entier et fière de savoir qu'il
n'enverra personne à la potence, car il sait ces collègues dévoués à la
Conquérante et à la princesse.

Losrqu'il quitte le palais, les cris de douleurs commence à résonner, des hurlements d'effrois qui transperce les esprits.

Gabrielle
quand à elle, attend le retour de son lieutenant afin de savoir si il a
pu obtenir d'autre informations de ce chien puant.

Après un laps
de temps ou les hurlements avaient diminué de moitié, un homme portant
une armure aux couleurs de la Conquérante arrive.

_Majesté, vos ordres ont été executés.
_Bien. Fait moi porter du vin.
Le guerrier lève la tête, surprit de la requête qui ne fait pas parti de ses attributions.
_Tout de suite! Cris la blonde.
_Oui majesté. Répond t-il en partant.

Le soleil se couche lorsque tout les hurlements cessent.

Gabrielle dont, même le vin n'a pas réussit à calmer la colère, sort de ses pensées lorsque des pas se font entendre.

_Majesté, nous avons fait subir ce que vous avez ordonné mais, il n'a fourni aucune autre information. Explique le gradé.

Gabrielle soupir tristement.

_Au moins, nous savons où chercher. Nous la retrouverons. Fait Légendrios qui se veux rassurant.
_Tu peux disposer. Propose la princesse en se resservant un verre.

L'officier
part, le coeur lourd de ne pas pouvoir aider la jeune femme, la
laissant seule avec sa colère, sa tristesse et son nouvel espoir.
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"XENA" Amour et haine [terminé] Empty Re: "XENA" Amour et haine [terminé]

Message par akilihan Ven 5 Mar - 12:59

Après cette explication, les deux compères continus leur route en direction du navire qui les attends.
L'un pensant aux différences évidentes visible chez la Conquérante, l'autre heureuse de savoir que bientôt, elle sera à Athènes.
Elle
reverra ce visage et ce corps, qui lui ont tant manqué, ces yeux vert
qui lui ont permis de surmonter toutes les douleurs qui l'on possédé,
qui l'on aidé à continuer.

Ce que la guerrière ignore,
lorsqu'elle embarque sur le bateau, c'est que le bonheur qu'elle espère
et qui l'attend risque d'être perturbé par un être vaniteux.
Cette
personne orgueilleuse qui à cet instant même, réfléchit, certain
d'entrer dans l'histoire par sa futur victoire sur la blonde aux yeux
vert.

_Tu ne peux pas faire ça!
_Je le peux et je le ferais. Sourit Arthégor.
_C'est du suicide. Explique son confident.
_Si tu n'es pas d'accord avec moi, tu prend la porte.
_Tu crois vraiment que la princesse va te laisser gentillement investir son palais.
_Mes
troupes contre les quelques hommes qu'elle n'a pas envoyé chercher sa
catain? On va les écraser. Je suis déçu que tu crois que j'ai peur de
cette petite blonde.
_Elle n'est plus celle qu'elle était, tu n'as
pas entendu parler de son garde qu'elle a fait éviscérer et crucifier?
Il paraît même qu'elle a fait torturer des gens.
_Baliverne. S'énerve Arthegor.

Les deux amis sont interrompu par un homme en armure.

_Bonne nouvelle, Celléus accepte de rallier ses hommes à nos troupes.
_Et qu'est-ce qu'il veux en échange? Demande Arthegor.
_Rien.
_J'ignore
ce que Xena lui à fait, mais il doit lui en vouloir. Je n'ai jamais vu
un seigneur de guerre travailler gratuitement. Dit Le conseillé.
_Oui, laisse nous.

Sur cet ordre, le guerrier repars par où il est arrivé.

_Arthégor, si tu es certain de prendre le trône, pourquoi tu fait appel à ce tueur sanguinaire?
_Deux précautions valent mieux qu'une.
_Tu as peur de perdre cette bataille?
_Je n'ai peur de rien! Crie le seigneur des lieux.
_Mais...
Arthegor frappe sur la table, coupant son ami dans son élan, sa colère visible sur son visage.
_Tu
connais comme moi la réputation des hommes de la Conquérante, je n'ai
pas envie de perdre la moitié de mes troupes, j'aurais besoin d'eux
après pour continuer la quête que Xena a arrêté à cause de cette
blondasse.
_Ta soif de pouvoir te perdra. Dit tristement son confident.

Le
seigneur ne répond pas, un sourire narquois naît sur ses lèvres, ses
réflexions l'on empêché d'entendre ces propos qui ont été prouvé par le
passé.
Il se dirige vers la sortie, lorsqu'il passe près de son ami, ce dernier le retiens par le bras.

_Où vas-tu?
_fêter ma futur victoire. Répond le seigneur en se dégageant.
_Ne te ravis pas trop vite.
_Elle est sans défense sans sa garce.
_Tu
sais pourquoi elle a fait tuer son soldat? Parce qu'il a prétendu Xena
morte. Ne sous-estime pas la princesse. Explique le conseillé exaspéré
par l'incompréhension que son ami affiche.
_Tu es de son côté? Tu es un traître! Cris t-il en sentant la rage monter.
_Mais non...
_Tu sais ce que je fais aux traîtres!

A peine cette menace prononcé, le seigneur des lieux sort son épée.

_Attend, qu'est-ce que...

Il
n'a pas le temps de finir sa phrase, la peur sur ses traits est
remplacé par l'incrédulité, au moment ou l'homme au regard carnassier à
qui il a toujours été fidèle, abaisse sa lame sur sa gorge, envoyant la
tête rouler sur les dalles, tandis que le sang gicle sur les murs.

_A cause de toi, j'ai plus qu'a faire nettoyer cette pièce.

Puis, sans la moindre compassion, ni remord, il quitte le lieu du crime.

Chapitre 10:

En cette fin de journée, Hélène que l'inquiétude ne quitte plus, depuis des lunes attend que son amie arrive.
Elle soupir la tristesse qu'elle ressent depuis que Gabrielle est devenue l'opposé de ce qu'elle était.
La
peur et le doute qui se sont immiscés dans son coeur blessé lorsqu'elle
à compris que la jeune blonde, ne trouvera ni la force ni le courage
d'aimer l'enfant qu'elle porte sans l'aide de sa femme.
Ses
sentiments sombres s'amplifient encore lorsque, suite à des bruits de
pas, elle se retourne pour voir arriver la maîtresse des lieux, les
traits tirés par la fatigue, le regard terne.

_Gabrielle, comment vas-tu?
_Bien. Répond la barde en se servant un verre de vin.
_Tu ne devrais pas boire d'alcool.
_Merci mais je n'ai pas besoin que tu me fasses la morale.
_Je disais ça pour ton bien, je m'inquiète pour toi.

La blonde boit son vin en silence, sans se donner le peine de répondre, portant sur la vieille femme un regard fixe et étrange.

_Pourquoi tu ne partirais pas quelques jours chez tes parents?
_Je ne peux pas partir en ce moment.
_Et les inviter ici?
_Je suis très occupée, je n'aurais pas de temps à leurs consacrer.
_Tu n'as pas le temps ou tu as peur de leurs réaction si ils voient ce que tu es devenu?
_Mon
père n'accepte pas mon mariage avec Xena, alors si en plus il apprend
que j'attends un enfant qui n'a pas de père, il ne me le pardonnera
jamais.
_Mais ce n'est pas de ta faute.
_Si, tout est de ma faute! J'aurais dû protéger Xena, j'aurais dû les empêcher de me toucher. Fulmine la blonde.
_On en a déjà parlé, tu ne pouvais rien faire.
_J'aurais dû demander à Xena de m'apprendre à me battre.
_Je pense qu'elle aurait refusé. C'est la Gabrielle douce et sensible qu'elle aime.
_Mais
si je saurais me battre, je n'aurais pas à porter ce... Cet enfant. Et
je n'aurais pas à craindre la réaction de mon père et de Xena.
_Tu ne pourras plus le cacher très longtemps. Et comment feras-tu lorsqu'il sera né?
_Je l'abandonnerai à une famille qui lui donnera ce que je ne peux pas.
Hélène, choquée par ces propos, ne peut rien répondre, un guerrier arrive en courant.
_Majesté, nous sommes attaqué!
_Par qui?
_Je l'ignore majesté.
_Où est Légendrios?
_Il organise les défenses.
_Bien. Hélène pars avant qu'ils investissent le palais. Toi, accompagne la. Ordonne Gabrielle en partant.
_Venez. Demande l'homme.
_Non, je...
_Madame, les troupes sont en Egypte, les défenses ne tiendront pas longtemps, vous devez partir.
_Je ne laisserais pas la princesse. Fait avec fermeté la vieille femme.
_Bien, mais ne sortez pas du château.

Le guerrier cours à l'extérieur, prêt à se battre.
Il
sait le combat perdu d'avance, mais en voyant la femme ridée refuser de
partir, pour rester avec la blonde, il pense qu'il doit suivre son
exemple à sa manière, protéger la princesse jusqu'à la mort.

Gabrielle
arrive à l'entrée de l'immense demeure pour voir ses hommes défendre le
lieux du mieux qu'ils peuvent, l'odeur de sang se repend.
Elle
regarde les corps tomber, la défaite est inéluctable, l'ennemi tranche
et perse les chairs, se frayant un chemin au milieu des carcasses, la
victoire facile qui se profile pour eux les remplis de joie, tandis que
les portes d'enceintes cèdent sous leurs assauts.

Les uns
certains de gagner ce combat inégal, les autres prêt à tuer le plus
possible avant de tomber, mais aucun des deux parties, concentrées sur
la mort qui règne, ne voit les ombres qui s'élèvent au sommet de la
colline toute proche.

Lorsque Xena voit le palais assiégé, sa
joie est remplacé par la peur, la peur pour son ange, l'angoisse de la
perdre maintenant qu'elle l'a enfin retrouvée, la colère de voir que
quelqu'un ose attaquer la personne la plus pur que cette terre ai porté.

_Massacrez-les! Hurle la guerrière partant au galop.

Le
grondement lourd de chevaux nombreux lancé au galop attire l'attention
des combattants, inversant les rôles, les perdants redoublant de force
en voyant les troupes arrivées , les envahisseurs apeurés par l'arrivée
de ces cavaliers prêt à les anéantir.

Tandis que les chairs et
le sang gicle, les corps tranchés libère leurs entrailles qui s'étale,
Xena ne pense qu'à protéger son âme soeur.
Personne ne peut arrêter l'avancée de la brune, quiconque essaie se fait ejecter de son chemin avec violence.

Légendrios
sent son coeur se gonfler de joie, non pas à la vue de l'aide
providentielle, mais à celle de la brune aux yeux bleu qu'il reconnaît
depuis le haut des remparts.

Gabrielle quand à elle, comprend
seulement que le château est sauvé, le doute s'installe, soit ces
troupes sont revenus sans son avis, soit ils ont retrouvés Xena.
Soudain
son coeur manque un battement, le vide qui l'habite depuis l'agression
explose, remplacé par une joie, un bonheur d'une puissance tel que tout
son corps paraît se réchauffer.
Le souffle lui manque, son âme
semble revivre alors qu'elle reconnaît la brune qui entre dans
l'enceinte du palais, écrasant toute les têtes ennemis qui se présente
sur son passage.

L'impression que tout ceci est un rêve,
s'estompe lorsque lentement, comme si le temps ralentissait sa course,
les cheveux de jais s'écartent pour laisser apparaître deux opales
azur, ceux-là même qui ont hantés ses songes, qui doucement se pose sur
elle.

Quand la brune stoppe sont cheval, ses yeux emplis de
douceur se perdent dans l'océan vert qui lui ont tant manqué, Xena se
sent envahit par des pulsions de sentiments si fort que son corps
semble en brûler.

Les deux femmes se regardent, incrédules, aucune d'elles ne paraît capable de bouger.

Le
lieutenant voit les deux amantes subjuguées l'une par l'autre, inquiet
pour leurs sécurité, il quitte son poste sachant pertinement le combat
gagné, décidé à protéger les deux âmes soeurs enfin réunis.

Ce rêve, cet espoir qui les a poussé à continuer à avancer, est devenu une réalité.
Au
moment ou une larme coule le long de la joue de la blonde, Xena reprend
conscience, elle descend de cheval, son coeur battant trop vite, ses
jambes tremblantes la porte lentement vers la personne qu'elle ne peut
quitter du regard.

Gabrielle pleure la joie qu'elle ne peut contenir devant ces yeux limpides qui l'a fixe, souvenir d'un passé heureux.
Tout
les bruits qui l'entourent sont étouffés par les battements de son
coeur qui est près à sortir de sa poitrine, la noirceur qui le rongeait
remplacé par la lumière d'une clarté qu'elle avait oublié.
Alors
qu'elle voit la guerrière s'approcher, elle ne peut plus contenir la
tension qui parcours son être, sans réellement s'en rendre compte, la
blonde s'élance en bas des marches, courant vers la seule personne qui
peut lui rendre le sourire.

Ce même sourire qui se dessine sur
ses lèvres au moment ou deux bras puissants la prennent, la pressant
contre le corps chaud et musclé dont l'absence était douloureuse.

Les
larmes retenues si longtemps se libèrent, tandis qu'elle se sent
envahit par une sensation de protection, l'impression d'être à sa
place, la certitude que leurs âmes sont à nouveau complète.

Aucune
des deux femmes ne fait attention à ce qui se passe autour d'elles,
l'une blotti dans les bras de l'autre, échangeant un baiser emplit de
satisfaction, de soulagement et de bonheur, un plaisir lancinant qui
leurs donne le vertige, foudroie leurs coeur et leurs corps.

_Xena promet-moi de en plus jamais me quitter.
_Plus jamais. Répond la guerrière en caressant la tête aux cheveux d'or.

Légendrios,
qui se tiens à leurs côté, afin d'empêcher un ennemi zélé de
s'approcher, sourit à ces simples mots, prononcés avec une douceur et
une tendresse qu'il n'aurait jamais cru possible si il ne l'avait pas
entendu.

Son sourire disparaît lorsqu'il voit le responsable de
cette attaque courir en hurlant, droit sur les deux amantes, défiguré
par la rage.
La défaite qu'il vient d'essuyer ajoute à la colère qui
l'aveugle, sans chercher à comprendre, sans rien voir, tout ce qu'il
veut est tuer ses deux femmes qui ont gâché ses rêves de grandeur.

Poussé
par la peur, le lieutenant se jette sur le chemin du dément aux yeux
injecté de sang, puis lui plante son épée dans le sternum, prenant
plaisir à voir ses entrailles sanglantes s'échapper.

Un frisson parcours l'échine de Xena, un déclic qu'elle connaît, signal d'un danger imminent.
Lorsqu'elle
reprend conscience de se qui l'entour, elle voit son protecteur retirer
sa lame du corps déjà sans vie, qui s'effondre couvert de sang.

Sentant
le corps serré contre elle se durcir, chaque muscles se contracter,
Gabrielle ôte son visage de la gorge tendre ou il était enfouit pour
comprendre se qui a créé cette réaction.

_Qu'est-ce qu'il voulait celui là? Demande la brune circonspect.
_Ton trône. Répond la petite femme en reprenant sa position initiale.
_Tu le connais?
_Je te raconterais tout plus tard.

Xena dépose un baiser sur le front de sa bien aimé, qui se serre encore plus contre elle.

_Légendrios, occupe toi de tout. Ordonne la guerrière en se levant avec la petite femme.
_Bien majesté.

L'officier
regarde les deux amantes, qui ne se lâche pas, se diriger vers
l'intérieur du palais, soulagé de revoir la Conquérante et heureux de
revoir la princesse s'adoucir à nouveau.
Le coeur gonflé de joie, il s'apprête à donner l'ordre de nettoyer les traces du carnages qui vient d'avoir lieu.

Lors
de la bataille, il n'y a eut aucune pitié, la totalité des troupes
ennemis sont au sol, dans une marre de sang, le mélangeant à celui des
guerriers Athéniens tombés, méconnaissable, défigurés par la peur ou
par la chair exposée au soleil, certains devenu de simple lambeaux de
viandes.

Les deux amantes enfin réunis, perdus dans les yeux de
l'autre, sont sortie de leurs contemplation par une présence qui arrive
face à elles.

_Majesté! S'exclame Hélène stupéfaite.
La vieille femme, étonnée de voir la brune en parfaite santé devant elle, ne reçoit pour seule réponse un large sourire.
_Excuse-moi
Hélène, mais je te raconterais plus tard. Fait la blonde, désirant
juste profiter de la présence de la femme aux cheveux de jais.
_Bien sur, je comprend.

Suite
à ces quelques mots, Hélène regarde la barde guider sa moitié vers
leurs appartements, le coeur remplit de bonheur en voyant son amie
souriante et la crainte en pensant à la révélation qui va avoir lieu à
un moment ou à un autre.

"Pourvu que Xena accepte cet enfant." pense tristement Hélène en quittant le lieu.

Dans le couloir, les deux amantes sont a nouveau interrompu.

_Oh mon dieu! S'exclame une domestique en les voyant.
_Les
louanges plus tard, les explications plus tard, pour l'instant fait
préparer un bain. Ordonne Gabrielle en entrant dans leurs chambre.

A peine la porte refermée, Xena prend son ange dans ses bras, ses lèvres se pose sur celle de sa moitié.

_Un bain?
_Oui, tu en as bien besoin.
_Ca veux dire que je pus? Questionne la brune avec un sourire.
_Disons que ça se sent que tu n'en as pas pris depuis un moment. Répond Gabrielle en souriant.
_Tu viens le prendre avec moi?

Suite
à cette question, la guerrière embrasse la blonde qui se trouve dans
ses bras, tout en commençant à glisser ses mains sur ces hanches, avec
l'intention de passer sous les vêtements, désireuse de caresser la peau
douce qu'elle sait y trouver.

_Non. Dit la blonde en repoussant Xena, se retrouvant hors de portée des mains qui la font frissonner.
_Qu'est-ce qu'il y a? Demande la guerrière en s'approchant pour reprendre sa position.
_Xena arrête, il faut qu'on parle. Explique la blonde en lui tournant le dos.
_Je t'écoute.
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"XENA" Amour et haine [terminé] Empty Re: "XENA" Amour et haine [terminé]

Message par akilihan Ven 5 Mar - 13:00

La crainte naît en son sein alors qu'elle ne reçoit aucune réponse.

_C'est si grave que tu as peur de me parler?
_Je n'ai pas peur de te parler, j'ai peur de ta réaction.
_Gabrielle tu sais que je t'aime, j'accepterais n'importe quoi pour toi, mais là tu me fais peur. Parle moi.

La
barde se retourne pour croiser un regard emplit d'inquiétude, son
esprit lui dicte que Xena le saura, elle comprendra dès qu'elle verra
son ventre gonflé par la présence de l'être qui grandi.
Son abdomen contraste avec son corps amaigri par le manque d'appétit des derniers mois.
Le
courage au coeur, la crainte dans les yeux, partagé entre la peur que
Xena l'abandonne et l'espoir qu'elle reste au près d'elle, elle décide
que lui dire tout de suite est la meilleure solution.

_Xena, je suis enceinte.


Gabrielle sent l'inquiétude monter, l'incertitude devant le manque de réaction de la brune.
L'air est pesant dans la pièce, le temps s'est figé, suite à cette révélation, prêt à voler en éclat d'un moment à un autre.

La
réalité reprend sa place, l'impression de chute dans le vide s'estompe,
la guerrière se remet du coup qu'elle vient de recevoir, le pire
qu'elle ai jamais reçu, son esprit enregistre la déclaration qui viens
d'être faite, son coeur se brise sous le poids de la tristesse qui
gonfle, se battant avec la rage grandissante.

La peine et la douleur visible dans les yeux vert, l'empêche de réfléchir.

_Gabrielle.

A
ce simple mot, prononcé avec regret et compassion, la conteuse ne peut
retenir plus longtemps ces larmes qui la brûlent, alors que le
désespoir qui l'étranglait est relâché.
La blonde cache son visage dans ses mains, soulagé de ne voir ni colère, ni mépris dans les yeux océan.

Les sanglots qui brise le silence, déchirent l'âme de la guerrière qui s'avance afin de prendre son ange dans ses bras.
Son
esprit torturé accepte brutalement cette vérité, elle tombe à genoux,
berçant tendrement sa femme, l'espoir que les paroles de ce chien
galeux soit fausse s'éffondre.
Le doute qui l'habitait se dissipe,
il n'a pas menti, il n'a pas cherché à lui faire du mal, ce porc
pouilleux à souillé la femme qu'elle aime de la façon la plus atroce
qu'il soit.
IL a pris par la force l'intimité du corps de la jeune
femme, il a transformé un moment d'amour et de douceur pur qui
n'appartenait qu'à elle deux, en un acte de violence et de bestialité.

Xena
serre la blonde en larme, tremblante blotti dans ses bras, encore plus
fort désirant l'aider, la soulager, sans savoir comment.
La douleur
dans sa poitrine libère ces larmes, à l'idée que sa barde a dût sentir
ses mains brutales sur son corps, le déchirement violent et
insoutenable provoqué par cet être immonde qui à forcé son innocence
pour y trouver son plaisir.

La souffrance qui a envahit la
guerrière augmente lorsqu'elle réalise que son âme soeur n'oubliera
jamais, c'est enfant conçu dans un acte de sauvagerie sera là pour le
lui rappeler.
La mort qu'elle a donné à ce monstre était trop douce.

Les deux petits bras qui l'entour se re serrent, ce qui l'a sort de ses pensées troubles.

_Gabrielle, je suis désolé de ne pas avoir été là pour toi. Explique-t-elle tristement.
_Tu va me quitter? Demande la barde avec crainte.
_Jamais. Jamais je ne te laisserais.

Gabrielle
qui n'a aucune envie de parler laisse librement couler ses larmes,
absorbant la chaleur du corps musclé, écoutant les battements sous son
oreille.

Dans le silence uniquement rompu par les sanglots, le
bruit distinct de la porte qui s'ouvre attire l'attention de la brune,
cette dernière ne se donne pas la peine de se retourner, autant pour ne
pas déranger la petite femme blotti contre elle, que pour ne pas
montrer ses larmes.

_Majesté, je suis ravie de vous revoir. Fait Kara souriante.
_Vas t-en, attend qu'on ai besoin de tes services. Ordonne la brune.
_Il y a un problème?
_Va t-en. Crie Xena
La domestique s'éxécute en silence.

Le
soleil disparaît à l'horizon ne diffusant qu'une lueur rosée, happée
par les ombres de la nuit, quand Gabrielle cesse de pleurer, apaisée
par la présence réconfortante et protectrice.
Aucune des deux n'a
bougé durant les heures qui viennent de s'écouler, pendant que la
princesse laissait échapper sa douleur, sa tristesse, ses craintes.

Une voix rendue rauque par les pleurs, sort Xena de ses pensées moroses.

_Xena, tu m'aimes toujours?
_Rien
ni personne, pas même les dieux ne pourront m'empêcher de t'aimer.
Répond la brune en déposant un baiser sur les cheveux d'or.
_Merci.
_Pourquoi?
_D'être revenu, d'être là, c'était si dur d'être seule.
_Je t'aime, et je serais toujours là pour toi.

A ces termes, la blonde se blotti encore plus contre son amante.

_Gabrielle, tu veux parler de ce qui s'est passé? Demande t-elle certaine d'obtenir un refus.
_Non, pas maintenant. Je veux juste profiter de ta présence.
_Dans
ce cas, il vaudrait mieux que j'aille prendre un bain, je voudrais pas
que tu es un malaise à cause des éfluves que je dégage.

La brune est satisfaite lorsqu'elle sent le souffle chaud sur sa gorge, signe que sa tentative d'humour à fait sourire sa femme.

_Tu viens avec moi? Un bain chaud te détendra.
_Non, vas-y, j'en prendrais un après.
_Bon,
je te fait préparer un bain, moi pendant ce temps je vais te chercher à
manger. En plus, il faut que je parle à Légendrios. Propose Xena en lui
caressant la tête.
_Tu reviens vite? Demande la blonde en levant la tête pour croiser deux opales bleus.
_Promis. Répond t-elle en se levant, sa femme dans ses bras.

Tandis
qu'elle lâche les jambes de sa bien aimé qu'elle puisse se tenir
debout, ce visage triste lui donne une envie soudaine, sentir à nouveau
ces lèvres qu'elle sait douce. Elle se penche lentement vers l'objet de
ses désir avec la peur d'un refus, mais est accueilli par un baiser
tendre et chaste qui emballe son coeur.

Suite à ce moment de bonheur intense qui l'a fait frissonner, elle se dirige vers la porte avant de l'ouvrir.

Kara qui en a marre d'attendre le bon plaisir de sa souveraine, est surprit par une voix froide.

_Prépare un bain pour la princesse.
__Majesté, je voulais vous dire que je suis ravie de vous voir de retour. Sourit la domestique.

Xena n'a pas le temps de répondre, Gabrielle qui s'était approchée de son amante, rétorque avant elle.

_On ne t'a pas demandée ton avis, tu es juste là pour faire ce que l'on te demande.
_Bien majesté. Fait la servante en perdant son sourire.

Sur
le ton dur avec lequel cette phrase à été prononcé, Xena porte un
regard circonspect sur le jeune femme, tandis que la servante s'éloigne.

_Qu'est-ce qu'il y a?
_Rien. Je vais te chercher à manger. Propose la brune avec un sourire.

Parler à son officier n'a rien d'urgent, c'est juste une excuse pour s'éloigner de sa femme.
Son coeur déchiré par la souffrance et pénétré par la rage qui monte sans trouver de limites.
Le
désir de rester près de son ange, lui offrir le réconfort et la
tendresse dont elle a besoin ne peut être assouvit pour l'instant, la
tension, qui la fait trembler est trop forte.

Elle ne veut pas laisser exploser sa haine, pas maintenant, surtout pas devant Gabrielle qui a déjà ateind ses limites.
Xena
doit faire une chose nouvelle pour elle, nécessaire pour sauver leurs
couple, pour Gabrielle, pour la première fois de sa vie, elle doit
ravaler sa haine.

D'une manière ou d'une autre, la guerrière n'a
pas le droit de laisser échapper se sentiment intense qui l'a ronge,
qui risque de finir de briser la femme qu'elle aime, de détruire son
monde devenu de cristal.
Ces cris qui résonnent au plus profond de son être, cherchant leur libération, ajoute encore à sa souffrance.

La
brune perdu en elle est troublée par la réaction de son ange envers la
domestique, arrive aux cuisines sous les regards ébahit des personnes
présente. Sans leurs porter la moindre attention, elle ordonne sur un
ton froid, qu'un repas soit apporté dans ses appartements, avant de
repartir avec une carafe de vin.

Pendant que Xena arpente son
immense demeure, espérant réussir à se calmer avant de retourner vers
sa femme, dans le palais, le bruit de son retour se repend comme une
trainée de poudre.
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